Catalogue des appareils cinématographiques de la Cinémathèque française et du CNC

Accueil > Collection > Perforatrice de film 35 mm

Perforatrice de film 35 mm

N° Inventaire : AP-95-1372

Collection : La Cinémathèque française

Catégorie d'appareil : Perforation

Nom du modèle : perforeuse Lapipe

Lieu de fabrication : Paris, France

Année de fabrication : À partir de 1896

Brevet : Alban Lapipe, B.F. n° 255 095, 26 mars 1896 : "Machine à perforer les matières flexibles avec amenage automatique"

Fiche détaillée

Type de l'appareil

entraînement du film 35 mm par trois cames triangulaires et bielle ; deux poinçons perforateurs produisant sur pellicule un trou rectangulaire de chaque côté de l'image (pour négatif Pathé à monoperforation ou pour film Parnaland) ; couloir-guide à deux griffes

Auteurs

Lapipe Alban
Paris, 141 et 143 rue Oberkampf

Fabricants

Alban Lapipe
Paris, 141 et 143 rue Oberkampf

Utilisateurs

Lapipe Alban
Paris, 141 et 143 rue Oberkampf

Distributeurs

Compagnie générale de phonographes, cinématographes et appareils de précision
Paris, 14 rue Favart

Alban Lapipe
Paris, 141 et 143 rue Oberkampf

Sujet du modèle

Informations non disponibles

Objectif

Informations non disponibles

Taille de l'objet

Ouvert :
Informations non disponibles

Fermé :
Longueur : 34 cm
Largeur : 30 cm
Hauteur : 27.5 cm

Diamètre :
Informations non disponibles

Taille de la boîte de transport

Informations non disponibles

Remarques

Inscrit sur la fonte : "Lapipe Paris. Breveté SGDG. N°...".

Alban Lapipe ouvrit son atelier en 1868. Il se spécialisa dans la fabrication d'outils à découper et commercialisa, en 1896, la caméra réversible "Lapiposcope". Le brevet du 26 mars 1896 qui décrit la perforeuse indique que celle-ci peut être modifiée pour la perforation du film Lumière. Le mécanisme décrit dans le brevet (roue d'entraînement à cliquet) est légèrement différent que ce modèle, mais le bâti est le même.

"Perforeuse Lapipe. Prix : 700 francs. Cette perforeuse est la seule véritablement pratique et industrielle. Aucune ne peut lui être comparée tant au point de vue de la solidité que de la précision" (Prix courant des Cinématographes, vues animées, Paris, Cie Gle de Cinématographes, phonographes & pellicules, 1900).

"Cet appareil est entièrement automatique et, une fois l'extrémité de la pellicule introduite, il suffit de tourner une manivelle pour provoquer l'entraînement de la pellicule en même temps que sa perforation. [...] L'outil à découper comporte deux rangées de six poinçons chacune ; mais ce nombre de poinçons peut varier, de même que leur forme qui peut être rectangulaire, carrée, ovale, ronde, etc." (J.L. Breton, "La chronophotographie", La revue scientifique et industrielle de l'année, 1897, p. 210-212).

Bibliographie

J.L. Breton, "La chronophotographie", La revue scientifique et industrielle de l'année, 1897, p. 210-212.

Prix courant des Cinématographes, vues animées, Paris, Cie Gle de Cinématographes, phonographes & pellicules, 1900.

Le Courrier cinématographique, n° 34, 23 août 1913.