Catalogue des appareils cinématographiques de la Cinémathèque française et du CNC

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Lampe oxycalcique

N° Inventaire : AP-96-1867

Collection : La Cinémathèque française

Catégorie d'appareil : Projection lumineuse (accessoire)

Lieu de fabrication : Londres, Grande-Bretagne

Année de fabrication : 1895

Fiche détaillée

Type de l'appareil

réservoir à niveau constant contenant de l'alcool et relié à une mèche ; support de baton de chaux ; tube à ajutage pour amener l'oxygène en jet concentrique à la mèche et devant le baton de chaux ; base en bois ; support réglable

Auteurs

Wood E.G.
Londres, 74 Cheapside

Fabricants

E.G. Wood
Londres, 74 Cheapside

Utilisateurs

Wood E.G.
Londres, 74 Cheapside

Distributeurs

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Sujet du modèle

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Objectif

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Taille de l'objet

Ouvert :
Longueur : 32 cm
Largeur : 10 cm
Hauteur : 23 cm

Fermé :
Longueur : 32 cm
Largeur : 10 cm
Hauteur : 23 cm

Diamètre :
Informations non disponibles

Taille de la boîte de transport

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Remarques

"La lumière oxyalcool ou oxycalcique est une lumière dans laquelle le gaz hydrogène est remplacé par une flamme d'alcool au milieu de laquelle on fait passer un courant d'oxygène. Un chalumeau spécial a été construit à cet effet. Il se compose d'un réservoir cylindrique placé à l'arrière du brûleur et assez loin pour éviter l'échauffement ; l'alcool est maintenu dans le réservoir par la contre-pression de l'air. Ce réservoir communique par un tube à un autre cylindre plus petit qui se trouve sous le bec du chalumeau et qui contient trois mèches rondes formant la lampe de l'appareil. La contenance du réservoir est de 360 grammes. La pression du chalumeau étant moindre que celle obtenue avec les chalumeaux à deux gaz ou les carburateurs, il est préférable de n'employer que de la chaux tendre. Ce bâton de chaux se place sur la tige-support comme dans les autres chalumeaux". (G. Michel Coissac, La Théorie et la pratique des projections, Paris, Maison de la Bonne Presse, s.d. [1906], pp. 197-198).
"Chalumeaux à alcool. Lorsque, pour une cause ou pour une autre, on ne peut faire usage d'hydrogène, on peut remplacer la flamme donnée par ce gaz par celle produite par une lampe à alcool. L'intensité lumineuse est bien moindre, mais elle est cependant bien supérieure encore à celle des lampes à pétrole. Un réservoir à niveau constant contient l'alcool de façon à le faire arriver régulièrement à la mèche sans l'inonder. Un tube terminé par un ajutage à petite ouverture amène l'oxygène au centre de la flamme et augmente la chaleur qu'elle développe de façonb à amener l'incendescence de la chaux. Dans un modèle plus perfectionné, dit à jet concentrique, la mèche est beaucoup plus large, et c'est à l'intérieur du bec et au centre que débouche le jet d'oxygène." (Eugène Trutat, Traité général des projections, Paris, Charles Mendel, 1897, pp. 122-123).
Gravé sur le métal : "E.G. Wood, 74 Cheapside, Patent".

Bibliographie

Eugène Trutat, Traité général des projections, tome I, Paris, Charles Mendel, 1897, pp. 122-123.
G. Michel Coissac, La Théorie et la pratique des projections, Paris, Maison de la Bonne Presse, s.d. [1906], pp. 197-198.