Caméra film 60 mm non perforé
N° Inventaire : AP-95-1774
Collection : La Cinémathèque française
Catégorie d'appareil : Prise de vues cinématographiques
Nom du modèle : Appareil à séries photographiques ; chronophotographe
Lieu de fabrication : Paris, France
Année de fabrication : 1894
Brevet : Georges Demenÿ, B.F. n° 233 337, 10 octobre 1893 (certificat d'addition du 27 juillet 1894) : "Appareil destiné à prendre des... +
Copyright photo : Dabrowski Stéphane
Fiche détaillée
Type de l'appareil
entraînement du film 60 mm non perforé par came battante excentrique ; bobine débitrice et réceptrice ; pignons hélicoïdaux ; deux freins pour serrer le film ; volet obturateur (à deux lames d'acier réglables) disposé sur un disque métallique rotatif et s'ouvrant par pression d'un bouton ; manivelle ; une bobine en aluminium ; deux bobines laiton avec amorce
Auteurs
Demenÿ Georges
Paris
Fabricants
Otto Lund
Paris, 6 place de la Sorbonne
Utilisateurs
Demenÿ Georges
Paris
Distributeurs
Informations non disponibles
Sujet du modèle
Informations non disponibles
Objectif
absent
Taille de l'objet
Ouvert :
Informations non disponibles
Fermé :
Longueur : 12 cm
Largeur : 30 cm
Hauteur : 29 cm
Diamètre :
Informations non disponibles
Taille de la boîte de transport
Informations non disponibles
Remarques
Etiquette au dos : "Appareil à séries photographiques Bte S.G.D.G. de G. Demenÿ".
Dans le brevet du 10 octobre 1893, Demenÿ décrit d'abord un système à bobine excentrique pour faire avancer la pellicule par intermittence. Mais au fur et à mesure que le film s'enroulait autour de la bobine, le diamètre augmentait et la vitesse d'entraînement variait. Dans le certificat d'addition du 27 juillet 1894, Demenÿ imagina alors de remplacer la bobine excentrique par la came battante - une tige de fer disposée de manière excentrée sur un plateau rotatif, entre les deux bobines qui contiennent le film 60 mm. Demenÿ avait trouvé une méthode plus efficace - pour l'équidistance des images - que celle de Marey. Avec cette caméra, Demenÿ put prendre son indépendance vis à vis du physiologiste et exploiter la chronophotographie avec Ludwig Stollwerck et William Gibbs-Clarke (la Société du Phonoscope 1892 - 1895). Il put aussi tourner un bon nombre de films - dont un bon nombre est conservé à la Cinémathèque française. Le système à came battante sera utilisé par Léon Gaumont et par une grande majorité de projectionnistes, jusqu'en 1914.