entraînement du film 35 mm par came battante ; deux débiteurs dentés ; fenêtre réglable ; deux galets presseurs ; coffre en noyer vernis ; manivelle ; niveau à bulle ; compteur de métrage ; poinçon pour pellicule ; obturateur une pâle pour projection ; un magasin pour 100 m de pellicule
Demenÿ Georges
Levallois-Perret, 64 rue Chaptal, 17 Villa Chaptal
Gaumont et Cie, Société L.
Paris, 57 rue Saint-Roch
Demenÿ Georges
Levallois-Perret, 64 rue Chaptal, 17 Villa Chaptal
Gaumont et Cie, Société L.
Paris, 57 rue Saint-Roch
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75 mm Rodenstock (non d'origine) (à l'origine, objectif Zeiss ou Goerz 54 mm)
Ouvert :
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Fermé :
Longueur : 20 cm
Largeur : 27.5 cm
Hauteur : 28.5 cm
Diamètre :
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"Chrono Négatif de Précision (Série II B), appareil de prise de vues avec came G. Demenÿ, breveté SGDG dans les principaux pays, compteur et poinçon à repérer pour pellicules de 20 à 100 mètres de longueur et de 35 millimètres de largeur, perforation universelle à 4 trous. L'appareil complet..., 800 francs" (Catalogue Comptoir général de cinématographie, appareils & accessoires, Paris, L. Gaumont, avril 1904, p. 9).
Cette version comporte la corniche en bois qui figure sur les catalogues Gaumont mais pas sur l'appareil AP-25-3471. Le Chrono Négatif de Précision (Série II B) figure encore dans le catalogue Gaumont de novembre 1910. Il sera remplacé en 1913 au catalogue Gaumont par le Chrono à griffes.
Vendu 800 francs en 1903 (L. Gaumont & Cie, Tarifa general de los Aparatos Cinematograficos y accesorios, Paris, Gaumont, setiembre de 1903, p. 5) et encore en 1907.
"Chrono Négatif de Précision (Série II B). L'appareil complet comprend : le corps de l'appareil avec sa manivelle, un objectif anastigmatique Zeiss monté sur sa planchette avec parasoleil démontable, deux magasins chambres noires avec bobines-axe pouvant contenir chacun 100 mètres de pellicule, un viseur à double effet et à chambre noire, disque obturateur à fente réglable, compteur et poinçon à repérer pour pellicules. Cet appareil d'une précision absolue est en noyer verni. Les boîtes-magasin peuvent recevoir jusqu'à 100 mètres de bande. Ces magasins sont munis chacun d'une bobine-axe. La pellicule sensible à impressionner se place dans une boîte amovible à la partie supérieure de l'appareil et est reçue impressionnée après son passage dans l'appareil dans une deuxième boîte amovible située à la partie inférieure arrière de l'appareil. Les cylindres dentés sont destinés à régulariser l'entraînement de la pellicule dans les perforations de laquelle leurs dents pénètrent ; des compresseurs doubles à galets évidés maintiennent la bande en contact avec les cylindres. Ces derniers ne servent donc qu'à guider la pellicule et non à produire l'entraînement, ce qui évite par suite toute détérioration de la perforation. La came, système G. Demeny, produisant des mouvements d'arrêt et de marche de la pellicule, est étudiée pour donner le meilleur rendement pour la prise de vues. Le couloir est fixe et garni de velours sur toute sa longueur, pour éviter tout flottement de la pellicule. L'obturateur est constitué par deux disques en carton noir se recouvrant plus ou moins. Le viseur à chambre noire de grande dimension reproduit exactement et très clairement l'image que l'on cinématographie. Un compteur placé à l'avant de l'appareil indique à tout instant le nombre de mètres impressionnés. Un dispositif spécial permet de perforer la bande et d'établir ainsi un repère pour reconnaître au développement le commencement et la fin de chaque sujet. Toutes les pièces du mécanisme sont actionnées par des engrenages et mises en marche au moyen d'une manivelle située à l'extérieur de l'appareil. Le réenroulement dans la boîte-magasin inférieure est assuré par une roue dentée et une chaîne. La première manoeuvre, en arrivant sur le terrain, est de préparer l'obturateur. A cet effet, placer le chrono devant soi, et glisser sur la gauche la planchette supportant l'objectif en dégageant au prélable le taquet qui la retient au coffre de l'appareil. L'obturateur se compose de deux cartons avec secteur évidé. En faisant glisser ces deux cartons l'un sur l'autre, on augmente ou l'on diminue l'ouverture de l'obturateur. Une lame d'acier cintrée, maintenue par une vis, évite que cette ouverture ne se dérègle. L'extrémité de la lame d'acier terminée en pointe se déplace devant un cadran portant comme points de repère les chiffres 1,2,3,4. La vitesse normale de prise de vues étant de 16 images par seconde (soit deux tours de manivelle par seconde), on aura les durées d'exposition suivantes : Avec l'ouverture au 1/4 chiffre 1 durée environ 1/64 de seconde. Avec l'ouverture au 1/8 chiffre 2 durée environ 1/128 de seconde. Avec l'ouverture au 1/16 chiffre 3 durée environ 1/356 de seconde. Avec l'ouverture au 1/32 chiffre 4 durée environ 1/712 de seconde. Nous conseillons d'employer la plus grande ouverture possible, à moins de prendre des scènes avec mouvements très rapides et en plein soleil. Il est préférable d'avoir plutôt plus de pose que moins : dans le premier cas, on fait venir avec un développement un peu lent tous les détails. Avant de repousser la planchette et de l'arrêter à fond de course par le taquet, s'assurer du bon fonctionnement par un tour ou deux de manivelle. Après le réglage de l'obturateur, s'assurer de la mise au point de l'objectif. Pour cela placer dans le couloir de l'appareil un petit verre dépoli maintenant par la porte, le côté dépoli tourné vers l'objectif ; puis après avoir enlevé le parasoleil, visser ou dévisser plus ou moins l'objectif dans sa monture jusqu'à ce que l'image reflétée sur le verre dépoli soit d'une netteté absolue ; on fixe alors l'objectif en serrant légèrement la petite vis placée sur le côté. Cette mise au point se fait généralement une fois pour toutes. En effet, étant donné le foyer de notre objectif, toutes les images sont nettes jusqu'à l'infinie, à partir de 5 mètres. Il suffira donc de faire la mise au point sur un objet placé à 5 mètres pour pouvoir prendre la généralité des vues cinématographiques. Nous conseillons aux débutants de se rendre compte sur la glace dépolie des dimensions des personnages. On profitera de l'occasion pour examiner la coïncidence de la vue sur le verre dépoli avec celle donnée par le viseur. On aperçoit sur la droite de la fenêtre un bouton ogival destiné à monter plus ou moins la porte-fenêtre lorsque l'appareil est utilisé pour la projection. Pour l'examen sur le verre dépoli, ce bouton ogival dot être descendu à fond de course. Chargement de la boîte-magasin : on se place dans un laboratoire obscur éclairé seulement par une faible lumière rouge. On enroule la pellicule sur la bobine-axe de façon que la gélatine (côté mat) se trouve à l'intérieur du rouleau et dans le sens indiqué par la figure. En effet, il est indispensable que le côté gélatiné soit tourné vers l'objectif, la pellicule une fois placée dans l'appareil. Placer la bobine-axe dans le magasin en laissant passer le bout de la pellicule par l'ouverture spéciale. Fermer la boîte-magasin et tirer à soi 40 ou 50 centimètres de bande qui serviront pour l'amorçage dans l'appareil. Pousser soigneusement le taquet de la boîte-magasin pour avoir une fermeture parfaite. On peut alors attendre sans crainte le moment propose pour opérer. Placement de la bande dans l'appareil : procéder à ce travail quelques instants avant de prendre la vue. Tenant d'une main le magasin chargé comme indiqué précédemment, introduire de l'autre main l'amorce de la pellicule dans la fente située à la partie supérieure de l'appareil proprement dit. La bande passera d'elle-meme au centre du perforeur et sous le galet en corne ; engager le talon métallique de la boîte-magasin dans les coulisses de la partie supérieure de l'appareil en ayant soin de tirer en même temps l'amorce de la pellicule jusqu'à ce que le magasin soit poussé à fond. On évitera de coincer la pellicule. Cette opération terminée, on aura à sa disposition toute l'amorce. Placer ensuite la pellicule entre le cylindre denté supérieur et son rouleau compresseur. Avant d'engager la pellicule dans le couloir, on fera pivoter la porte sur sa charnière ; cette fenêtre, par l'effet de ressorts, restera ouverte pour la commodité du chargement dès qu'elle aura décrit 45 degrés. Il faut avoir soin de blaireauter les velours pour éviter que les parties solides qu'ils auraient pu retenir rayent les pellicules. Enlever aussi les bouts de poils qui pourraient dépasser dans la fenêtre. Une fois la pellicule engagée dans le couloir, la porte fermée, elle est saisie et passée sous la came. Avant de l'engager sous la came et sur le cylindre denté inférieur, il faut former une boucle de 2 à 3 doigts au-dessus de la fenêtre-porte, c'est à dire entre le cylindre denté supérieur et cette fenêtre-porte. Cette boucle est indispensable pour assurer une traction toujours constante de la pellicule par la came, absolument nécessaire pour obtenir des intervalles régliers entre les images (condition sine qua non pour la stabilité de l'image sur l'écran lors de la projection). Du compresseur du cylindre denté inférieur, la bande est passée sous le galet placé en bas et en avant du cylindre denté, puis engagé dans la fenêtre pratiquée à l'arrière du couvercle de l'appareil. A ce moment on jette un dernier coup d'oeil dans l'appareil ; on vérifie si la porte-fenêtre est bien fermée ; si la pellicule passe bien sous la came, et si la boucle est bien formée au-dessus du couloir. Toutes ces conditions remplies, on ferrme le couvercle de l'appareil et on l'assujetit par les deux crochets latéraux. On engage la pellicule dans la fente de la boîte-magasin, après en avoir tiré le loquet, puis on fait glisser la boîte-magasin dans ses glissières. Dans cette manoeuvre, il faut tirer sur un bout libre de la bande pour éviter le pli qui se formerait entre la boîte-magasin et le couvercle de l'appareil. Une fois la boîte-magasin réecptrice bien enfoncée à fond dans ses glissières, pousser le petit verrou qui se trouve à sa droite sur le couvercle de l'appareil, afin d'éviter que, par un choc quelconque, elle puisse remonter et, par suite, empêcher la bande de passer librement de l'appareil à la boîte-magasin. C'est à ce moment que l'on réunit par la chaîne la roue dentée montée sur l'axe de l'appareil portant la manivelle avec la petite roue dentée indépendante portant le frein que l'on présente sur l'axe de la bobine montée dans la boîte réceptrice. Pour faciliter cette manoeuvre, on ne fait sortir que le bout de l'axe de la bobine de la boîte-magasin puis, une fois les deux pièces engagées, on veille à ce que les deux ergots de la bobine rentrent bien dans les logements de la roue dentée. Enfin, on assemble bobine, roues dentées et frein par une vis à tête moletée. Il reste à amorcer la pellicule sur la bobine de la boîte réceptrice, on y arrive en engageant son extrémité taillée au besoin en pointe arrondie sous le ressort de la bobine et bien à fond. Si le bout libre de la pellicule n'était pas assez long pour bien l'amorcer, l'augmenter en dévidant la boîte-magasin. Dans ces dernières manoeuvres, à partir du moment où la pellicule est engagée sur le cylindre denté inférieur, il faut veiller à ne pas tourner la manivelle dans le mauvais sens, pour ne pas avaler la boucle formée à la partie supérieure de la fenêtre-porte. On fixe le parasoleil de l'objectif, on met à zéro les deux aiguilles du compteur. Prise du motif : après avoir placé l'appareil bien de niveau sur un pied, devant le sujet que l'on veut prendre, on saisit la manivelle de la main droite, et l'on tourne avec une vitesse de deux tours par seconde environ dans le sens de la flèche. La régularité du mouvement est nécessaire, mais elle est facilement acquise par un peu d'habitude. Le viseur permet au dernier moment de s'assurer que le sujet à prendre est bien dans le champ de l'objectif, champ qui est reproduit en vraie grandeur sur la petite glace dépolie. Le déroulement complet d'une pellicule d'environ 20 mètres est obtenu au bout de 125 tours de manivelle à raison de 2 tours à la seconde. Une fois la bande déroulée, ce qui se reconnaît facilement par le bruit de la bande dans l'appareil et par la cessation de l'effort à faire sur la manivelle, on ferme le loquet de la boîte réceptrice, on le recouvre du taquet de sûreté, on pousse de gache à droite le verrou qui maintenait la boîte et l'on retire cette dernière en agissant de bas en haut, la roue dentée à frein ayant été enlevée avant cette manoeuvre. [...] Remise du compteur à zéro : il suffit de prendre chaque aiguille par le bouton la surmontant, et de la faire tourner pour la ramener au zéro. Nettoyage du perforateur : il est nécessaire de temps en temps d'enlever les rondelles produites par la perforation de la pellicule, qui s'accumulent dans le cylindre situé à l'intérieur de l'appareil ; il suffit, pour les enlever, de dévisser le bouchon moleté de ce cylindre-magasin. Tirage des positifs : pour se servir de l'appareil pour le tirage des positifs, se procurer sur place un cône tronqué ayant un mètre de hauteur environ et, comme largeur au sommet, les dimensions de la base de l'appareil ; ce cône devra être percé d'un large trou au milieu pour le passage de la bande négative ; il peut être construit en bois, en zinc, etc. Placer sur le cône l'appareil, se mettre au jour (devant une fenêtre) et tourner la manivelle avec plus ou moins de vitesse suivant l'intensité du négatif. [...] Prix du matériel de prise de vues. Prise de vues : Chrono Négatif de Précision série IIB complet, prix 800 fr., poids 7k500. Boîte-magasin de rechange pour 100 m avec bobine axe, prix 35, poids 0k700. Bobine-axe de rechange, prix 3 fr., poids 0k100. Plate-forme panoramique avec pied, prix 200 fr., poids 7k225. Pied ordinaire avec tablette rigide, 60 fr., poids 5k500. Sac toile talonné cuir, pour le chrono série IIB et 3 boîtes-magasin, prix 50 fr., 3 k. Sac toile talonné cuir, pour 4 boîtes-magasin, 30 fr., 0k750. Etui toile talonné cuir, pour le pied ordinaire avec plate-forme, 30 fr., 1k750. Prix du jeu d'accessoires (non compris le cône en bois), 60 fr., 1k500. Machine à tirer spéciale pour édition avec table, dynamo 110 v., courant continu, rhéostat, commutateur, 650 fr. [...] Pellicules sensibles : Négative, perforation américaine à quatre trous par image, avec boîte en zinc, le mètre, 1 fr. Positive, perforation américaine à quatre trous par image, avec boîte en zinc, le mètre, 1 fr. Tirage d'un positif, d'après un négatif fourni, développement du négatif et pellicule comprise, le mètre, 1 fr." (Société des Etablissements Gaumont, Tarif général de cinématographie, Paris, L. Gaumont, octobre 1907, p. 11-13).
L. Gaumont & Cie, Tarifa general de los Aparatos Cinematograficos y accesorios, Paris, Gaumont, setiembre de 1903, p. 5.
Comptoir général de cinématographie, appareils & accessoires, Paris, L. Gaumont, avril 1904, p. 9-11.
L. Gaumont & Cie, October, 1904, The Chrono Demeny System Patent "King of Bioscopes", London & Paris, L. Gaumont & Cie, 1904, p. 26-31.
Société des Etablissements Gaumont, Tarif général de cinématographie, Paris, L. Gaumont, octobre 1907, p. 11-13.
Société des Etablissements Gaumont, Cinématographie, Paris, imp. Lahure, novembre 1910, p. 11-17.