Eléments biographiques

Mais la vie de Rossellini n'est pas aussi facile qu'il y paraît : si ses films des années 1940 et 1950 sont admirés par les cinéphiles, ils rapportent peu d'argent, alors que son train de vie est tout à fait dispendieux. De plus, en dépit de son aisance et de son charisme personnel, il est mal à l'aise dans le cadre des conventions de la profession, malgré la reconnaissance institutionnelle dont il est l'objet. Celle-ci se manifeste, par exemple, par le Lion d'or obtenu en 1959 pour Le Général Della Rovere, par sa nomination à la tête du Centre expérimental de la cinématographie à Rome en 1969 (il n'y restera qu'un an) ou encore comme président du jury du Festival de Cannes en 1977, juste à la veille de sa mort.