Catalogue des appareils cinématographiques de la Cinémathèque française et du CNC

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Projecteur de film 35 mm

N° Inventaire : CNC-AP-96-182

Collection : Centre national du cinéma et de l'image animée

Catégorie d'appareil : Projection lumineuse cinématographique

Nom du modèle : Guil type blindé

Numéro de fabrication : n° 223

Lieu de fabrication : Paris, France

Année de fabrication : 1913

Fiche détaillée

Type de l'appareil

entraînement du film 35 mm par croix de Malte à bain d'huile ; trois débiteurs dentés ; objectif à crémaillère et mécanisme de l'appareil se réglant en hauteur par rapport à la base ; volant ; tuyau pour huile

Auteurs

Informations non disponibles

Fabricants

Gaston Guilbert
Paris, 4 Allée Verte

Utilisateurs

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Distributeurs

Maison de la Bonne Presse
Paris, 5 rue Bayard

Gaston Guilbert
Paris, 4 allée Verte

Sujet du modèle

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Objectif

2 14 in. 55 mm

Taille de l'objet

Ouvert :
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Fermé :
Longueur : 33 cm
Largeur : 26 cm
Hauteur : 31 cm

Diamètre :
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Taille de la boîte de transport

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Remarques

"Guil" marqué dans la fonte. Etiquette métallique : "Appareil à croix de Malte intégrale, construit spécialement pour la Maison de la Bonne Presse, 5 rue Bayard, Paris. Brevets français anglais allemand américain. N° 223". Vendu 900 francs en 1914.

"Le mécanisme "Guil" type blindé. Le mécanisme Guil se distingue par sa robustesse et son fini. Les tambours, les engrenages, les arbres sont en acier, les pièces qui supportent l'effort maximum (arbres, croix de Malte et son frein) ont été soigneusement trempées et rectifiées. Le mécanisme "Guil" possède ainsi une douceur de roulement appréciée. Il se distingue par les caractéristiques suivantes : 1° Centre optique fixe. 2° Bloc d'organes moteur amovible. 3° Volet automatique à réaction, amovible. 4° Suppression des châines de Gall et des courroies métalliques. 5° Blindage complet de l'appareil et graissage pratique. 6° Objectif "Cinéopse" de 53 mm de diamètre" (E. Coustet, Traité pratique de cinématographie, Paris, 1913, p. 59).

"Nouvel appareil "Guil" à croix de Malte intégrale (brevetée France et Entranger), le dernier mot du projecteur cinématographique. Type blindé, entièrement en acier, robustesse absolue, fixité garantie, scintillement nul, encombrement réduit. Croix de Malte intégrale, équipage d'entraînement amovible, centre optique fixe, organes protégés, pas de pièces en porte à faux, cadre presseur sur porte automatique, tambours dentés avec porte automatique, pas de chaîne, réembobinage par engrenages, objectif Cinéopse, obturateur réglable à axe détachable, boîtes protectrices avec couloirs à charnières, volet de sécurité articulé. Le mécanisme complet avec deux bobines de 400 m., 900 fr" (Les plus importantes manufactures spéciales d'optique pour projections fixes et animées, Cinématographes, Mécanique de précision, cuivrerie de précision, Maisons Ch. Hoffmann-Mazeau, Romanet & Guilbert réunies, G. Guilbert successeur, Catalogue n° 6, Paris, G. Guilbert, 1914-1915, p. 4).

"Le projecteur apparaît sous la forme d'une sorte de caisson métallique peu volumineux, entièrement fermé, ne laissant passer en saillie, à la face antérieure, que l'objectif, l'arbre porte-obturateur et son support ; à la face postérieure le volet automatique, la porte, les tambours débiteurs et l'arbre vertical, qui, par un système de pignons d'angle assure l'isochronisme des mouvements de ces deux tambours et de l'enrouleuse automatique. Le système de croix de Malte et tous les engrenages sont placés à l'intérieur, ils roulent à l'abri des poussières et ne peuvent causer des accidents dont sont quelquefois victimes les opérateurs les plus avertis. Deux carters en aluminium viennent se fixer sur le projecteur lui-même au moyen d'écrous à tête. [...] La partie postérieure de l'appareil peut se déplacer verticalement au moyen d'un bouton molleté, en face de la fenêtre et l'objectif qui eux, sont fixés à demeure. Il suffit donc, pour cadrer l'image, de modifier la position du film par rapport à l'objectif, en agissant sur le bouton extérieur. [...] Pour lui permettre de supporter sans inconvénients les chocs répétés produits par l'ergot moteur et son frein, la croix de Malte intégrale a été construite d'après un principe nouveau. L'ergot et le frein ne sont pas placés dans le même plan, ils agissent sur des parties différentes de la croix, et cette disposition a permis d'apporter aux chocs des disques pleins qui, ayant une grande section d'attache, ont, par le fait même, une remarquable solidité. Le constructeur a imaginé d'assembler sur un bâti qu'on peut enlever à volonté, tous les organes essentiels du mécanisme, c'est à dire : 1° La croix de Malte et son tambour, l'ergot moteur, qui constituent le dispositif d'escamotage. 2° L'obturateur et son arbre" (Ciné-Journal, n° 256, 19 juillet 1913, p. 9-20).




Bibliographie

Ciné-Journal, n° 256, 19 juillet 1913, p. 9-20 ; n° 414, 21 juillet 1917.

Les plus importantes manufactures spéciales d'optique pour projections fixes et animées, Cinématographes, Mécanique de précision, cuivrerie de précision, Maisons Ch. Hoffmann-Mazeau, Romanet & Guilbert réunies, G. Guilbert successeur, Catalogue n° 6, Paris, G. Guilbert, 1914-1915, p. 4.

E. Coustet, Traité pratique de cinématographie, Paris, 1913, p. 59.

Cinéopse, n° 18, février 1921.