Catalogue des appareils cinématographiques de la Cinémathèque française et du CNC

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Caméra réversible film 17,5 mm

N° Inventaire : AP-20-3445

Collection : La Cinémathèque française

Catégorie d'appareil : Prise de vues cinématographiques

Nom du modèle : Cinétype Mollier

Lieu de fabrication : Paris, France

Année de fabrication : 1922

Brevet : Société anonyme des établissements Mollier, brevet n° 593 543, déposé le 25 avril 1924, délivré le 29 mai 1925, "Appareil cin... +

Fiche détaillée

Type de l'appareil

entraînement du film 17,5 mm par une griffe ; un débiteur à dents latérales ; emplacement intérieur pour un magasin métallique ; obturateur deux pales ; débiteur et récepteur ; boîtier aluminium ; manivelle (cassée) ; compteur de mètres ; viseur et pointeur

Auteurs

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Fabricants

Mollier & Cie, Etablissements Etienne
Paris, 20 rue Félicien-David (usines)

Utilisateurs

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Distributeurs

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Sujet du modèle

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Objectif

Anastigmat I. 3.5, F = 25 Optis Paris n° 10 958

Taille de l'objet

Ouvert :
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Fermé :
Longueur : 12 cm
Largeur : 9.5 cm
Hauteur : 18.5 cm

Diamètre :
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Taille de la boîte de transport

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Remarques

Prototype de caméra 17,5 mm par Etienne Mollier, donné par celui-ci à Jean Vivié qui en publie une image dans le Bulletin de l'AFITEC, n° 23, 1963, p. 4.

"Né le 28 décembre 1876 à Saint-Laurent-du-Pont (Isère), décédé en 1962, venu travailler à Paris en 1900 chez Secrétan, Etienne Mollier s'installa ensuite à son compte dans le domaine de la photographie et de la projection. Il a été réalisateur du fameux appareil "Cent vues", enregistrant 100 photographies 18x24 mm sur film 35 mm, quatorze ans avant le lancement du Leica. Il a voulu lancer le cinéma d'amateur en 1920 avec son Cinétype, utilisant la pellicule 35 mm coupée en deux. N'ayant pas connu le succès que méritaient ces réalisations (peut-être trop en avance pour leur époque ?), il se consacra à la projection fixe appliquée à l'enseignement, à partir des vues 18 x 24 mm de son Cent Vues et réalisa les diascopes, épiscopes et épidiascopes qui sont, aujourd'hui, universellement employés" (Bulletin de l'AFITEC, n° 23, 1963, p. 4).

"Mon Cinétype est mentionné dans l'ouvrage de Coissac, Histoire du Cinématographe, qui fort désobligeamment écrit "d'après l'idée d'un constructeur allemand M. Sinhof", alors que j'ignorais complètement l'existence de ce constructeur et de son appareil" (Etienne Mollier, témoignages à Jean Vivié).

"1922 : le format réduit Cinétype. Toujours désireux de pouvoir répandre dans le public et vulgariser l'emploi de la cinématographie parmi les amateurs, je cherchai à établir un appareil de format réduit, l'emploi du film 35 mm se révélant coûteux et exigeant des appareils volumineux. Je résolus la question en coupant en deux dans le sens de la longueur le film 35 mm, dont j'utilisai seulement une rangée de perforations. Je construisis pour cela une petite machine à couper, où le film était cisaillé par deux mollettes. Mon appareil, que j'appelai le Cinétype, était à la fois caméra de prise de vues et projecteur. La caméra était une boîte en aluminium, l'entraînement se faisait par griffes ; des chassis de métal permettaient le chargement en plein jour. Elle se transformait en appareil de projection en recevant différents accessoires : un support inférieur avec bobine réceptrice, un support de bobine supérieur se montant sur la boîte, des fentes avec volets pour l'entrée et la sortie du film. Une petite lanterne avait sa place dans la boîte, à la place du chassis" (Etienne Mollier, propos recueilli par Jean Vivié).

Bibliographie

Bulletin de l'AFITEC, n° 23, 1963, p. 4.

Etienne Mollier, Mémoires d'un inventeur, de la photographie 35 mm au rétroprojecteur, 1876 - 1962, Paris, L'Harmattan, 2009.