Catalogue des appareils cinématographiques de la Cinémathèque française et du CNC

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Lampe à incandescence par l'alcool

N° Inventaire : CNC-AP-96-50

Collection : Centre national du cinéma et de l'image animée

Catégorie d'appareil : Projection lumineuse (accessoire)

Nom du modèle : Archimède

Numéro de fabrication : n° 666

Lieu de fabrication : Paris, France

Année de fabrication : 1900

Fiche détaillée

Type de l'appareil

réservoir en métal avec bouchon et tuyau pour l'arrivée du gaz ; bec brûleur

Auteurs

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Fabricants

G. Moreau
Paris

Utilisateurs

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Distributeurs

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Sujet du modèle

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Objectif

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Taille de l'objet

Ouvert :
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Fermé :
Longueur : 11 cm
Largeur : 12.5 cm
Hauteur : 15.5 cm

Diamètre :
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Taille de la boîte de transport

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Remarques

Gravé sur le métal : "Archimède. Marque déposée. G. Moreau bté S.G.D.G. N° 666".

"L'alcool à employer est l'alcool méthylique, plus connu dans le commerce sous le nom d'alcool dénaturé ou alcool à brûler. Ainsi que son nom l'indique, cet alcool contient du méthylène qui renferme lui-même, entre autres substances, 5 pour 100 d'impuretés pyrogénées et auquel on ajoute encore, pour mieux le dénaturer, 500 grammes par hectolitre de benzine de régie." (G. Michel Coissac, La Théorie et la pratique des projections, Paris, Maison de la Bonne Presse, s.d. [1906], p. 126).

"Disposition adoptée par MM. Reulos et Goudeau pour leur poste de projections animées avec leur Mirographe [...]. Leur lanterne est disposée de façon à recevoir la lampe à arc, le chalumeau oxhydrique ou oxyéthérique, mais quand l'électricité et le gaz font défaut ils se servent du manchon Auer porté à l'incandescence par un chalumeau à alcoool. Il y a déjà, depuis un certain temps, des lampes d'appartement basées sur ce principe, mais on aurait tort de croire que leur intensité lumineuse peut être utilisée complètement dans une lanterne à projections. Ce qu'il faut dans ce cas c'est un manchon très petit, donnant un point très brillant et de peu d'étendue qui puisse être placé au foyer du condensateur ; toute lumière émanant des autres points est inutile. C'est ce qu'ont fort bien compris MM. Reulos et Goudeau en faisant disposer leur lampe. Le réservoir est plat et et muni d'un rebord qui s'adapte à la coulisse de la lanterne ; le chalumeau est disposé de façon à supporter un très petit manchon qui donne un point très brillant, dont on peut augmenter encore l'éclat en donnant une légère pression au moyen d'une poire en caoutchouc s'adaptant sur le bouchon de remplissage. L'allumage se fait très facilement en versant un peu d'alcool dans la gouttière circulaire placée vers le haut du chalumeau ; au bout d'une à deux minutes celui-ci fonctionne et l'incandescence se produit. On introduit alors la lampe dans la lanterne et on fait varier sa distance au condensateur jusqu'à ce qu'on obtienne le maximum d'éclairage de l'image placée dans le Mirographe, fixé sur la même planchette à distance convenable de la lanterne et muni d'un objectif à grande ouverture. Quand on constate sur l'écran que l'éclairage est bien uniforme on augmente l'intensité en pressant deux ou trois fois sur la poire en caoutchouc, ce qui suffit pour maintenir la pression pendant un temps plus que suffisant pour faire passer la bande. [...] L'aloccol présente sur le pétrole le grand avantage de ne pas donner de fumée ou de mauvaise odeur" (G. Mareschal, "Lampe à alcool et poste de projection du Mirographe", La Nature, n° 1484, 2 novembre 1901, p. 357-358).

Bibliographie

G. Michel Coissac, La Théorie et la pratique des projections, Paris, Maison de la Bonne Presse, s.d. [1906], p. 126.

G. Mareschal, "Lampe à alcool et poste de projection du Mirographe", La Nature, n° 1484, 2 novembre 1901, p. 357-358.