Catalogue des appareils cinématographiques de la Cinémathèque française et du CNC

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Caméra film 8 mm, 9,5 mm ou 16 mm (accessoire de)

N° Inventaire : AP-97-1950

Collection : La Cinémathèque française

Catégorie d'appareil : Prise de vues cinématographiques

Nom du modèle : Simplifilm

Numéro de fabrication : n° 1194

Lieu de fabrication : Compiègne, France

Année de fabrication : À partir de 1951

Brevet : B.F. n° 977.089, 20 juin 1942 B.F. n° 977.808, 17 novembre 1942 ("Dispositif adaptable aux appareils de prise de vues cinémat... +

Fiche détaillée

Type de l'appareil

deux objectifs et jeu de lentilles rectangulaires disposés dans trois boîtes en métal rectangulaires avec deux soufflets ; soufflets réglables en longueur ; plate-forme en métal ; bras pour visser la caméra ; viseur à prisme

Auteurs

Dufour Achille P.
Paris

Fabricants

Ercsam
Compiègne, 50 rue Jeanne-d'Arc

Utilisateurs

Dufour Achille P.
Paris

Distributeurs

Informations non disponibles

Sujet du modèle

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Objectif

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Taille de l'objet

Ouvert :
Informations non disponibles

Fermé :
Longueur : 47 cm
Largeur : 15 cm
Hauteur : 15 cm

Diamètre :
Informations non disponibles

Taille de la boîte de transport

Informations non disponibles

Remarques

Marque : "Ercsam Simplifilm. Breveté S.G.D.G. Licence Amateurs A.P. Dufour. Usage professionnel interdit. Professional use prohibited. A.D. 1194" ; "Simplifilm. Procédé A.P. Dufour".

"Appareil universel de trucages. Permet à l'amateur cinéaste de transposer une scène quelconque dans un décor de son choix par l'adjonction de simples photographies 6 x 9 découpées, placées devant la caméra. Le résultat obtenu est parfait et il est impossible de déceler le trucage. Il n'est pas de décor, si riche soit-il, qui ne soit à sa disposition et il peut filmer ses personnages sur la scène de l'Opéra, devant les Pyramides ou en tel lieu qui lui plaise. (...) Il permet également de réaliser des titres de toutes sortes (...). Le Simplifilm comprend un système optique transposant les personnages réels filmés sur le plan de la photo découpée, placée à l'intérieur. La caméra, dont la mise au point est corrigée, enregistre l'ensemble. Un viseur facilite la composition 'photodécoupée et personnage réels' en proportions et en valeur" (Notice Ercsam Paris 8 mm, 9,5 mm, 16 mm, Compiègne, s.d.).

Appareil mis au point par Dufour, ingénieur chez Debrie. 1941 : première utilisation du procédé dans le film Croisières sidérales d'A. Swobada. Licence exclusive du 3 juin 1942 (définitive le 9 décembre 1942) à Henri Mahé (décorateur de Gance). Licence cédée aux studios Saint-Maurice le 31 décembre 1943. Licence cédée à Gaumont le 15 janvier 1944. Procès avec Gance. Acquis par Sol Lesser (producteur des Tarzan) pour la Paramount en 1950/1951 et rebaptisé "Vitascope". Pas de commercialisation avant 1950. Communication de la version amateur du Simplifilm fabriquée par Ercsam à la réunion technique de l'AFITEC, le 30 juin 1950. Modèle encore livré en 1957 (Ciné-Amateur, mars 1957).

Bibliographie

Notice Ercsam Paris 8 mm, 9,5 mm, 16 mm, Compiègne, s.d.

A. Dufour, "Le dispositif 'Simplifilm' et sa nouvelle version amateur", Bulletin de l'AFITEC, n° 9, 1951, pp. 4-7.

A. Dufour, "Les truquages à la prise de vues par le Simplifilm", Ciné-Amateur, avril 1952, pp. 16-18.

André Dantrelle, "Nouvelles applications du Simplifilm", Ciné-Amateur, juin 1953.