Catalogue des appareils cinématographiques de la Cinémathèque française et du CNC

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Caméra film 16 mm

N° Inventaire : CNC-AP-97-676(1/2)

Collection : Centre national du cinéma et de l'image animée

Catégorie d'appareil : Prise de vues cinématographiques

Nom du modèle : Bell & Howell 200 EE 16 mm Automatic Exposure Control

Numéro de fabrication : n° 60 024

Lieu de fabrication : Chicago, Illinois, Etats-Unis

Année de fabrication : 1958

Fiche détaillée

Type de l'appareil

entraînement du film 16 mm par une griffe ; un magasin intérieur débiteur et récepteur avec compteur de pieds ; moteur à ressort ; viseur ; cellule photo-électrique avec réglage émulsion/caméra speed ; variateur de vitesse 16-24-32-48-64 images/seconde ; poignée ; valise de transport et accessoires

Auteurs

Informations non disponibles

Fabricants

Bell & Howell Company
Chicago, Ill., 1801-1815 Larchmont Avenue

Utilisateurs

Informations non disponibles

Distributeurs

Bell & Howell Company
Chicago, Illinois

Sujet du modèle

Informations non disponibles

Objectif

Bell & Howell 20 mm f. 1,9 Super Comat Made in USA Bell & Howell 2 X telephoto Size 7 Made in USA Bell & Howell 1 / 1/2 x wide angle size 6 Made in USA

Taille de l'objet

Ouvert :
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Fermé :
Longueur : 19 cm
Largeur : 5.5 cm
Hauteur : 12.5 cm

Diamètre :
Informations non disponibles

Taille de la boîte de transport

Informations non disponibles

Remarques

Marque : "Bell & Howell 200 EE" ; "Bell & Howell 16 mm" ; "Automatic Exposure Control".

"Pour la première fois, une caméra à commande électronique vient d'être établie industriellement aux Etats-Unis et importée en France. La société Bell & Howell de Chicago a lancé récemment, à l'occasion du cinquantième anniversaire de sa fondation, un remarquable appareil de prise de vues pour film de 16 mm, portant la référence 200-EE. Il s'agit d'une caméra à contrôle automatique direct de l'ouverture du diaphragme, compte tenu de la rapidité de l'émulsion du film utilisé de la vitesse de prise de vues. Il existait sans doute déjà des systèmes indicateurs à cellule photo-électrique couplée avec le diaphragme faisant connaître à l'opérateur l'ouverture utile à un moment donné par le déplacement d'une aiguille indicatrice devant un cadran de repère. Mais ce système exigeait encore l'intervention de l'opérateur. Dans le nouvel appareil à chargeur de 15 m de film 16 mm et pourvu de 5 vitesses (16, 24, 32, 48 et 64 images-seconde), un dispositif électro-mécanique agit directement et instantanément sur l'ouverture du diaphragme dès qu'il se produit une variation de l'éclairement de l'objet à filmer et sans aucune intervention de l'opérateur. L'appareil peut fonctionner avec des films d'une sensibilité comprise entre 10° et 100° ASA, c'est à dire entre 22° et 32° Scheiner. Le dispositif automatique est actionné par un moteur électrique minuscule, dont le fonctionnement est contrôlé lui-même par une cellule photo-électrique. La cellule photo-électrique à couche d'arrêt comporte, comme à l'habitude, une lentille à surface réticulée avec un écran limitant le champ de la cellule. Cette cellule commande un petit relais sensible qui, à son tour, met en marche le moteur ; la rapidité de la réponse est très grande. La manoeuvre s'effectue en une seconde, de plus, un signal visuel rouge apparaît dans le viseur, lorsque l'éclairement n'est pas suffisant dans les conditions de prise de vues données et qu'il risque d'y avoir sous exposition. Bien entendu, la commande automatique peut être déconnectée pour permettre le réglage manuel dans tous les cas difficiles ou complexes, par exemple, pour les trucages. Ainsi grâce à "l'oeil électrique", le diaphragme de l'objectif est devenu un organe photo-sensible de l'appareil, au même titre que l'iris de l'oeil humain, dont l'ouverture varie lorsque les conditions d'éclairage changent. Normalement, l'objectif employé a une distance focale de 20 mm et une ouverture de F : 1,9. Cet objectif, de focale un peu courte pour le 16 mm, permet d'obtenir sur le film une image 56 % plus grande que celle de l'objectif normal de 25 mm de foyer. Cette distance focale relativement courte permet d'utiliser une monture fixe; deux dispositifs optiques assurent une combinaison optique grand angle, équivalente à un objectif 1,9 de 12,5 mm de focale et une combinaison de télé-objectif correspondant à un objectif F : 1,9 de 50 mm de focale. Ces dispositifs sont simplement vissés sur l'objectif normal de 20 mm et ne modifient en rien le fonctionnement du dispositif automatique électronique ou électrique. Fonctionnement de la commande électronique : la tension électrique nécessaire pour le fonctionnement du moteur électrique est fournie par six éléments de piles sèches au mercure, dont le modèle date de la guerre de 1939, et qui ont été étudiés pour la première fois pour des usages militaires. L'élément comporte une électrode négative en zinc et une anode en acier avec une solution de potasse et de l'oxyde de mercure comme dépolarisant. La force électromotrice est 1,34 V au maximum, et la tension de décharge varie entre 1,31 et 1,24 V. La durée de service est relativement longue, lorsqu'on la compare à celle d'une pile sèche ordinaire. On établit des éléments minuscules sous forme de rouleaux, ou avec des cathodes comprimées. Dans le premier cas, l'électrode négative est formée par une feuille de zinc ondulée et enroulée ; dans l'autre forme, cette électrode est constituée par une pastille de poudre de zinc comprimée, après avoir été amalgamée. L'électrolyte est constituée par une solution de potasse imprégnant une feuille de papier absorbant placée au contact de l'électrode de zinc. Le dépolarisant est contenu dans un boîtier en acier formant l'électrode positive ; il est formé d'oxyde de mercure mélangé avec du graphite. Ces éléments minuscules supportent des conditions difficiles de température et d'humidité ; leur durée de conservation à vide est de l'ordre de 18 mois à 2 ans sans précaution particulière et, à égalité de poids, elles sont fort intéressantes. Dans des conditions normales de conservation et d'utilisation, ces batteries peuvent ainsi fonctionner pendant une année environ pour assurer le fonctionnement de la caméra électronique" (La Technique cinématographique, n° 188, juin 1958, p. 175-176).