boîtier rond en carton recouvert de cuir ; côtés avec papier imprimé ; série de clichés successifs sur papier, montés sur un axe en bois tournant par une manivelle ; petit taquet en métal pour feuilleter chaque image ; deux fenêtres en mica sur le dessus pour regarder le recto ou le verso des images
Demenÿ Georges
Levallois-Perret, 64 rue Chaptal, 17 Villa Chaptal
Charles Auguste Watilliaux
Paris, 110 rue du Temple
Siméon Claparède
Paris
Demenÿ Georges
Levallois-Perret, 64 rue Chaptal, 17 Villa Chaptal
Charles Auguste Watilliaux
Paris, 110 rue du Temple
Un homme monte sur un cheval, aidé par une autre personne ; un enfant monte sur un escabeau
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Ouvert :
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Fermé :
Longueur : 10.5 cm
Largeur : 9.5 cm
Hauteur : 17 cm
Diamètre :
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Papier imprimé : "Le Folioscope mécanique. Breveté S.G.D.G. W.X. Paris Phototypes Demenÿ". Etiquette imprimée : "Bois-Bourdon (Harvay). U.E. Belg. Luxemb. Douane ACC."
Ce "Folioscope" n'est pas une création originale : le principe du folioscope date de 1868. Il s'agit de feuilleter rapidement une série d'images représentant un mouvement, ces images étant montées autour d'un rouleau. Ce feuilletage permet d'animer les vues successives, et on les observe à l'oeil nu ou à travers une lentille. Ce type d'appareils revient à la mode en 1896 avec le succès du Cinématographe, par exemple avec le "Mutoscope" de Herman Casler aux Etats-Unis qui permet de visionner des vues sur papier montées en rouleau. Siméon Claparède et le fabricant de jouets Charles Auguste Watilliaux reprennent ce système, insèrent dans une petite boîte en carton décoré une trentaine de vues photographiques successives (fournies en exclusivité par Georges Demenÿ par un traité en date du 7 mai 1896) tirées recto-verso sur papier et mues par une manivelle. On ne connaît pour l'instant qu'un seul exemplaire du "Folioscope mécanique", celui de la Cinémathèque.
"Convention avec M. Watilliaux fabricant de jouets 110 rue Vieille du Temple pour la fabrication de séries photographiques dans le Folioscope de M. Claparède (Traité du 7 mai 1896)" (Georges Demenÿ, archives familiales).
"Les épreuves photographiques obtenues à l'aide d'un appareil chronophotographique sont tirées sur les différentes pages d'un petit livre qu'il suffit de feuilleter rapidement pour voir la succession des images en mouvement ; en disposant les différents feuillets autour d'un tourillon de bois placé au centre d'une boîte ronde de carton percée d'une petite fenêtre et portant un petit ressort laissant passer les feuilles une à une, il suffit de donner un mouvement de rotation au tourillon à l'aide d'une petite manivelle pour voir la succession des images et avoir l'impression du mouvement ; en disposant une série d'images différentes de chaque côté des feuillets, on peut obtenir avec le même appareil deux scènes différentes que l'on examine en feuilletant le livret d'un côté ou d'un autre" (J.L. Breton, "La Chronophotographie", Revue scientifique et industrielle de l'année, Paris, 1897, pp. 209-210).
J.L. Breton, "La Chronophotographie", Revue scientifique et industrielle de l'année, Paris, 1897, pp. 209-210.