Eléments biographiques

Il entre dans le métier en suivant une progression rapide (de technicien du son, monteur puis scénariste, à assistant-réalisateur et réalisateur) et commence par six courts-métrages de 1936 à 1939, avant de faire ses premiers longs-métrages entre 1941 et 1943 (sa « trilogie fasciste ¹Le Navire blanc, 1941 ; Un pilote revient, 1941 ; L'Homme à la croix, 1942.»). A ses débuts, il n'a pu travailler que dans le cadre de l'organisation mussolinienne du cinéma, mais il n'a rien d'un fasciste convaincu et, proche de la démocratie chrétienne, il choisit le camp opposé après l'écroulement du régime à Rome. A travers son œuvre, par sa réflexion sur le , la famille et la religion, comme par celle sur la guerre, l'histoire et la culture qui se poursuivront tout au long de sa vie, il cherche à formuler une nouvelle pensée humaniste chrétienne, qu'il exprime aussi dans de nombreux entretiens et dans des textes comme Fragments d'une autobiographie et Un esprit libre ne doit rien apprendre en esclave.