Catalogue des appareils cinématographiques de la Cinémathèque française et du CNC

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Visionneuse de film stéréoscopique

N° Inventaire : AP-95-1751

Collection : La Cinémathèque française

Catégorie d'appareil : Visionnement du mouvement

Lieu de fabrication : Paris, France

Année de fabrication : 1904

Brevet : Miltiade Kossonis et Lucien Bull, brevet d'invention n° 283 645, déposé le 2 décembre 1898, délivré le 7 mars 1899, "appareil... +

Fiche détaillée

Type de l'appareil

film 90 mm non perforé ; déroulement continu ; miroir obturateur oscillant ; deux objectifs réglables ; verre dépoli et miroir pour éclairer les vues

Auteurs

Bull Lucien
Boulogne-sur-Seine, Institut Marey, Parc des Princes, avenue Victor-Hugo

Fabricants

Lucien Bull
Boulogne-sur-Seine, Institut Marey, Parc des Princes, avenue Victor-Hugo

Miltiade Kossonis
Paris

Utilisateurs

Bull Lucien
Boulogne-sur-Seine, Institut Marey, Parc des Princes, avenue Victor-Hugo

Distributeurs

Informations non disponibles

Sujet du modèle

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Objectif

absent (3,5 cm Ø)

Taille de l'objet

Ouvert :
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Fermé :
Longueur : 30.5 cm
Largeur : 17.5 cm
Hauteur : 39 cm

Diamètre :
Informations non disponibles

Taille de la boîte de transport

Informations non disponibles

Remarques

"Dans le cas où le ralentissement se trouve insuffisant, il est possible encore de l'exagérer, soit en augmentant le nombre de photographies prises par seconde soit, plus simplement, en réduisant le total des images que l'on fait passer sous les yeux au cours d'une seconde. Pour cela, M. Bull propose l'emploi d'un système dont l'effet est de prolonger notablement le temps durant lequel l'oeil voit chaque image. Par cet artifice, au lieu de devoir faire succéder environ 15 images par seconde, on peut arriver à pouvoir n'en utiliser que deux ou trois seulement. Le procédé fort simple consiste à obliger la pellicule portant les images à suivre sur une certaine étendue un trajet en arc de cercle. Au centre de l'arc est disposé un petit miroir plan qui réfléchit l'image dans l'oeil de l'observateur. Ce miroir est perceptible de décrire un certain arc de façon que, au fur et à mesure que la pellicule se déplace, l'image considérée paraisse toujours immobile pour l'oeil de l'observateur. Quand l'image s'est déplacée d'une quantité égale à sa largeur, le miroir est brusquement ramené à sa position première au moyen d'un ressort et l'oeil perçoit alors l'image suivante inscrite sur la pellicule" (Georges Vitoux, "Le Cinématographe ultra-rapide, récents travaux de l'Institut Marey", La Nature, n° 1927, 30 avril 1910, p. 346-347).




Bibliographie

Lucien Bull, "la synthèse en chronophotographie", Bulletin de la Société philomathique, 1904.

Georges Vitoux, "Le Cinématographe ultra-rapide, récents travaux de l'Institut Marey", La Nature, n° 1927, 30 avril 1910, p. 346-347.