anamorphoseur à lentilles cylindriques d'un taux de 2 sous la forme d'un monobloc ; 40 mm ; système incorporé de prismes circulaires, traditionnellement utilisés pour contrôler l'astigmatique des optiques qui, relié à la bague de mise au point de l'objectif, permet d'adapter le taux d'anamorphose en fonction de la distance focale
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Panavision Inc.
Woodland Hills, 6219 De Soto Ave., Californie
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Panavision Inc.
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Panavision Auto-Panatar 40 mm T. 2.3 2 x anamorphosis
Ouvert :
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Fermé :
Longueur : 18.5 cm
Largeur : 15 cm
Hauteur : 15 cm
Diamètre :
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Marque : "Panavision Auto-Panatar 40 mm T. 2.3 2 x anamorphosis Panavision Inc. Los Angeles U.S.A. Ser. n° AP110 Pat. pend."
La société Panavision, fondée en 1954 par Robert Gottschalk et Richard Moore, se spécialise dans les objectifs réglables pour le Scope, dont le le Super Panatar (mars 1954) pour projecteur, anamorphoseur variable à prisme permettant de passer du ratio 2.55 à 1.375 en tournant un simple bouton. Suit l'Ultra Panatar, pour film 70 mm. L'Auto Panatar (1958), anamorphoseur de prise de vues à lentilles cylindriques pour film 35 mm avec incorporation d'un élément astigmateur à prismes circulaires, corrige les déformations du Scope dans la caméra, et permet à la firme de recevoir son premier Oscar et de dépasser Bausch & Lomb, fournisseurs après Chrétien du CinémaScope.
"Five Panavision Auto Panatar Lenses for the 35 mm professional camera were introduced. These lenses are available in 40 mm, 50 mm, 75 mm, 100 mm and 150 mm focal lenghts, and fit such cameras as the Mitchell BNC and Mitchell NC without alteration. It is said that these anamorphic lenses have superior resolution and noteworthy lack of distortion. The Panavision series of lenses has been extended to include a lens of great speed, the Ultra-Speed Auto Panatar, 50 mm f./1.0 lens" (SMPTE, May 1959, vol. 68, p. 279).
"Eté 1958 : Auto-Panatar (anamorphoseur de prise de vues à lentilles cylindriques pour film 35 mm) : l'incorporation d'un élément astigmateur à prismes circulaires. C'est à cette date que Panavision, soutenue par la MGM, entre en concurrence ouverte avec les optiques de Bausch & Lomb pour le CinemaScope. S'inspirant de sa maîtrise de l'anamorphose variable à prismes, Panavision réussit à enrayer les défauts inhérents aux optiques du CinemaScope, principalement la variation du taux d'anamorphose dans les gros plans. il est difficile d'obtenir des informations sur la formule optique de cet anamorphoseur amélioré qui va précipiter la fin du CinemaScope hérité de l'Hypergonar de Chrétien. Il s'agit d'un anamorphoseur à lentilles cylindriques d'un taux de 2 sous la forme d'un monobloc. Plus récemment, David Samuelson indique que la structure de l'anamorphoseur incorporait un système de prismes circulaires, traditionnellement utilisés pour contrôler l'astigmatique des optiques qui, relié à la bague de mise au point de l'objectif, permettait d'adapter le taux d'anamorphose en fonction de la distance focale. L'objectif de Panavision offre ainsi un plus grand piqué et une meilleure définition de l'image. On ne peut en outre oublier les photographies promotionnelles du test comparatif sur la correction de la déformation de l'image par l'Auto-Panatar qui autorise enfin la prise de vues en gros plan des visages. Face aux critiques de la 2Oth Century-Fox générées par des tests comparatifs organisés par Panavision aux studios MGM d'Hollywood en août 1958, Stephen Huntley remarque qu'après 4 années de domination du marché américain de l'optique anamorphique, CinemaScope n'avait pas conçu d'optique anamorphique pour filmer les gros plans évitant les déformations de visage (le défaut "CinemaScope Mumps") : c'est une erreur stratégique, une brèche qu'exploite Panavision. La société sera récompensée par un Oscar technique en 1959 et sera défendue par des acteurs comme Frank Sinatra ou John Wayne qui exigeront les optiques Panavision pour leurs films ou pour les films de leur société de production" (Olivier Rousseau, Les formats larges dans le cinéma français de fiction, thèse de doctorat, 2007).
SMPTE, May 1959, vol. 68, p. 279.