Catalogue des appareils cinématographiques de la Cinémathèque française et du CNC

Type de l'appareil

lanterne à deux étages en métal avec deux objectifs, deux passes-vues ; objectifs réglables à crémaillère et molettes ; deux loquets ; deux portes de chaque côté ; deux portes coulissantes arrière ; cheminée ; intérieur blindé ; base en bois ; une lampe à pétrole (incomplète) ; un meuble servant de table et de rangement pour les plaques (2)

Auteurs

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Fabricants

Elie Xavier Mazo
Paris, 10 bd Magenta

Utilisateurs

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Distributeurs

Elie Xavier Mazo
Paris, 8 boulevard Magenta

Sujet du modèle

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Objectif

deux condensateurs 11,5 cm et deux objectifs 5 cm diamètre

Taille de l'objet

Ouvert :
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Fermé :
Longueur : 61 cm
Largeur : 32 cm
Hauteur : 66 cm

Diamètre :
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Taille de la boîte de transport

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Remarques

Gravé sur le tube optique supérieur : "E. Mazo opticien, 10 Bould Magenta, Paris". Plaque métallique : "E. Mazo Boulevard Magenta, 10, Paris".

Mazo, Elie Xavier : fabricant français de lanterne de projection et éditeur de plaques, Elie Xavier Mazo apparaît en 1892 à Paris, 10 boulevard Magenta. En 1896, on trouve déjà dans son magasin un grand choix d'appareils (lanternes jouets et professionnelles), 10.000 plaques en noir et blanc et 5000 vues en couleurs. Dès 1897 il vend des films et des projecteurs cinématographiques. Mazo s'adresse aux forains, aux instituteurs laïques, mais aussi aux catholiques. Entre lui et la Maison de la Bonne Presse s'instaure une guerre sans pitié, qui se termine parfois en procès compliqués. Son service de locations de plaques, instauré en 1897, rayonne dans toute la France. Il propose en 1900 un Catéchisme illustré en 188 plaques, tout en vendant aux forains des " danses serpentines " (1902) et des pièces d'ombres sur l'épopée napoléonienne (1906). Il est aussi un éditeur prolifique : des notices techniques (par exemple Les projections vivantes, anonyme, 1896), d'excellents manuels rédigés par le magicien et lanterniste Alber (La projection au XXe siècle, 1907), et surtout Ombres et lumière, mensuel entièrement dédié aux projections lumineuses et qui paraît dès 1895. Un autre mensuel, Le Conférencier, rivalise ouvertement avec Les conférences de la Maison de la Bonne Presse. Les lanternes simples (la dite " Hélios " par exemple), doubles et triples fabriquées par Mazo sont de bonne qualité au point de vue de l'optique et de l'éclairage, mais moins élégantes que celles de la Maison de la Bonne Presse. En revanche, son catalogue de plaques est plus varié et intéressant que celui de la firme catholique, puisque Mazo propose aussi bien, nous l'avons vu, des vues religieuses que d'autres beaucoup plus triviales. Il récupère ainsi les sulfureuses Diableries d'Habert, également éditées sous forme de plaques stéréoscopiques sous le Second Empire. L'un des catalogues de plaques Mazo, édité en 1913, contient près de 100.000 plaques différentes (photographiques, chromolithographiques, vues mécanisées). Ajoutons que Gaston Mazo, de la même famille, travaille dans la même firme et est l'auteur de plusieurs ouvrages techniques, dont Les Ombres modernes et Le Manuel Mazo des projections. L. Mannoni (Réf. : Ombres et Lumière ; catalogues Mazo ; Alber, La Projection au XXe siècle, 1907).