Catalogue des appareils cinématographiques de la Cinémathèque française et du CNC

Type de l'appareil

tube analyseur électronique Iconoscope 455 lignes ; ampoule de verre ; mosaïque lame d'aluminium oxydé ; cathodes ; cellules photo-électriques ; feuille métallique en aluminium anodisé ; évaporateurs d'argent ; bobine de déflexion magnétique ; grille ; getter ; anode ; culot à six broches

Auteurs

Zworykin Vladimir Kosma
Pittsburg

Fabricants

Radio Industrie
Levallois

Utilisateurs

Zworykin Vladimir Kosma
Pittsburg

Distributeurs

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Sujet du modèle

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Objectif

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Taille de l'objet

Ouvert :
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Fermé :
Longueur : 37 cm
Largeur : 17 cm
Hauteur : 34 cm

Diamètre :
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Taille de la boîte de transport

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Remarques

"Breveté en 1923 par Zworykin, l'Iconoscope ne sera réalisé qu'entre 1930 et 1935. C'est l'ancêtre des tubes analyseurs de télévision possédant une sensibilité suffisante pour une exploitation courante. Il est constitué d'une enceinte vide d'air comportant une fenêtre au travers de laquelle l'image à transmettre est projetée sur une cible comportant une mosaïque d'éléments photosensibles isolés entre eux, déposés sur une face d'une lame isolante ; la face opposée est métallisée et constitue la plaque signal. Chaque élément photosensible forme avec l'isolant et la plaque signal un minuscule condensateur. Un faisceau électronique, produit par un canon à électrons, est concentré et dévié de façon à balayer la cible selon un standard télévision. Au passage du faisceau d'électrons chaque élément est amené à un potentiel d'équilibre par le phénomène d'émission secondaire. Dans l'intervalle qui sépare deux passages du faisceau, sous l'effet de la lumière, les points éclairés de la mosaïque émettent des photoélectrons et se chargent positivement par rapport aux autres parties de la mosaïque. Au passage suivant du faisceau, chaque élément est ramené à la tension d'équilibre. La neutralisation des charges qui en résulte provoque la libération d'une charge correspondante par la plaque signal. Son passage à travers la résistance de charge fournit la tension de signal utile. En réalité, le fonctionnement de l'Iconoscope au niveau de la cible est plus complexe. Par exemple le phénomène de redistribution des électrons secondaires sur la mosaïque au passage du faisceau détériore l'uniformité de l'image. Les problèmes ont été dans leur temps étudiés par René Barthélémy (L'Onde électrique, n° 285, décembre 1950). La réalisation de l'Iconoscope en petite série vers 1945 représente un tour de force technologique certain, compte tenu des moyens existants et des méthodes utilisées. L'assemblage de tous les éléments du tube dans une enceinte en verre d'un volume déjà important comportant 5 passages, une fenêtre optique, une cible, un canon à électrons sur son pied et divers petits accessoires demande l'activité d'un atelier de montage de petite mécanique et aussi d'une atelier de verrerie déjà bien équipés en matériel et servis par un personnel qualifié. Le verre est de type dur à coefficient de dilatation réduit s'accordant avec celui du tungstène utilisé pour les passages au travers de la paroi" (Note manuscrite de Véron, avril 1951).

Bibliographie

Giorgina Madia, "Le système Zworykine", Interciné, VIIe année, n° 2, février 1935, p. 99-101.
Claude Dufresne, "Dans la guerre de la télévision, le 819 lignes a battu le 1029 lignes", Point de vue, 7 juin 1949.
L'Onde électrique, n° 285, décembre 1950.