Catalogue des appareils cinématographiques de la Cinémathèque française et du CNC

Type de l'appareil

boîtier en fer et bois gainé de cuir ; entraînement du film 15 mm à perforations centrales par came battante ; un débiteur denté ; emplacement intérieur pour une bobine débitrice et une bobine réceptrice de 5 mètres de longueur ; moteur à ressort ; viseur ; manivelle

Auteurs

Gaumont et Cie, Société L.
Paris, 57 rue Saint-Roch

Fabricants

Gaumont et Cie, Société L.
Paris, 57 rue Saint-Roch

Utilisateurs

Gaumont et Cie, Société L.
Paris, 57 rue Saint-Roch

Distributeurs

Gaumont et Cie, Société L.
Paris, 57 rue Saint-Roch

Sujet du modèle

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Objectif

double rectiligne Darlot à diaphragmes et foyer fixes 25 mm pour la prise de vues et la projection

Taille de l'objet

Ouvert :
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Fermé :
Longueur : 10 cm
Largeur : 19 cm
Hauteur : 22 cm

Diamètre :
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Taille de la boîte de transport

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Remarques

Etiquette "L. Gaumont et Cie 57 rue Saint-Roch Paris". Collection Will Day.

"Le Chrono de poche automatique se compose de deux parties, le chrono proprement dit et le moteur à mouvement d'horlogerie. Ces deux parties peuvent être séparées ou accouplées facilement. Pour ce faire, présenter la partie cylindrique du moteur, qui fait saillie, devant le logement de l'arbre de la manivelle. Si les deux pièces ne s'engagent pas facilement l'une dans l'autre, faire pivoter le chrono sur la saillie du moteur jusqu'à l'entrée parfaite ; cette opération est très simple et se fait instantanément. Pour fixer le moteur au chrono, engager la manivelle dans le logement supérieur du moteur et tourner quelques tours, en poussant, pour forcer une vis intérieure à prendre dans l'écrou du chrono. Cette même manivelle sert aussi à remonter le moteur et à faire fonctionner le chrono seul dans le cas de la commande à la main. [...] L'obturateur est constitué par un disque de carton noir présentant un secteur évidé. Ce disque tourne à raison d'un tour par image [...]. Le Chrono est livré avec deux disques obturateurs : l'un à petite ouverture pour la prise de vues, l'autre pour la projection. Pour changer un disque il suffit, après avoir enlevé la planchette de l'objectif, de retirer la rondelle en acier bleui qui maintient le disque en place. [...] L'appareil est livré avec un objectif double rectiligne d'environ 25 mm de foyer et servant également pour la prise des vues et pour la projection (sur demande, nous pouvons fournir des objectifs plus lumineux, marque Zeiss-Krauss par exemple). Pour la prise des vues, l'objectif doit être muni de son diaphragme. La mise au point sur l'infini, réglée à l'atelier, correspond à la position de l'objectif lorsqu'il est enfoncé à fond dans sa monture ; néanmoins, on pourra vérifier cette mise au point en plaçant une bande de papier calque, bien tendue dans le couloir. [...] Appareil simple, dans un étui en mouton doublé velours, avec manivelle, bobine réceptrice, objectif double rectilinéaire servant pour la prise des vues et la projection, disque obturateur de rechange, accompagné d'un support à deux axes pour le tirage des positifs, 150 fr. Appareil automatique [...] avec moteur à mouvement d'horlogerie, 225 fr. Moteur à mouvement d'horlogerie pouvant s'adapter à tout appareil simple, 75 fr. Pellicules négatives ou positives, non impressionnées, perforées, la bande de 5 mètres donnant 500 images, garnie de papier noir à ses deux extrémités montée sur une bobine à joues métalliques, protégée par un ruban de moleton, le tout renfermé dans une boîte ronde : 3,50 fr. Positives impressionnées, la bande : 5 fr. Colle spéciale pour souder les bandes, le flacon, 1,50 fr. [...] Devis d'un matériel complet de Chrono de Poche pour prise des vues & projections : comprenant : 3 bandes négatives sensibles perforées ; 3 bandes positives sensibles perforées ; 1 cadre à développer en nickel pur ; 3 cuves en carton pour trempage, développement, fixage ; 1 cuve à lavage verticale ; 1 dose développateur tout préparé ; 1 dose fixateur concentré ; 1 poste de projection ; 1 matériel d'éclairage, socle, support pour bec Auer ou pour lampe à incandescence ; 1 bobinoir. Avec chrono de poche simple : 290 fr. Automatique : 365 fr" (La Mise au point, Paris, Gaumont, n° 7, juin 1900, p. 1-6).

"De même que les appareils ordinaires ont été d'abord lourds et encombrants pour devenir ensuite de plus en plus réduits jusqu'à constituer l'appareil de poche, le cinématographe tend de plus en plus à réduire son volume et son poids... ainsi que son prix. C'est dans l'exécution du cliché plus encore que dans l'achat de l'appareil que la question de prix peut intervenir, car pour les modèles courants une bande négative coûtant toujours environ 30 francs on y regarde à deux fois avant de choisir un sujet ; d'autant qu'il faudra ensuite faire un positif qui coûtera à peu près le même prix. [...] M. Gaumont a créé un modèle très réduit du chronophotographe Demenÿ, qui permet d'obtenir des résultats dont le prix est d'environ le dixième de celui dont nous parlions plus haut. Le mécanisme de l'appareil est identiquement le même que celui des modèles de dimension plus grande : nous y retrouvons les bobines servant de magasin à la pellicule, l'une au départ, l'autre à l'arrivée ; la came qui constitue le brevet Demeny et permet l'arrêt de la pellicule pendant un instant derrière l'objectif ; la roue dentée agissant toujours sans traction sur une partie lâche amenée par cette came ; la fenêtre qui se rabat sur la bande pour la meintenir en place et permet de l'éclairer par derrière lorsqu'on fait de la projection ; enfin tous les détails de mécanisme qui font du chronophotographe l'excellent appareil que l'on connaît. [...] La pellicule n'a plus que 5 m de long, cependant comme les images n'ont qu'un cm de haut, il y en a encore 500 par bande, ce qui est suffisant pour reconstituer une scène animée. L'appareil est muni d'un viseur et il se met en mouvement au moyen d'une manivelle ; mais on a voulu éviter même la peine de tourner celle-ci et on peut la remplacer par un mouvement d'horlogerie qui met en action le mécanisme. [...] Pour obtenir une puissance suffisante il a fallu avoir recours à un ressort d'assez grande dimension et l'ensemble du mouvement d'hrologerie a necessité une boîte presque aussi volumineuse que l'appareil lui-même ; mais elle en est complètement indépendante et se monte ou se démonte instantanément au moyen d'une seule vis. [...] Si l'on ne veut pas faire de projection on n'a qu'à replacer la bande positive dans l'appareil comme s'il s'agissait de prendre un cliché, puis laisser la porte ouverte en dirigeant la fenêtre vers la lumière et mettre l'oeil à l'objectif. On aura soin auparavant d'enlever le diaphragme de celui-ci et de remplacer l'obturateur ordinaire par un autre à ouverture plus échancrée [...]. Le tirage des positifs se fait en emplyant l'appareil qui a servi à faire le négatif [...]. Pour la projection sur écran, on dispose le condensateur d'une lanterne à projection de façon à concentrer toute la lumière sur la fenêtre rabattue sur la bande. Si on dispose de la lumière électrique, on peut en obtenir de 1m2 et même davantage" (G. Mareschal, "Le chrono de poche", La Nature, n° 1426, 22 septembre 1900, p. 271-271).

Bibliographie

L. Gaumont et Cie, Tarif général des appareils, fournitures et nouveautés photographiques, Paris, Gaumont, novembre 1900, p. 136.

Annuaire général et international de la photographie, Paris, 1901-1902, pp. 17-18.

La Photographie française, n° 33, 1er septembre 1900.

G. Mareschal, "Le chrono de poche", La Nature, n° 1426, 22 septembre 1900, p. 271-271.

La Mise au point, Paris, Gaumont, n° 7, juin 1900, p. 1-6.