entraînement du film 35 mm par croix de Malte à quatre branches ; un débiteur denté ; emplacement intérieur pour deux magasins débiteur et récepteur ; moteur à ressort séparé monté sur le côté de l'appareil ; deux viseurs ; prise de vues image par image ; porte arrière pour projection
Tartara Giuseppe Giovanni Battista
F.A.C.T.
Turin
Tartara Giuseppe Giovanni Battista
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Aether n° 7802 f. 4,5 F. : 45 mm F. Koristka Milano
Ouvert :
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Fermé :
Longueur : 6.5 cm
Largeur : 11 cm
Hauteur : 11.5 cm
Diamètre :
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Gravé : "Autocinéphot F.A.C.T."
A servi de modèle pour la version française (améliorée), le "Sept" commercialisé par Debrie.
"C'était vers la fin de 1918 ou le commencement de 1919. J'habitais alors Paris. Pendant un de mes voyages en Italie, j'avais eu l'occasion de voir avec mon ami M. Rivetta un tout petit appareil de prise de vues automatiques, le premier je crois, actionné par un moteur à ressort. Cet appareil avait été construit par un tailleur de Turin, M. Tartara, qu'un esprit inventif et un dynamisme inlassable éloignaient bien souvent de son activité professionnelle. Il s'agissait d'une petite caméra contenant 3m50 de film standard, actionnée par un petit moteur à ressort détachable de l'appareil. Ce moteur avait un dispositif qui permettait de faire soit des prises de vues animées, soit des photographies séparées, instantanées ou à pose. Le nom que l'inventeur avait donné à son appareil était assez compliqué, mais expressif: Autocinéphot. La construction était des plus rudimentaires, le problème du chargement et du déchargement en plein jour à peine envisagé ; le fonctionnement une question de chance ; la solidité une supposition ; la fixité des images sur l'écran un simple désir. [...] Après ces réflexions mon ami Rivetta et moi nous décidions, en rentrant à Paris, de présenter le système aux Etablissements A. Debrie. Lorsque M. Debrie vit l'appareil, il constata que, si le modèle que nous présentions avait été fait "avec les pieds", il contenait cependant le principe d'une réalisation très intéressante. L'affaire fut conclue. Quelques mois plus tard, les Etablissements Debrie lançaient sur le marché international le fameux appareil Sept, un vrai modèle de perfection mécanique et photographique, où les idées du tailleur italien avaient trouvé une réalisation au-dessus de tout espoir. Au cors de l'année suivante, je dus me rendre en Allemagne, où l'opinion des techniciens était nettement hostile. [...] Ce ne fut qu'après une série de vues faites avec un Sept que les techniciens allemands purent se convaincre des immenses possibilités qui s'ouvraient aux appareils à moteur indépendant. En quelques mois, le marché allemand fut envahi par une quantité de petits appareils automatiques (Akika, Amak, Coco, Kinamo, etc.), dont la plupart ont disparu, sauf le dernier" (Ernesto Cauda, La technique cinématographique, n° 48, décembre 1934).
La technique cinématographique, n° 48, décembre 1934.
Michel Auer, Michèle Ory, Histoire de la caméra ciné amateur, Paris-Genève, Editions de l'Amateur, Editions Big. S.A., 1979, p. 82.
Ernesto Cauda, La technique cinématographique, n° 48, décembre 1934