Catalogue des appareils cinématographiques de la Cinémathèque française et du CNC

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Caméra film 35 mm

N° Inventaire : CNC-AP-96-60

Collection : Centre national du cinéma et de l'image animée

Catégorie d'appareil : Prise de vues cinématographiques

Numéro de fabrication : n° 2

Lieu de fabrication : Paris, France

Année de fabrication : 1896

Brevet : Alphonse Darras, brevet d'invention n° 257 131, déposé le 10 juin 1896, délivré le 25 septembre 1896, "perfectionnements appo... +

Fiche détaillée

Type de l'appareil

entraînement du film 35 mm par débiteur denté intermittent contenant une croix à dix branches s'engrenant à l'intérieur de dix emplacements creux d'une roue placée à l'intérieur du débiteur denté ; deux bobines intérieures ; trois rouleaux guides ; velours noir intérieur ; une manivelle ; poignée ; boîtier en bois ciré et à deux portes

Auteurs

Darras Alphonse
Paris, 123 boulevard Saint-Michel

Fabricants

Alphonse Darras
Paris, 123 boulevard Saint-Michel

Utilisateurs

Darras Alphonse
Paris, 123 boulevard Saint-Michel

Distributeurs

Informations non disponibles

Sujet du modèle

Informations non disponibles

Objectif

2,5 cm de diamètre (non d'origine)

Taille de l'objet

Ouvert :
Informations non disponibles

Fermé :
Longueur : 24.5 cm
Largeur : 22 cm
Hauteur : 35.5 cm

Diamètre :
Informations non disponibles

Taille de la boîte de transport

Informations non disponibles

Remarques

Gravé sur le bâti en fonte : "123 boul. St-Michel. A Darras. Paris". Le numéro 2 est inscrit au crayon sur la porte arrière.

"Alph. Darras, ingénieur-constructeur, 123 bd Saint-Michel, Cinématographe (bté SGDG), seul appareil ne déchirant pas la pellicule et permettant de prendre de 1500 à 1800 photographies à la minute. Perforeuse pour pellicule (brev. sgdg). Appareil pour tirer les positifs et tous les accessoires" (Annuaire du commerce, 1897). Alphone Darras a repris l'ancienne maison E. Deschiens et se spécialise à la fin du XIXe siècle et au début du XXe siècle dans les appareils de précision, matériel télégraphique et téléphonique, tachymètres, tachygraphes.

Le système d'entraînement de la pellicule proposé par Darras évoque celui utilisé précédemment par Louis Augustin Le Prince.

"Cette science nouvelle basée sur la reproduction instantanée des différentes phases d'un mouvement ou d'un ensemble de mouvements a particulièrement besoin pour obtenir une reproduction fidèle d'appareils précis, qui prennent l'image du corps en mouvement, le suivent dans sa marche et par une juxtaposition successive de ces images suivant les positions saisies, forment l'ensemble du mouvement. On comprend que pour obtenir un résultat parfait et donner à l'oeil l'illusion du mouvement, il faut que la juxtaposition de chacune des images dans le passage rapide devant l'objectif ne soit pas troublée par des mouvements indécis ou flottants qui déformeraient l'image, il faut que l'oeil puisse embrasser l'image, la saisir, aussi un temps d'arrêt entre chaque passage est-il nécessaire, ce temps est excessivement court et proportionnel d'ailleurs à la rapidité du mouvement, ce temps d'arrêt est en outre indispensable pour la prise de chacun des clichés. Les appareils que nous avons construits sont donc faits pour diriger la bande pellicule dans toutes ses phases tant pour la prise de vues photographiques que pour leur projections sur un écran quelconque. [...] Le tambour est la partie principale de l'appareil, car c'est lui qui détermine les mouvements successifs de la pellicule en les coordonnant, il se compose : 1) D'un tambour denté proprement dit, fou sur son axe, portant latéralement une couronne à encoches dans lesquelles viennent engrener successivement les ou la dent d'un levier conduit par un excentrique. 2) D'une autre couronne placée sur la face inverse à encoches triangulaires dans lesquelles pénètre un verrou sous l'action d'une came. Ce dernier dispositif mécanique a pour but d'immobiliser le tambour pendant le temps que met la dent à passer d'une encoche à l'autre ou l'excentrique à exécuter le tout ou partie de ses mouvements" (Alphonse Darras, brevet d'invention n° 257 131, déposé le 10 juin 1896, délivré le 25 septembre 1896, "perfectionnements apportés à la cinématographie").