Catalogue des appareils cinématographiques de la Cinémathèque française et du CNC

Type de l'appareil

disque en zinc pour analyse d'une image en balayage entrelacé par 375 lignes afin de la transmettre électroniquement pour un télécinéma ; trous de 7/100e avec signaux de synchronisation ligne et image

Auteurs

Nipkow Paul Julius Gottlieb
Berlin

Fabricants

Siegmund Loewe
Berlin

Paul Julius Gottlieb Nipkow
Berlin

Utilisateurs

Nipkow Paul Julius Gottlieb
Berlin

Distributeurs

Grammont
Malakoff

Sujet du modèle

Informations non disponibles

Objectif

Informations non disponibles

Taille de l'objet

Ouvert :
Informations non disponibles

Fermé :
Informations non disponibles

Diamètre :
52 cm

Taille de la boîte de transport

Informations non disponibles

Remarques

Etiquette collée avec annotation manuscrite : "Disque de Nipkow provenant du télécinéma Loewe importé par Grammont en 1936, 357 lignes, trous de 7/100e avec signaux de sync. ligne et image".

A probablement été retiré du télécinéma Loewe lorsqu'il a été remplacé par un 441 ou 455 lignes pour l'utilisation en France. Il peut donc s'agir du disque original du télécinéma Loewe que les PTT avaient acheté et qui avait suscité le mécontentement de Barthélémy.

"Le standard 375 lignes était celui des Jeux Olympiques de Berlin en 1936 (alors qu'en France on en était encore à 240). En Allemagne, sous Hitler, c'était Loewe qui faisait les télécinémas et Telefunken les caméras. 375 lignes avec une roue de Nipkow : c'était quasiment le plus difficile à réaliser et avec des trous de quelques centièmes de millimètre, il restait tellement peu de lumière qu'il fallait une lampe à arc comme source de projecteur. Les difficultés d'emploi d'un disque de Nipkow avec un grand nombre de lignes étaient importantes : toute erreur de positionnement ou de taille des trous se traduisait par une erreur de position des lignes ou une variation de sensibilité. C'est un iconoscope qui analyse l'image 375 lignes du télécinéma aux jeux de Berlin. Juste avant la guerre, les caméras étaient déjà équipées d'Iconoscopes (fragiles et très difficiles à fabriquer) mais les télécinémas pouvaient rester avec des roues de Nipkow, le capteur étant une simple cellule bien plus facile à fabriquer et de bonne durée de vie. Ici, on trouve sur le même disque la spirale d'analyse de l'image et les tops de synchro qui seront lus par des cellules distinctes. En France nous avions des relations avec les Allemands et Grammont avait probablement récupéré ce disque lorsque Loewe et Fernseh avaient considéré cette solution mécanique obsolète... La démo Grammont était en 240 lignes, il semble que le 375 n'a jamais été employé en France" (Bernard Tichit, 28 juillet 2014).