Catalogue des appareils cinématographiques de la Cinémathèque française et du CNC

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Tubes en verre Plücker

N° Inventaire : AP-10-2572

Collection : La Cinémathèque française

Catégorie d'appareil : Science physique - optique

Nom du modèle : Boîte à contacts électriques contenant 19 tubes en verre câblés, tubes contenant différents gaz

Lieu de fabrication : Londres, Grande-Bretagne

Année de fabrication : 1880

Fiche détaillée

Type de l'appareil

boîte en bois contenant 19 tubes en verre câblés, tubes contenant des gaz raréfiés : hydrogène, oxygène, hélium...

Auteurs

Informations non disponibles

Fabricants

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Utilisateurs

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Distributeurs

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Sujet du modèle

Informations non disponibles

Objectif

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Taille de l'objet

Ouvert :
Longueur : 30.5 cm
Largeur : 32.5 cm
Hauteur : 52 cm

Fermé :
Longueur : 30.5 cm
Largeur : 32.5 cm
Hauteur : 52 cm

Diamètre :
Informations non disponibles

Taille de la boîte de transport

Informations non disponibles

Remarques

Etiquette manuscrite : "Plücker's spectrum tubes".
Chaque tube possède une étiquette manuscrite
Julius Plücker (16 juin 1801 – 22 mai 1868) est un mathématicien et un physicien allemand. Il a obtenu des résultats fondamentaux en géométrie analytique et fut un pionnier dans les recherches sur les rayons cathodiques qui aboutirent à la découverte de l'électron. En 1847, Plücker devient professeur de physique à Bonn. En 1858, il publie la première de ses recherches classiques sur l'action des aimants sur la décharge électrique dans les gaz raréfiés. Il montre que la décharge provoque la formation d'une lueur fluorescente sur les parois de verre du tube à vide, et que l'on peut forcer la lueur à se décaler en appliquant un aimant sur le tube, créant ainsi un champ magnétique. Plus tard, on a montré que la lueur venait des rayons cathodiques. Plücker, d'abord seul, puis en collaboration avec Johann Hittorf, fait de nombreuses découvertes importantes dans la spectroscopie des gaz. Il est le premier à utiliser le tube à vide avec une partie capillaire (tube de Geissler) qui permet d'augmenter suffisamment la faible intensité des décharges électriques pour permettre l'étude spectroscopique. Il devance Robert Wilhelm Bunsen et Gustav Kirchhoff en annonçant que les lignes du spectre sont caractéristiques de la substance qui les a émises, et en montrant la valeur de cette découverte en Analyse chimique. Selon Hittorf, il fut le premier à voir les trois lignes du spectre de l'hydrogène, qui furent trouvées quelques mois après sa mort dans le spectre des protubérances solaires.