Catalogue des appareils cinématographiques de la Cinémathèque française et du CNC

Accueil > Collection > Caméra film 35 mm

Caméra film 35 mm

N° Inventaire : AP-95-1436

Collection : La Cinémathèque française

Catégorie d'appareil : Prise de vues cinématographiques

Nom du modèle : Caméréclair à quatre objectifs

Numéro de fabrication : n° 269

Lieu de fabrication : Paris, France

Année de fabrication : 1924

Brevet : Jean Méry, B.F. n° 523.748, 8 septembre 1920, "Perfectionnements aux appareils cinématographiques".

Fiche détaillée

Type de l'appareil

boîtier en aluminium ; entraînement du film 35 mm par deux griffes ; moteur électrique ; trépied ; roue excentrique et rampe hélicoïdale ; deux magasins 120 mètres incorporés ; viseur ; compteur d'images et métreuse de pellicule ; obturateur réglable ; fondu-enchaîné ; tourelle rotative pour quatre objectifs (un manquant) ; poignée ; poinçon pour pellicule

Auteurs

Méry Jean
Paris

Fabricants

Eclair, Société des Etablissements
Paris, 12 rue Gaillon

Utilisateurs

Méry Jean
Paris

Distributeurs

Eclair, Société des Etablissements
Paris, 12 rue Gaillon

Sujet du modèle

Informations non disponibles

Objectif

Tessar f : 3,5 F : 35 mm E. Krauss, Paris, n° 115 422 ; Tessar-Zeiss f : 3,5 F : 50 mm E. Krauss, Paris n° 101 247 ; Kino-Hypar f : 3 F : 10 mm, n° 488 392, Goerz Berlin

Taille de l'objet

Ouvert :
Informations non disponibles

Fermé :
Longueur : 42.5 cm
Largeur : 21 cm
Hauteur : 27 cm

Diamètre :
Informations non disponibles

Taille de la boîte de transport

Informations non disponibles

Remarques

Va avec AP-95- 1437. Gravé au dos les initiales "E.T." et "N° 269. Syst. J. Méry. Bte S.G.D.G.".

Aurait servi au tournage des Croix de bois de Raymond Bernard (1932), et a appartenu à Edmond Floury de la société Pathé.

"Le Caméréclair modèle 1925. Appareil de prises de vues cinématographiques (système J. Méry - breveté S.G.D.G. Le Caméréclair est, sans contredit, le plus léger et le plus compact des appareils de sa classe. Les métaux de la meilleure qualité entrent seuls dans sa construction. Une main-d'oeuvre choisie en exécute l'usinage avec l'outillage le plus perfectionné. Le dessin général de l'appareil, et la forme de ses différents organes, sont tout à fait inédits. Ils ont été étudiés avec un grand souci des besoins de l'opérateur. L'exécution est d'une sobre élégance et le fini parfait. La mise au point est unique, et la plus rapide connue. [...] La boîte extérieure est rectangulaire, en aluminium duri, à coins arrondis [...]. Cette boîte, soigneusement polie et vernie au four, n'a pas été gaînée à dessein. On sait, en effet, que les métaux polis réfléchissent les rayons calorifiques. Aussi, en plein soleil, la température intérieure de l'appareil demeure peu élevée, et la pellicule reste moite et souple comme il convient. Une tourelle à l'avant de l'appareil porte quatre objectifs. Elle peut avancer sur son axe, ou reculer pour la mise au point. Elle peut aussi tourner sur cet axe, de façon à présenter à la fenêtre d'impression, un objectif différent à chaque quart de tour. [...] La tourelle porte-objectifs est mise au point par un gros bouton moleté situé à l'arrière de l'appareil, lequel actionne, en même temps, un grand cadran tournant à quatre zones concentriques chiffrées, affectées, chacune, à un des objectifs et soigneusement divisés, quant aux distances, par le constructeur ou l'opérateur. Ces divisions, espacées et très lisibles, permettent à l'opérateur de suivre le personnage qui se rapproche ou qui s'éloigne de l'appareil, en estimant ses déplacements. La loupe de mise au point sur dépoli est placée extérieurement près de la tourelle. Elle agrandit fortement l'image très lumineuse que reçoit le dépoli, après déviation par prisme à réflexion totale. Ne pas omettre de descendre le prisme, après chaque mise au point, car le prisme en montant bloque l'appareil. [...] L'appareil 1925 permet la mise au point sur la pellicule, au moyen d'une loupe analogue à la précédente. De plus, les images sont vues redressées, soit sur dépoli, soit sur pellicule. Les repérages les plus délicats seront ainsi exécutés aisément. Le mécanisme est d'une douceur incomparable. Il est pratiquement silencieux. Son usure est nulle, grâce à un généreux emploi des roulements à billes. La fixité, qualité primordiale, est absolue du fait des griffes pleines employées. Ces griffes piquent la bande d'une image au-dessus de la fenêtre d'impression, et l'abandonnent face à celle-ci. Elles entrent et sortent des perforations pendant l'obturation, et la bande demeure ainsi rigoureusement fixe pendant l'impression ; aussi, les surimpressions repérées par les trous ne dansent jamais à la projection. On sait que la distance latérale entre les bords extérieurs des trous de perforation varie selon les fournisseurs de pellicule vierge. Pour compenser ces différences, les griffes peuvent être écartées ou rapprochées l'une de l'autre, au moyen d'un minuscule écrou à cône. Ce réglage s'obtient rapidement, à l'aide d'une épingle ordinaire, et reste constant pendant l'emploi de la pellicule envisagée. L'absence de tout claquement du presseur, pendant la marche, indique un réglage correct. [...] Quatre objectifs Tessar sont montés sur la tourelle. Ils peuvent être substitués l'un à l'autre en marche. Leurs foyers sont 150 - 90 - 50 - 35 millimètres. Nous pouvons équiper, sur demande, des objectifs de toute autre marque et de tous foyers, notamment des Hypar, des Héliar ou des Stellor, etc. [...] Le décentrement de l'objectif s'obtient en vissant ou en dévissant le bouton moleté du verrou de la tourelle. [...] Cinq cadrans sont disposés sur le côté droit de l'appareil : 1°. Le cadran du compteur d'images. Enregistre jusqu'à 52 images. Remise à zéro par l'aiguille. 2° Le cadran du compteur de mètres. Enregistre jusqu'à 120 mètres. remise à zéro par l'aiguille. 3° Le cadran du compteur de tours. Extrêmement précieux pour la technique actuelle. Peut compter jusqu'à mille tours. [...] 4° Le cadran d'obturateur. Lorsque la grande manivelle est basse, l'obturateur masque la fenêtre d'impression. Comme il passe à trois millimètres de la pellicule, il participe des qualités de l'obturateur de plaques. Un bouton moleté commande l'ouverture ou la fermeture de l'obturateur réel et le petit volet répétiteur du cadran indique tous ces mouvements en degrés. 5° Cadran des fondus avec aiguille ajourée mobile. Les fondus peuvent être de plusieurs manières : a) A la main, par le diaphragme de l'objectif, qe qui est un peu désuet. b) A la main, par le bouton auquel on peut substituer la petite manivelle. En tournant ce bouton avec un peu d'adresse, on peut obtenir tous les fondus imaginables, quelle que soit l'ouverture initiale de l'obturateur. c) Automatiquement. On obtient le fondu automatiquement en embrayant le dispositif automatique au moyen de la petite manivelle visible sur le haut de l'appareil. Une légère pression du doigt suffit. Cesser la pression à la fin du fondu. [...] On sait qu'il est d'usage de perforer de petits trous dans le film vierge à chaque fin de scène, etc. Ils servent de repères pour les opérations ultérieures. Le bouton qui commande le prisme est en même temps le poussoir-perforateur" (Appareil de prises de vues cinématographiques, système J. Méry breveté S.G.D.G., Le "Caméréclair", Ch. Jourjon, 12 rue Gaillon, Epinay, imprimerie Eclair-Tirage, s.d.).



Bibliographie

Appareil de prises de vues cinématographiques, système J. Méry breveté S.G.D.G., Le "Caméréclair", Ch. Jourjon, 12 rue Gaillon, Epinay, imprimerie Eclair-Tirage, s.d.