entraînement du film 35 mm à perforations Lumière par deux griffes à bascules (mécanisme à chiens) ; came excentrique ; cadre porte-griffes ; deux magasins intérieurs ; deux débiteurs dentés ; obturateur réglable à une rainure ; axe pour manivelle
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Pierre Victor Continsouza
Paris, 403 rue des Pyrénées
Etablissements Pierre Victor Continsouza
Paris, 403 rue des Pyrénées
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Compagnie générale de phonographes, cinématographes et appareils de précision
Paris, 14 rue Favart
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absent
Ouvert :
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Fermé :
Longueur : 33.5 cm
Largeur : 12 cm
Hauteur : 34 cm
Diamètre :
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Caméra avec deux griffes d'entraînement pour film perforé d'un trou de chaque côté de l'image.
"Il nous a paru important de vérifier concrètement sur les caméras Pathé les plus primitives conservées où se plaçait précisément cette perforation d'entraînement par rapport au cadre de la fenêtre d'impression. Deux exemplaires sont conservés à la Cinémathèque française, sans que l'on puisse savoir si ces caméras étaient employées pour les films produits par la firme. La première (AP-95-1465) ne comporte aucune marque mais certains éléments de conception ne sont pas sans rappeler celle qui sera présentée dans le catalogue Pathé de 1903. Quant à la deuxième (AP-95-1438), elle possède bien une plaque Pathé et correspond au modèle proposé à la vente en 1903. Toutes deux fonctionnent avec des griffes et des débiteurs dentés pour film à perforations Lumière. Le pas d'image est légèrement plus grand que celui des films à perforation Edison et le mécanisme d'entraînement est différent de celui des Lumière. Le transport de film est réalisé par un système de va-et-vient vertical d'une paire de griffes à bascules : elles se rétractent au moment du contact au bord des perforations lors de leur remontée. La marche arrière est donc impossible avec ce système [Les essais ont montré que le film utilisé est perforé d'une perforation type Edison rectangulaire située en position haute]. La raison principale de l'emploi de la monoperforation figure dans une lettre de Charles Pathé à Pablo Ducros Hicken, dont la Cinémathèque française conserve une copie : "En ce qui concerne le négatif que vous remarquerez comme étant perforé à un seul trou, je dois vous dire que jusqu'en 1909 ou 1910, tous les négatifs édités par Pathé étaient obtenus avec un appareil Lumière muni de deux rouleaux débiteurs, un au-dessus et l'autre en-dessous de la fenêtre qui se trouve devant l'objectif. Le principe de cet entraînement par un seul trou avait l'avantage indiscutable de permettre l'obtention de positifs d'une fixité beaucoup plus grande que celle des positifs obtenus par des négatifs à quatre trous par image. Pendant longtemps, cet avantage a retenti d'une façon heureuse sur notre production toute entière jugée supérieure par le public en raison de cette fixité des images plus grande que dans les positifs de la concurrence". [...]" (Camille Blot-Wellens et Anne Gourdet-Marès, "Hypothèses sur l'utilisation d'une perforation unique dans les ateliers Pathé (1906-1909)", in Réjane Hamus-Valléen Jacques Malthête, Stéphanie Salmon (dir.), Les mille et un visages de Segundo de Chomon, Paris, Fondation Jérôme Seydoux - Pathé, Presses universitaires du Septentrion, 2019, p. 133-151).
Camille Blot-Wellens et Anne Gourdet-Marès, "Hypothèses sur l'utilisation d'une perforation unique dans les ateliers Pathé (1906-1909)", in Réjane Hamus-Valléen Jacques Malthête, Stéphanie Salmon (dir.), Les mille et un visages de Segundo de Chomon, Paris, Fondation Jérôme Seydoux - Pathé, Presses universitaires du Septentrion, 2019, p. 133-151.