Catalogue des appareils cinématographiques de la Cinémathèque française et du CNC

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Variateur de lumière

N° Inventaire : AP-11-2692

Collection : La Cinémathèque française

Catégorie d'appareil : Matériel de laboratoire

Nom du modèle : Variateur automatique Löbel

Numéro de fabrication : n° 0157

Lieu de fabrication : Montrouge, France

Année de fabrication : 1920

Brevet : brevet français n° 446 446, demandé le 6 juillet 1912 par la Société française des films & Cinématographes Lux & Léopold Löbe... +

Fiche détaillée

Type de l'appareil

boîte en bois et en métal contenant des électroaimants et un rhéostat composé de plusieurs sections que l'on peut mettre en fonctionnement en totalité ou en partie grâce à une série de barres horizontales reliées aux plots d'un distributeur, tandis que des barres verticales, reliées aux précédentes par des fiches métalliques, et disposées perpendiculairement, sont connectées aux extrémités des différentes sections du rhéostat ; un commuateur mobile dont les déplacements sont commandés par le passage des différents fragments du négatif, permet le passage du courant dans l'une ou plusieurs des sections du rhéostat

Auteurs

Löbel Léopold
Paris

Fabricants

Filmograph, Etablissements
Montrouge, 47 rue de Bagneux

Utilisateurs

Löbel Léopold
Paris

Distributeurs

Filmograph, Etablissements
Montrouge, 47 rue de Bagneux

Sujet du modèle

Informations non disponibles

Objectif

Informations non disponibles

Taille de l'objet

Ouvert :
Informations non disponibles

Fermé :
Longueur : 11.5 cm
Largeur : 25.5 cm
Hauteur : 63.5 cm

Diamètre :
Informations non disponibles

Taille de la boîte de transport

Informations non disponibles

Remarques

Marque : "Variateur automatique Système L. Löbel, breveté S.G.D.G., Les Etablissements Filmograph, Montrouge (Seine)".

Les établissements Filmograph ont été créés par Léopold Löbel en 1913.

C'est Léopold Löbel qui a l'idée, avant la première guerre mondiale, de faire varier l'intensité lumineuse de la lampe électrique de la tireuse en faisant varier automatiquement la valeur de la résistance électrique intercalée dans le circuit d'alimentation de cette lampe. Pour faire cette variation, il faut pratiquer des petites encoches sur le bord du film négatif ; un contact électrique est maintenu ouvert quand il n'y a pas d'encoche, mais quand un "changement de lumière" doit se produire, ce contact se ferme en tombant dans l'encoche ; il actionne alors un relais qui met dans le circuit de la lampe un plus ou moins grand nombre de spires de la résistance intercalée dans ce circuit suivant la valeur de la "lumière de tirage" indiquée par l'étalonneur. Dans le variateur Löbel, ces "lumières de tirage" sont préalablement portées sur un carton perforé et la variation de lumière s'effectue au moyen de petites fiches introduites dans les perforations du carton en assurant le contact avec la résistance électrique. Une barre en laiton, actionnée par le relais excité par le contact d'encoche, se place sur la fiche en fermant le circuit de la lampe. Cette opération s'effectue autant de fois qu'il y a d'encoches sur le négatif.

"[Le variateur] comporte 8 barres qui permettent d'obtenir le même nombre d'intensités lumineuses ce qui est parfaitement suffisant pour tirer les négatifs les plus divers. Le nombre de changements que peut donner l'appareil est de 40. A la partie supérieure du variateur se trouve un relai qui permet d'actionner indirectement l'électro à l'aide d'un courant faible. On évite ainsi une étincelle de rupture trop intense au voisinage du film. Le mode d'emploi est fort simple. Dans un carton guide, que l'on glisse dans la partie antérieure de l'appareil, on pratique, à l'avance, des trous aux endroits où l'on doit placer les fiches. On évite de cette façon toute erreur, le placement des fiches devient très rapide et, de plus, on peut garder le carton pour un tirage ultérieur. On monte l'index, placé devant la plaque numérotée, au n° 1 et on fait partir la tireuse. Le premier fragment de négatif sera tiré avec la lumière poinconnée dans la première rangée horizontale. Au moment où l'encoche passera dans le contact, le variateur fera descendre l'index d'une division et le deuxième fragment sera tiré avec la lumière poinçonnée dans la deuxième rangée horizontale et ainsi de suite. Dans le cas où le négatif comporte exceptionnellement plus de 40 changements, on arrête l'appareil de tirage après le 40e changement (par un débrayage automatique, si l'appareil en possède), on change de carton et l'on fait repartir l'appareil de tirage" (Léopold Löbel, La technique cinématographique, Paris, Dünod, 1934, p. 261-262).

Bibliographie

Léopold Löbel, La technique cinématographique, Paris, Dünod, 1934, p. 261-262
"Léopold Löbel", Bulletin de l'AFITEC, hors série, 1950, p. 19.