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Glossaire

Définitions

Films de référence et films de réinvestissement

Un film en exploitation, dénommé « film de référence », alimente un compte propre que son producteur utilise pour financer la production d'un nouveau film dit « de réinvestissement ». Le film de « référence » peut être utilisé pour le financement de plusieurs films de « réinvestissement ». De façon symétrique, la production d'un film de réinvestissement donné peut s'alimenter aux comptes de plusieurs films de « référence ». Lorsque le film de référence est une coproduction, il approvisionne autant de comptes qu'il y a de producteurs et ce, au prorata du montant de la participation initiale de chacun.

Copie « marron » (ou copie « lavande »)

Une fois le négatif original monté (« la conformation ») et étalonné, on tire un positif sur une pellicule à grain très fin. Ce positif intermédiaire s'appelle « marron » ou « lavande », selon la teinte du support, pour les films noir et blanc, et « interpositif » pour les films en couleur. Ce positif est un élément de sécurité à partir duquel on établit l'élément de tirage : le « contretype » pour les films noir et blanc, ou l'« internégatif » pour les films couleur. C'est cet élément de tirage qui sert à tirer les copies de « séries » ou copies d'« exploitation ». Dans le fonds d'archives du Crédit National, la « copie marron » apparaît en général dans les pièces relatives au nantissement.

Nantissement

« Contrat réel de garantie par lequel le débiteur remet à un créancier, pour sûreté de sa dette, la possession effective d'un bien » (Le Petit Robert). C'est également le bien ainsi remis, le gage en quelque sorte. Dans le cas du Crédit national, la copie lavande (ou « marron ») est déposée en laboratoire en nantissement du prêt accordé par la banque du producteur.