Catalogue des appareils cinématographiques de la Cinémathèque française et du CNC

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Lecteur de son numérique

N° Inventaire : CNC-AP-19-1360

Collection : Centre national du cinéma et de l'image animée

Catégorie d'appareil : Son, diffusion

Nom du modèle : LC Concept ; L. C. Concept ; L. C. 4

Numéro de fabrication : n° 209

Lieu de fabrication : Paris, France

Année de fabrication : 1990

Fiche détaillée

Type de l'appareil

système de lecteur de son quatre canaux sur CD permettant de diffuser des films classiques avec piste optique ou de basculer automatiquement de l'ancien mode au digital ; le film 35 mm est pourvu d'un time code qui permet le synchronisme avec le CD ; un débiteur denté ; cellule photo-électrique ; volant

Auteurs

Löchen Elisabeth
Paris

Chedeville Pascal
Paris

Fabricants

L. C. Concept
Courbevoie, 18 rue Parmentier

Utilisateurs

Löchen Elisabeth
Paris

Chedeville Pascal
Paris

Distributeurs

L. C. Concept
Courbevoie, 18 rue Parmentier

Sujet du modèle

Informations non disponibles

Objectif

Informations non disponibles

Taille de l'objet

Ouvert :
Informations non disponibles

Fermé :
Longueur : 26 cm
Largeur : 27 cm
Hauteur : 19 cm

Diamètre :
Informations non disponibles

Taille de la boîte de transport

Informations non disponibles

Remarques

En juin 1990, le son numérique entre dans les salles de cinéma avec Dick Tracy de Warren Beatty qui bénéficie du procédé CDS (Cinema Digital Sound) développé par Kodak et Optical Radiation Corporation. Un autre procédé apparaît peu après : le LC Concept à 4 (L.C. 4) ou 6 (L. C. 6) pistes de Pascal Chédeville et Elisabeth Löchen. Le son est stocké sur un CD numérique qui va suivre pas à pas les images du film pourvues d'un time-code permettant la parfaite synchronisation. Cyrano de Bergerac (1990) de Jean-Paul Rappeneau bénéficie du son LC Concept. Celui-ci est vite concurrencé par le DTS (Digital Theater System) à six canaux de Matsushita (propriétaire d'Universal) qui propose quasiment le même principe. Jurassic Park (1993) de Steven Spielberg est le premier film à son DTS.

"Le système permet de diffuser des films classiques avec piste optique, de basculer automatiquement de l'ancien mode au digital, et de détecter les erreurs de manipulation éventuelles. Il permet, dans une première étape, de conserver le matriçage Dolby dans les salles équipées, en respectant intégralement la phase si importante pour une bonne localisation. Nous avons voulu un support séparé pour le son, ce qui n'est pas un handicap comme le prétendent les exploitants, bien au contraire : - avec une seule copie image, il est possible de diffuser dans tous les pays en changeant le support son ; - plus de problèmes de Dolby A ou SR ; - Le système reste ouvert à une évolution douce vers 4,5 ou 6 canaux discrets ; - L'adjonction de systèmes de sous-titrages indépendants de l'image devient facile. Le support qui a été retenu est le disque optique ou le disque magnéto-optique car ils réunissent de nombreuses qualités : - les performances permettent une bande passante, une dynamique, un respect de la phase et de la vitesse sans compromis (en 70 ou en 35 mm de la même façon) ; très bonne fiabilité ; manipulation minimale pour les exploitants ; solidité du support (présentation de type "cartouche") ; intégration facile dans un packaging incluant image et son. Voici un bref exposé du fonctionnement : une piste optique indépendante fournit en permanence un time code correspondant à l'image. Ce time code est envoyé au système pour déterminer quel son synchrone il devra, compte tenu du décalage de lecture, envoyer au système de reproduction. Le son digital, issu du disque optique ou magnéto-optique, ainsi que les adresses correspondant au time code qui seront envoyées par le film, transitent par une mémoire digitale dite tournante qui stocke un volume important temps/adresses. Le time code issu du capteur optique permet, après vérification de continuité et de cohérence, d'envoyer le son correspondant sur la chaîne de reproduction. En cas de coupure du film, la partie de film ôtée n'envoie plus le time code correspondant et le système saute instantanément et de façon inaudible la partie manquante. Les secteurs inutiles de la mémoire sont effacés et l'asservissement du flux de données permet de recharger la mémoire par du son à venir. Le système permet ainsi de s'affranchir des coupures et des détériorations du film. Les systèmes de compression de données autorisent un stockage de presque 3 heures en stéréo sur une seule face du disque (ceci permet, par exemple, d'avoir la VO sur l'autre face)" (Pascal Chedeville, Elisabeth Löchen, Son numérique pour le cinéma LC Concept, Paris, s.d.).

"Technical system caracteristics. The medium : a magneto-optical disc. - 48 or 44,1 kHz conversion ; 16 bits with oversampling. - 20 Hz - 20 kHz bandwidth at 0.2dB. - Signal-to-noise ratio : 90dB. - Phase shifting between 2 tracks : 2 degrees at 20 kHz. - Autonomy : 2 hours 25 minutes. Number of tracks : - L.C. 4 : 4 independant channels. L.C. 6 : 6 independant channels" (L. C. Concept, Digital sound for movies theatre, Courbevoie, L. C. Concept, s.d.).

Bibliographie

Pascal Chedeville, Elisabeth Löchen, Son numérique pour le cinéma LC Concept, Paris, s.d.

Le Technicien du film et de la vidéo, n° 399, 15 février 1991, p. 21.

L. C. Concept, Digital sound for movies theatre, Courbevoie, L. C. Concept, s.d.