objectif anamorphoseur additionnel à cinq lentilles cylindriques au taux de 2, en fourreau, pour film 16 mm
Fougerat André
Paris
S.A.T.E.C. Société d'applications techniques et d'exploitation cinématographique
11 rue Marius Franay, Saint-Cloud
Fougerat André
Paris
S.A.T.E.C. Société d'applications techniques et d'exploitation cinématographique
11 rue Marius Franay, Saint-Cloud
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objectif à cinq lentilles
Ouvert :
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Fermé :
Longueur : 30.5 cm
Largeur : 11 cm
Hauteur : 11 cm
Diamètre :
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Marque : "Dyaliscope Champion SATEC n° 227 410 A. Fougerat breveté S.G.D.G.".
"La mention du DyaliScope apparaît pour la première fois, dans La technique cinématographique, en juin 1954, six mois après le Cinépanoramic, tout d'abord sous le nom de marque Dyagonal puis, à partir d'octobre 1954n sous l'appellation définitive DyaliScope. [...] L'objectif DyaliScope dérive des préoccupations de l'ingénieur André Fougerat, un ancien collaborateur d'Henri Chrétien. Face aux reproches formulés à l'égard de l'Hypergonar, André Fougerat a eu l'idée d'une structure nouvelle d'anamorphoseur de prise de vues : le monobloc apparu dès octobre 1954. [...] Par ailleurs, DyaliScope réalise des anamorphoseurs additionnels pour la projection qui équipent la majorité des salles françaises en 1960" (Olivier Rousseau, "Les procédés anamorphiques français concurrents du CinemaScope (1953-1971)", in Jean-Jacques Meusy dir., Le Cinémascope entre art et industrie, Paris, AFRHC, 2003, p. 111-112).
"Après les objectifs Cinépanoramic-Franscope, la marque DyaliScope a constitué historiquement le concurrent le plus sérieux du CinemaScope en France [...]. La marque aura a son actif 108 longs métrages français, de 1955 à 1968, et constitue donc, statistiquement, la deuxième marque française anamorphique de la période historique. [...] Selon une plaquette publicitaire, l'usine Dyaliscope comprend plusieurs ateliers : un pour le polissage des cylindres, un autre pour celui des sphères, un atelier mécanique et un pour le montage et le contrôle ; ils sont complétés par un laboratoire pour la mise au point des objectifs. [...] un brevet est déposé en 1960 par la SATEC et concerne l'amélioration des formules classiques d'anamorphoseurs, en vue d'en réduire l'encombrement et le coût de fabrication, pour le 35 mm ainsi que pour le format substandard. [...] Le directeur de la SATEC est A. Landeau. L'ingénieur André Fougerat occupe le poste de directeur technique. [...] La SATEC a construit des objectifs anamorphiques de projection s'adaptant facilement au matériel existant. La formule retenue semble identifique à celle du CinemaScope : objectifs à cinq lentilles cylindriques au taux de 2. Ils sont uniquement additionnels. Si on peut légitimement penser que la disposition des lentilles cylindriques est la même que pour le CinemaScope, le nombre d'éléments accolés semblent être différents : 5 pour le DyaliScope, contre 6 pour le Cinépanoramic-Franscope et le CinemaScope. Ils permettent de projeter tout type de film à image anamorphosée au taux de 2, même si le rapport sur l'écran varie entre le rapport 2,55:1 (de type CinemaScope à 4 pistes magnétiques), le rapport 2,35:1 (type scope à 1 piste optique) ou le rapport 2:1 du Superscope. [...] Après 1963, une nouvelle dénomination commerciale est adoptée pour les anamorphoseurs de projection qui distingue deux modèles : le Color pour les grandes salles, le Champion pour les petites salles" (Olivier Rousseau, Les formats larges dans le cinéma français de fiction (1953-2000) : histoire des techniques, thèse soutenue à Paris 1, 2006, p. 111-155).
Olivier Rousseau, Les formats larges dans le cinéma français de fiction (1953-2000) : histoire des techniques, thèse soutenue à Paris 1, 2006, p. 111-155.
Olivier Rousseau, "Les procédés anamorphiques français concurrents du CinemaScope (1953-1971)", in Jean-Jacques Meusy dir., Le Cinémascope entre art et industrie, Paris, AFRHC, 2003, p. 111-112.