Catalogue des appareils cinématographiques de la Cinémathèque française et du CNC

Type de l'appareil

entraînement horizontal du film 9,5 mm ou du film 4,7 mm par une griffe ; possibilité de projeter horizontalement du film 4,7 mm (9,5 mm coupé en deux, dit Monoplex) pour obtenir une image large du style cinemascope ; possibilité de projeter horizontalement et verticalement du film 9,5 mm (image plein format, deux perforations centrales et symétriques, dit Duplex), en faisant pivoter les deux objectifs et les bras débiteur et récepteur ; possibilité de projeter verticalement du film 9,5 mm classique (une perforation centrale) ; deux objectifs ; bras débiteur et récepteur ; ampoule, ventilateur et moteur électriques incorporés ; variateur de vitesse ; prise électrique

Auteurs

Société commerciale et industrielle Pathé S.C.I.
Joinville-le-Pont, 14 avenue de la Plage

Fabricants

Société commerciale et industrielle Pathé S.C.I.
Joinville-le-Pont, 14 avenue de la Plage

Utilisateurs

Société commerciale et industrielle Pathé S.C.I.
Joinville-le-Pont, 14 avenue de la Plage

Distributeurs

Société commerciale et industrielle Pathé S.C.I.
Paris

Sujet du modèle

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Objectif

Cinestar N1 F : 35 mm, f. : 1,5 N° 36 150 ; P. Angénieux Paris F : 25 mm, f. : 1,5

Taille de l'objet

Ouvert :
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Fermé :
Longueur : 42 cm
Largeur : 37 cm
Hauteur : 20.5 cm

Diamètre :
Informations non disponibles

Taille de la boîte de transport

Informations non disponibles

Remarques

Marque : "Pathé 9,5 Duplex. Studio Edeline, Elbeuf" ; "Monaco".

"L'année 1955 a vu naître, avec le Duplex-Pathé, le film le moins cher du monde, qui rend accessible désormais à toutes les bourses les joies du cinéma d'amateur en couleurs. [...] Il s'agit tout simplement d'une présentation légèrement différente du film 9,5 mm traditionnel, dans lequel la perforation centrale est remplacée par deux perforations symétriques par rapport à l'axe, le film conservant par ailleurs toutes ses autres caractéristiques habituelles : dimensions, pas, etc. Moyennant cette simple disposition, le film 9,5 Duplex à deux perforations procure, avec le même appareil de prise de vues, les possibilités de deux formats. On peut en effet à volonté, avec ce film : - ou bien effectuer la prise de vues en grande image 8,5 x 6,5 (format traditionnel 9,5) ; - ou bien, en inclinant la caméra de 90° et en masquant la moitié de la fenêtre de prise de vues, filmer en prenant des images 6,5 x 4,25 de surface, moitié des précédentes et de format légèrement panoramique (surface d'image égale encore à 160% de celle du 8 mm). Dans ce deuxième cas, le film 9,5 Duplex procure une longueur double de film "Monoplex" par retournement de la bobine ou du chargeur après un passage (comme cela se pratique déjà en 8 mm) et coupage du film en deux, suivant son axe, après développement, grâce à des machines spéciales de haute précision. Mais - et c'est là que réside la nouveauté sensationnelle - alors que le passage du 16 mm au 8 mm exige deux films différents et deux équipements en matériel différents, le passage de la bande Duplex à la bande Monoplex se fait dans le même appareil, au choix, et à partir du même film vierge" (Cinéma chez soi, n° 4, décembre 1955, p. 32-35).

"Pathé Monaco 9,5 muet Universel. Extrêmement lumineux et silencieux, d'une parfaite fixité, le Monaco permet la projection de tous les films 9,5 : Classic, Duplex ou Monoplex. Lampe 500 W. énergiquement ventilée. Entraînement du film par chariot à griffes à trajectoire rectangulaire et débiteurs. Porte-objectif pivotant. Vitesse réglable. Cadrage sur griffe. Rebobinage rapide. Moteur universel 120-220 v. Bras pour bobines 120 m. 556 fr." (Catalogue Catalogue général 1960 Photo Cinéma Aux Studios Wagram, Paris, 1960, p. 94).

"En décembre 1955, la Société industrielle et commerciale Pathé, héritière de Pathé-Baby, pensa frapper un grand coup en lançant le système Duplex-Monoplex. Le Cinemascope était apparu en salles l'année précédente et la mode était à l'image large. Le nouveau système consistait à prendre le film 9,5 mm à l'horizontale, à évider deux perforations symétriques au lieu d'une et à couper le film dans son milieu après exposition par moitiés. Ce système, compliqué, donna naissance à la caméra Lido, tenue à l'horizontale et au projecteur Monaco, à défilement horizontal lui aussi. La caméra et le projecteur pouvaient également être utilisés verticalement pour retrouver le format classique, mais avec un film à double perforation non compatible avec l'ancien 9,5 mm. Bref, la bombe annoncée ne fut qu'un pauvre pétard et contribua à précipiter la fin du 9,5" (Jean-Claude Eyraud, "Les appareils", Pathé, premier empire du cinéma, sous la direction de Jacques Kermabon, Paris, Centre Georges Pompidou, 1994, p. 342).

Bibliographie

Cinéma chez soi, n° 4, décembre 1955, p. 32-35.

Pathé projecteur 9,5 mm Monaco Manuel d'emploi, Paris, 1956.

Catalogue général 1960 Photo Cinéma Aux Studios Wagram, Paris, 1960, p. 94.