pied en bois tourné ; support pour lentille ; miroir et objectif à crémaillère ; manivelle ; deux poulies
Reynaud Emile
Paris, 58 rue Rodier
Emile Reynaud
Paris, 58 rue Rodier
Reynaud Emile
Paris, 58 rue Rodier
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Ouvert :
Longueur : 27.5 cm
Largeur : 27.5 cm
Hauteur : 43.5 cm
Fermé :
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Diamètre :
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Etiquette métallique : "E R Breveté SGDG. Patented Paris".
Il s'agit probablement du modèle supérieur fonctionnant à gaz oxhydrique, car le pied est beaucoup plus grand et solide, le dispositif de projection plus évolué que le premier modèle commercialisé en 1882. Cet exemplaire précis est décrit au catalogue Reynaud en 1886 : "Modèle spécial s'adaptant aux lanternes magiques et aux appareils de projection à la lumière oxhydrique, objectif achromatique, monture à crémaillère. L'appareil complet avec 5 sujets et 4 décors sur verre : 100 fr". Reynaud a présenté le premier modèle (sous une forme que l'on ne connait pas précisément) le 4 juin 1880, à la Société française de photographie. Le modèle commercialisé en 1882 est pourvu d'une couronne prismatique à douze miroirs inclinés à 45 degrés, formant le tronc d'une pyramide renversée. Une lanterne éclaire les bandes en verre, dont les images se réfléchissent sur les miroirs en rotation. Au moyen d'un second objectif, la lanterne capte les animations lumineuses et les projette sur l'écran.
Emile Reynaud, "Note sur le praxinoscope", Les Mondes, n° 6, t. XLIX, 5 juin 1879, p. 229.
Gaston Tissandier, "Le praxinoscope", La Nature, Paris, n°296, 1er février 1879, p.133-134.
Madame Burée, "La Bimbeloterie", Etudes sur l'Exposition de 1878, Paris, 1879, tome 7eme, p. 113-115.
Maurice Noverre, La Vérité sur l'invention de la projection animée, Emile Reynaud, sa vie et ses travaux, Brest, Le Nouvel art cinématographique, 1926.
[George Sadoul], Emile Reynaud Peintre de films, Paris, Cinémathèque française, 1945.
Laurent Mannoni, Le grand art de la lumière et de l'ombre - archéologie du cinéma, Paris, Nathan, 1994, p. 341-344.