Catalogue des appareils cinématographiques de la Cinémathèque française et du CNC

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Objectif de prise de vues

N° Inventaire : AP-02-2396

Collection : La Cinémathèque française

Catégorie d'appareil : Optique

Nom du modèle : Kineidochrom

Lieu de fabrication : Paris, France

Année de fabrication : 1930

Brevet : Maurice Audibert, BF n° 687 786, 7 janvier 1930, "Dispositif de prise de vues et de projection cinématographiques ou photogra... +

Fiche détaillée

Type de l'appareil

objectif à trois lentilles rondes (env. 5 mm de diamètre) disposées en triangle ; trois filtres vert, rouge, bleu ; une lentille plan-concave

Auteurs

Audibert Maurice
Villeurbanne, 7 rue Victor-Hugo

Fabricants

Maurice Audibert
Villeurbanne, 7 rue Victor-Hugo

E. Krauss
Paris

Utilisateurs

Audibert Maurice
Villeurbanne, 7 rue Victor-Hugo

Distributeurs

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Sujet du modèle

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Objectif

E. Krauss Paris n° 130.121 télé-nég. Zeiss F. 7,5 cm ; objectif à trois lentilles rondes (env. 5 mm de diamètre) disposées en triangle ; trois filtres vert, rouge, bleu ; une lentille plan-concave

Taille de l'objet

Ouvert :
Informations non disponibles

Fermé :
Longueur : 18 cm
Largeur : 5 cm
Hauteur : 5 cm

Diamètre :
Informations non disponibles

Taille de la boîte de transport

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Remarques

Marque : "E. Krauss Paris n° 130.121 télé-nég. Zeiss F. 7,5 cm Bté".

"En 1909, Maurice Audibert rencontra Rodolphe Berthon qui lui proposa de coopérer à ses études sur la reproduction des couleurs, appliquées au cinéma, en utilisant les principes de trichromie. Après des essais peu concluants avec des films à réseaux lignés, on en vint très vite (1911) à l'utilisation d'un brevet Berthon. La base de ce procédé était l'obtention de trois images élémentaires et simultanées, exemptes de parallaxe par l'emploi d'un ensemble optique négatif placé devant les trois objectifs, chacun muni d'un écran d'analyse coloré : bleu, rouge, vert ; la projection, la synthèse était parfaite et les couleurs naturelles. Ce procédé fut utilisé jusqu'à la fin des travaux. Le film n° 1 fut impressionné sur caméra des frères Lumière et tiré en positif sur le même appareil (1911). Les bons résultats obtenus firent rechercher des formats plus importants" (note tapuscrite de Jean Audibert, s.d.).

Marque "Kineidochrom" déposée par Maurice Audibert le 24 octobre 1912.

"Le procédé Audibert, mis au point avec la collaboration de M. le Professeur Thovert, de la faculté des sciences de Lyon, repose sur un principe absolument analogue à celui du procédé Gaumont, c'est à dire qu'il utilise trois vues sélectionnées, chacune de ces trois vues représentant la même fraction du mouvement enregistré. Mais [...] elles sont placées côte à côte en une bande horizontale. On emploie alors un film plus large que les films ordinaires. [...] Le dispositif optique destiné à éliminer les effets de la parallaxe de profondeur de champ est très simple et fort ingénieux. Les trois objectifs en question ne reproduisent pas directement le sujet à photographier, mais bien une image virtuelle de ce sujet fournie par une combinaison optique divergente placée devant les trois objectifs. Cette image virtuelle est contenue dans un plan, elle n'a pas d'épaisseur, la parallaxe de profondeur de champ n'existe donc plus pour les trois objectifs destinés à fournir les trois images monochromes réelles d'après cette image virtuelle. Le procédé Audibert donne des résultats excellents, car la superposition des images est absolument parfaite" (Marcel Abribat, "La cinématographie en couleurs naturelles par les procédés trichromes", La Science et la vie, tome XXIV, novembre 1923, n° 77, p. 365-366).

Bibliographie

Archives Maurice Audibert données à la Cinémathèque Française (collection des appareils) par Michel Audibert en 1999 (don 99-04).

Marcel Abribat, "La cinématographie en couleurs naturelles par les procédés trichromes", La Science et la vie, tome XXIV, novembre 1923, n° 77, p. 365-366.