objectif à trois lentilles rondes (env. 5 mm de diamètre) disposées en triangle ; trois filtres vert, rouge, bleu ; une lentille plan-concave
Audibert Maurice
Villeurbanne, 7 rue Victor-Hugo
Maurice Audibert
Villeurbanne, 7 rue Victor-Hugo
E. Krauss
Paris
Audibert Maurice
Villeurbanne, 7 rue Victor-Hugo
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E. Krauss Paris n° 130.121 télé-nég. Zeiss F. 7,5 cm ; objectif à trois lentilles rondes (env. 5 mm de diamètre) disposées en triangle ; trois filtres vert, rouge, bleu ; une lentille plan-concave
Ouvert :
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Fermé :
Longueur : 18 cm
Largeur : 5 cm
Hauteur : 5 cm
Diamètre :
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Marque : "E. Krauss Paris n° 130.121 télé-nég. Zeiss F. 7,5 cm Bté".
"En 1909, Maurice Audibert rencontra Rodolphe Berthon qui lui proposa de coopérer à ses études sur la reproduction des couleurs, appliquées au cinéma, en utilisant les principes de trichromie. Après des essais peu concluants avec des films à réseaux lignés, on en vint très vite (1911) à l'utilisation d'un brevet Berthon. La base de ce procédé était l'obtention de trois images élémentaires et simultanées, exemptes de parallaxe par l'emploi d'un ensemble optique négatif placé devant les trois objectifs, chacun muni d'un écran d'analyse coloré : bleu, rouge, vert ; la projection, la synthèse était parfaite et les couleurs naturelles. Ce procédé fut utilisé jusqu'à la fin des travaux. Le film n° 1 fut impressionné sur caméra des frères Lumière et tiré en positif sur le même appareil (1911). Les bons résultats obtenus firent rechercher des formats plus importants" (note tapuscrite de Jean Audibert, s.d.).
Marque "Kineidochrom" déposée par Maurice Audibert le 24 octobre 1912.
"Le procédé Audibert, mis au point avec la collaboration de M. le Professeur Thovert, de la faculté des sciences de Lyon, repose sur un principe absolument analogue à celui du procédé Gaumont, c'est à dire qu'il utilise trois vues sélectionnées, chacune de ces trois vues représentant la même fraction du mouvement enregistré. Mais [...] elles sont placées côte à côte en une bande horizontale. On emploie alors un film plus large que les films ordinaires. [...] Le dispositif optique destiné à éliminer les effets de la parallaxe de profondeur de champ est très simple et fort ingénieux. Les trois objectifs en question ne reproduisent pas directement le sujet à photographier, mais bien une image virtuelle de ce sujet fournie par une combinaison optique divergente placée devant les trois objectifs. Cette image virtuelle est contenue dans un plan, elle n'a pas d'épaisseur, la parallaxe de profondeur de champ n'existe donc plus pour les trois objectifs destinés à fournir les trois images monochromes réelles d'après cette image virtuelle. Le procédé Audibert donne des résultats excellents, car la superposition des images est absolument parfaite" (Marcel Abribat, "La cinématographie en couleurs naturelles par les procédés trichromes", La Science et la vie, tome XXIV, novembre 1923, n° 77, p. 365-366).
Archives Maurice Audibert données à la Cinémathèque Française (collection des appareils) par Michel Audibert en 1999 (don 99-04).
Marcel Abribat, "La cinématographie en couleurs naturelles par les procédés trichromes", La Science et la vie, tome XXIV, novembre 1923, n° 77, p. 365-366.