Catalogue des appareils cinématographiques de la Cinémathèque française et du CNC

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Caméra film 35 mm

N° Inventaire : CNC-AP-96-216

Collection : Centre national du cinéma et de l'image animée

Catégorie d'appareil : Prise de vues cinématographiques

Nom du modèle : Caméra type professionnel (mécanisme de)

Numéro de fabrication : n° 1186

Lieu de fabrication : Paris, France

Année de fabrication : À partir de 1908

Fiche détaillée

Type de l'appareil

entraînement du film 35 mm par deux griffes ; came triangulaire ; disque à rampe ; deux débiteurs dentés ; obturateur une pale ; viseur à lentille et prisme

Auteurs

Informations non disponibles

Fabricants

Pierre Victor Continsouza
Paris, 9 rue des Envierges

Etablissements Pierre Victor Continsouza
Paris, 403 rue des Pyrénées

Utilisateurs

Informations non disponibles

Distributeurs

Compagnie générale de phonographes, cinématographes et appareils de précision
Paris, 14 rue Favart

Sujet du modèle

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Objectif

absent

Taille de l'objet

Ouvert :
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Fermé :
Longueur : 10 cm
Largeur : 21 cm
Hauteur : 34.5 cm

Diamètre :
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Taille de la boîte de transport

Informations non disponibles

Remarques

Gravé : "Pathé Frères Paris 1186".

"Appareil de prise de vues professionnel. Pathé frères. Construction en bois gainé, avec planchette avant mobile, de façon à permettre de vérifier le mécanisme et de régler l'obturateur. Couloir extensible (breveté S.G.D.G.) permettant à toutes les sortes de pellicules de passer régulièrement devant la fenêtre, d'où fixité absolue à la projection. (...) Fondu automatique (breveté S.G.D.G.) permettant de faire disparaître ou apparaître automatiquement les vues en "fondu", sans connaissances spéciales. Prix : 1300 francs" (E. Coustet, Traité pratique de cinématographie, Paris, 1913).

"Le mouvement intermittent de la pellicule est produit par un cadre porte-griffes animé d'un mouvement rectiligne alternatif de haut en bas. Les griffes, entraînées par ce cadre et guidées, dans leur mouvement de pénétration et de retrait, par une rampe de forme spéciale pénétrant dans les perforations du film et les entraînant dans leur mouvement de descente, les abandonnant à l'extrémité de leur course pour remonter ensuite sans toucher à la pellicule. Sur la platine, faite de bronze, qui supporte ce mécanisme, est ménagée, vis-à-vis de l'objectif, une fenêtre rectangulaire dont les dimensions déterminent celles de l'image négative. Au-dessous de cette fenêtre, deux fentes verticales permettent le passage des griffes d'entraînement. Un système perforateur, destiné à séparer les différentes prises de vues sur une même bande, est placé au centre du couloir, sous les fentes de passage des griffes. Couloir extensible : deux réglettes verticales extensibles en acier, placées de part et d'autre de la fenêtre, forment une sorte de couloir tapissé de velours, pour éviter le contact de la pellicule contre la platine. Grâce à l'extensibilité de ce couloir, le film descend toujours d'une façon régulière malgré les légères différences de largeur existant entre les diverses sortes de pellicules. Le film passant ainsi sans effort devant la fenêtre, aucune sinuosité n'est à craindre, d'où il résulte par la suite une fixité absolue à la projection. Débiteur : afin d'éviter les efforts d'une traction intermittente sur un grand poids de pellicules (le magasin pouvant contenir 120 mètres), le film est débité d'une façon régulière par un cylindre denté placé à la partie supérieure du couloir. Ce cylindre permet, en outre, d'obtenir une parfaite régularité dans le réenroulage. Il agit de même lorsque l'appareil doit fonctionner à l'envers, la boîte débitrice devenant alors réceptrice. Mise au point : la mise au point se fait avec la plus grande facilité, il suffit, après avoir remplacé le cadre-presseur de la fenêtre par un verre dépoli, de viser par l'oeilleton de la porte de l'appareil en tournant l'aiguille située à gauche de cet oeilleton jusqu'à parfaite netteté sur le verre dépoli. Obturateur : l'obturateur, qui doit démasquer l'objectif pendant les périodes d'immobilité de la pellicule, est constitué par une plaque métallique, affectant la forme d'une demi-circonférence. Il est placé directement derrière l'objectif, près de la surface sensible et donne ainsi le maximum de rendement au point de vue photographique. Une deuxième plaque métallique, semblable à la première, vient pivoter sur celle-ci et diminuer la dimension de l'ouverture, réglant de ce fait l'admission de la lumière. L'obturateur est animé d'un mouvement de rotation continu, par l'intermédiaire de pignons réglés de telle sorte qu'il fasse une révolution complète pendant le mouvement d'aller et retour du cadre porte-griffes. Viseur : un viseur mobile est ménagé sur le côté gauche de l'appareil permettant de suivre facilement le déplacement du sujet à cinématographier". (Catalogue Compagnie générale des Etablissements Pathé Frères, phonographe et cinématographe, Paris, 1913, pp. 67-69).

Bibliographie

Catalogue Compagnie générale des Etablissements Pathé Frères, phonographe et cinématographe, Paris, 1913, pp. 67-69.
E. Coustet, Traité pratique de cinématographie, Paris, 1913.