entraînement du film 35 mm par une griffe, deux contre-griffes ; presseur intermittent ; un débiteur denté ; caisson insonorisateur ; moteur électrique TRI n° 820 incorporé ; deux magasins débiteur et récepteur 300 mètres ; compteur de métrage ; compteur de vitesse ; poinçon ; cadrage directement sur pellicule, sur verre dépoli ou par viseur optique ; mise au point par loupe de visée sur film ou sur verre dépoli ; viseur optique
Méry Jean
Paris
Coutant André
Paris, 3 bis villa Flore
Mathot Jacques
Paris
Eclair, Société des Etablissements
Paris, 12 rue Gaillon
Méry Jean
Paris
Coutant André
Paris, 3 bis villa Flore
Mathot Jacques
Paris
Eclair, Société des Etablissements
Paris, 12 rue Gaillon
Informations non disponibles
Apochromat Kinoptik Paris 1/2 F = 18 mm n° 40 254
Ouvert :
Informations non disponibles
Fermé :
Longueur : 72.5 cm
Largeur : 38 cm
Hauteur : 55 cm
Diamètre :
Informations non disponibles
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Marque métallique : "Eclair".
Cette première version du futur Camé 300 a été développée en 1937-1939 sous le nom de Caméréclair-Studio. C'est une nouvelle version du Caméréclair-Radio de 1932, mais sans le système d'inscription du son sur double pellicule. Le Caméréclair Studio, décrit en 1939, est proposé en 1947. Le Camé 300, qui l'améliore encore, est commercialisé en 1952.
"Le Cercle technique du cinéma a présenté le nouveau Caméréclair-Studio, une merveille de précision mécanique et de perfection. Le Cercle technique du cinéma a, tout dernièrement, organisé à la Maison des Centraux la première présentation du nouveau Caméréclair-Studio encore inconnu de tous. Cette présentation fut faite par M. Robert Laurent, des Etablissements cinématographiques Eclair, assisté de M. Maurice Dalotel qui a réalisé cet appareil sous la direction de J. Méry, le constructeur bien connu des Caméréclairs. Le nouveau Caméréclair-Studio possède des améliorations nombreuses et incontestables sur le modèle précédent. Ces perfectionnements, nous dit M. Robert Laurent, ont été apportés à l'appareil grâce aux observations et aux critiques formulées par les opérateurs qui ont utilisé le précédent modèle, et pour satisfaire aux désirs exprimés par les usagés. La qualité primordiale du nouveau Caméréclair-Studio est d'être absolument silencieux. Il permet en effet de réaliser des prises de vues sonores sans qu'à aucun moment le bruit du fonctionnement ne soit enregistrable par le micro, même dans le cas des gros plans les plus rapprochés. Une autre nouveauté est l'adaptation d'un viseur optique dont la parallaxe est automatiquement corrigée pour toutes les distances de mise au point et pour tous les foyers. Ce viseur est appelé à rendre les plus grands services, les opacités croissantes des émulsions permettant de moins en moins de faire la mise au point et le cadrage directement sur le film. Cependant, on a laissé subsister sur le nouveau Caméréclair-Studio la possibilité de faire ce réglage aussi bien sur film que sur dépoli, grâce à une loupe de mise au point d'un nouveau modèle, encore plus lumineuse et plus précise que l'ancienne. Une grande innovation chez Eclair est la commande de mise au point universelle, avec graduation commune à tous les objectifs employés. Pour la commodité de la prise de vues, il existe sur l'appareil trois cadrans de mise au point, placés à l'arrière et sur le côté, d'une visibilité parfaite. La commande des diaphragmes se fait aussi à l'aide d'un bouton extérieur sur une graduation unique pour tous les foyers. L'obturateur ouvrant jusqu'à 180° peut être commandé en marche de l'extérieur également, permettant ainsi de réaliser les fondus. Le mécanisme est resté le même que celui du Caméréclair-Studio précédent, avec griffe, contre-griffe, presseur intermittent, anti-mourreur de marche avant et marche arrière. La porte unique de l'appareil a été considérablement agrandie : elle dégage entièrement tout le mécanisme et permet ainsi un chargement rapide avec la plus grande aisance" (La Cinématographie française, n° 1056, 27 janvier 1939).
La Cinématographie française, n° 1056, 27 janvier 1939.
Le Film, n° 37, 28 mars 1942.
La Cinématographie française, n° 1206, 3 mai 1947.
Annuaire général de la Cinématographie, Paris, 1937, p. 290.