Catalogue des appareils cinématographiques de la Cinémathèque française et du CNC

Type de l'appareil

entraînement du film 9,5 mm par une griffe ; moteur à ressort ; emplacement intérieur pour un chargeur métallique 9,5 mm type S pour 6 mètres de film ; sélecteur de vitesse 8, 16, 24, 32 images seconde ; image par image ; compteur métrique ; compteur images ; table d'exposition sur la porte ; viseur à champs multiples et correcteur de parallaxe ; poignée cuir ; manivelle pour marche arrière ; un objectif supplémentaire Som Berthiot Paris n° 901779 Cinor C 1:3 F = 50 ; un filtre Ercsam en boîte carton ; une sacoche de transport Ercsam en cuir marron

Auteurs

Informations non disponibles

Fabricants

Som Berthiot Société d'optique et de mécanique de haute précision
Paris, 125 bd Davout

Ercsam
Compiègne, 50 rue Jeanne-d'Arc

Utilisateurs

Informations non disponibles

Distributeurs

Ercsam
Paris, 221 rue Lafayette.

Sujet du modèle

Informations non disponibles

Objectif

Som Berthiot Paris n° A66810 Cinor C 1:1,9 F = 20 Som Berthiot Paris n° 901779 Cinor C 1:3 F = 50

Taille de l'objet

Ouvert :
Informations non disponibles

Fermé :
Longueur : 13 cm
Largeur : 8 cm
Hauteur : 13.5 cm

Diamètre :
Informations non disponibles

Taille de la boîte de transport

Longueur : 13 cm
Largeur : 25 cm
Hauteur : 14.5 cm

Remarques

Marques "Camex Ercsam Made in France" ; "Type Vu n° n° 21 812".

"La Camex est remarquable par sa simplicité. Elle n'exige aucune connaissance particulière de la cinématographie et tout amateur, même débutant, réussira de très bons films dès les premières prises de vues. Son principal perfectionnement, "l'auto-chargeur", permet la mise en place rapide du film [...]. Remonter le mécanisme en tournant la clé bien à fond, dans le sens des aiguilles d'une montre. Ce mécanisme est prévu pour entraîner normalement 6 mètres de film. Néanmoins, il est recommandé de remonter le ressort après chaque scène afin d'éviter toute surprise en cours de prise de vues. Avant le chargement pour la Camex type V.U. mettre obligatoirement le compteur d'images et le compteur métrique à 0. Ouvrir la Camex en poussant vers le haut le bouton, qui est ainsi prête à être chargée. Avec les "auto-chargeurs" préalablement garnis de film, le chargement de la Camex s'effectue instantanément en plein jour. Cependant il faut éviter de manipuler les chargeurs au soleil et de les sortir avant l'emploi. [...] En cours de prise de vues sur les Camex type V.U. un top sonore signale à l'opérateur le passage du compteur d'images à 0. [...] Les Camex type G.S. et V.U. sont étalonnées pour fonctionner aux fréquences de huit, seize, vingt-quatre ou trente-deux images par seconde. La fréquence normale de prise de vues est de seize images par seconde et, sauf cas particuliers, on opère toujours à cette vitesse. [...] Les Camex type V.U. possèdent un correcteur de parallaxe optique placé à l'avant du viseur. Il rectifie avec précision la visée de 0m50 à l'infini par rotation de deux lames prismatiques traitées. Ce réglage est obtenu en juxtaposant dans le cadre de lecture de la bague avant les chiffres gravés indiquant la distance utilisée soit : infini, 2 m, 1 m et 0m50. Pour ce faire utiliser les deux petits leviers solidaires de la bague. [...] Pour permettre certains effets cinématographiques (truquages, surimpressions, fondus enchaînés), il a été prévu un retour en arrière par manivelle sur les Camex types G.S. et V.U. Boucher l'objectif, engager la manivelle sur l'axe et la tourner dans le sens des aiguilles d'une montre suivant la flèche. Chaque tour de manivelle, indiqué par un signal sonore, remonte une image. On peut ainsi remonter en arrière un maximum de 50 images ; toutefois il est indispensable, pour éviter tout bourrage, de ne remonter le film qu'après avoir passé au moins 2 m au début du chargeur. Sur les Camex type V.U., le compteur d'images et le compteur métrique couplés décomptant en marche arrière, indiquent toujours exactement la position du film quelles que soient les manoeuvres. Prise de vues continue : sur les Camex type G.S. et V.U. ce dispositif permet à l'opérateur de figurer sur le film. Mettre l'appareil sur pied, déclencher le mécanisme et tourner d'un quart de tour vers l'avant le bouton de telle sorte que les deux points rouges soient en face l'un de l'autre. Le mécanisme reste ainsi embrayé, l'opérateur peut alors rentrer dans le champ de prise de vues" (9,5 Camex Ercsam, Compiègne, s.d.).

"Légère, de dimensions réduites, en alliage fondu sous pression, givrée havane, la Camex 9,5 est d'un chargement simple et instantané au moyen de l'auto-chargeur spécial de 9 ou 12 m. de film. Elle est équipée avec objectifs bleutés 2,5, 1,9 ou 1,5 à baïonnette, interchangeables. Quatre vitesses variables de 8, 16, 24 et 32 images à la seconde. Viseur à champs multiples pour objectifs de 10-20 et 50 mm de foyer et permettant l'addition d'une lentille spéciale pour objectifs à long foyer de 75, 100 et 145 mm. Correcteur de parallaxe efficace pour tous les objectifs. Marche arrière par manivelle permettant les fondus-enchaîné. Prise vue par vue et prise continue. Blocage de sécurité. Table de pose gravée" (Ercsam 9,5 et 8 mm, caméras, projecteurs, accessoires, s.d.)

"Robert Mascré (1903-1985), négociant photographe à Compiègne dans les années trente, se lance dans la fabrication du matériel cinéma en 1937 avec le projecteur Senior. Pendant l'Occupation, il conçoit une caméra 9,5. En 1946, il fonde la SARL Ercsam (anagramme de Mascré), 63 avenue Phlippe-Auguste, Paris, et lance sa caméra (inspirée de la National de Pathé) sous le nom de Camex. Ercsam se transforme en société anonyme (1949) et déménage au 221 rue Lafayette, Paris Xe. Dans les catalogues de 1948, la Camex est livrable en 4 versions : DS et ES (les successeurs de la Camex B), et G.S et H.S., deux nouveaux modèles avec nouveau boîtier injecté par Aluvac et recevant la gamme d'objectifs à baïonnette spécifique Ercsam. [...] 1955 voit la création de la première caméra 8 mm à visée reflex continue (l'entreprise comprend alors plus de 130 personnes) et en 1960, la première à contrôle d'exposition TTL. Les Camex 9,5 n'auront jamais de version reflex et leur production cessera au début des années soixante. En 1962, Robert Mascré s'associe à Pathé-Cinéric pour former EPC dont il prend la direction. A partir de 1965, les Auto Camex Reflex-8 sont rebaptisées Pathé Royal ou Impérial. En 1968, EPC cesse la fabrication des caméras Ercsam, mais celle-ci est reprise encore quelque temps par Formoflash" (Patrice-Hervé Pont, Jean-Loup Princelle, 50 ans de caméras françaises, Ondreville sur Essonne, France, 2007, p. 60).

Bibliographie

9,5 Camex Ercsam, Compiègne, Ercsam, s.d.

Ercsam 9,5 et 8 mm, caméras, projecteurs, accessoires, s.d.

Patrice-Hervé Pont, Jean-Loup Princelle, 50 ans de caméras françaises, Ondreville sur Essonne, France, 2007, p. 60.