Catalogue des appareils cinématographiques de la Cinémathèque française et du CNC

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Projecteur de film 24 mm ozaphane

N° Inventaire : CNC-AP-96-70

Collection : Centre national du cinéma et de l'image animée

Catégorie d'appareil : Projection lumineuse cinématographique

Nom du modèle : Cinélux

Numéro de fabrication : n° 252

Lieu de fabrication : Paris, France

Année de fabrication : 1931

Fiche détaillée

Type de l'appareil

entraînement du film 24 mm ozaphane non perforé par came battante ; deux galets caoutchouc ; lanterne, ampoule et moteur électriques incorporés ; bras supérieur et inférieur avec deux bobines ; variateur de vitesse ; variateur de lumière ; rhéostat ; prise électrique ; socle

Auteurs

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Fabricants

Pierre Victor Continsouza
Paris, 9 rue des Envierges

Etablissements Pierre Victor Continsouza
Paris, 403 rue des Pyrénées

Utilisateurs

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Distributeurs

Cinélux, Société
Paris, 5 & 7 avenue Percier

Sujet du modèle

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Objectif

Darlot Paris AD.EF 50 mm 4 cm de diamètre

Taille de l'objet

Ouvert :
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Fermé :
Longueur : 54 cm
Largeur : 23 cm
Hauteur : 59.5 cm

Diamètre :
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Taille de la boîte de transport

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Remarques

Etiquettes métalliques : "Etablissements Continsouza constructeurs. Appareil n° 252. Paris" & : "Propriété de la St. Cinélux. Siège à Paris, 5 & 7 av. Percier".

La pellicule Ozaphane, ininflammable et bon marché, est breveté en décembre 1927 par la Société industrielle d'applications photographiques, société rebaptisée Société le Film Ozaphane fin 1928. C'est une bande de cellophane d'une épaisseur de 4/100e de millimètre qui ne comporte aucune émulsion, mais qui est sensibilisée dans sa masse par un mélange de composés diazoïques et de phénol. Cette pellicule est environ 1/3 plus légère que le celluloïd, son épaisseur réduite permet de monter sur une seule bobine environ 2000 mètres d'images, soit presque un film complet. un programme de 3000 m sur celluloïd pèse plus de 20 kg, il ne pèse que 7 kg en Ozaphane. Le tirage des copies s'effectue par contact avec un négatif sur un grand tambour rotatif ceint d'une couronne de lampes à vapeur de mercure. Les images impressionnées sur la cellophane sont ensuite fixées par des gaz ammoniaqués lors d'une exposition de 24 heures dans une étuve. Le film Ozaphane est édité en plusieurs largeurs: 17,5 mm en Allemagne, 22 mm de largeur en France pour le Cinébloc (1927). Continsouza livre en 1931 le projecteur Cinélux pour une pellicule 24 mm non perforée. Un film Ozaphane 35 mm est édité au début des années 1930, sans perforations ; mais celles-ci sont photographiées. Cela permet d'utiliser un dispositif d'asservissement électronique, libérant l'opérateur de la surveillance constante du cadrage. Ce dispositif comprend une cellule photoélectrique qui agit sur un relais actionnant le système de cadrage par galet excentré.

"Cinelux, vraie formule du cinéma dans l'Enseignement et dans l'Exploitation rurale. Cinelux tire sur pellicule incombustible Ozaphane et projette cette pellicule sans perforations (image de 24 mm) sur un appareil spécial Cinelux. Cette pellicule, à la fois support et émulsion, est impressionnée dans la masse par contact ; sa substance même, une cellophane spéciale, en fait une pellicule parfaitement incombustible qui, au contact de la flamme se raccornit, mais ne flambe pas. Pour la projection du film sans perforation, Cinelux a construit un appareil qui réunit à peu près toutes les qualités requises pour en faire le projecteur idéal de l'Enseignement et de l'Exploitation rurale. Cet appareil à lampe à incandescence peut couvrir 25 m un écran parfaitement éclairé de 6 m de base. Un dispositif spécial permet l'arrêt sur l'image d'une durée quelconque sans danger d'aucune sorte. Grâce à la faible épaisseur de la pellicule, chaque bobine peut recevoir environ 2250 m de film" (Le Cinéopse, n° 137, janvier 1931).

Bibliographie

Le Cinéopse, n° 137, janvier 1931.

Raymond Neveu, "Cinélux et la pellicule Ozaphane", Cinéscopie, n° 38, juin 2015, p. 48-49.