Catalogue des appareils cinématographiques de la Cinémathèque française et du CNC

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Caméra film 16 mm

N° Inventaire : AP-10-2523(1/2)

Collection : La Cinémathèque française

Catégorie d'appareil : Prise de vues cinématographiques

Nom du modèle : Debrie CX 16

Numéro de fabrication : CX 232

Lieu de fabrication : Paris, France

Année de fabrication : À partir de 1965

Brevet : Etablissements André Debrie, B.F. n° 1 431 030, 27 janvier 1965, "Perfectionnements aux appareils de prises de vues"

Fiche détaillée

Type de l'appareil

entraînement du film 16 mm par une griffe ; visée reflex sur obturateur ; obturateur 180° ; compendium avec filtre ; magasin 120 m. à compteur ; poignée ; moteur électrique incorporé ; moteur de synchronisme quartz

Auteurs

Debrie, Etablissements André
Paris

Fabricants

Debrie, Etablissements André
Paris, 111-113 rue Saint-Maur

Utilisateurs

Debrie, Etablissements André
Paris

Distributeurs

Debrie, Etablissements André
Paris, 111-113 rue Saint-Maur

Sujet du modèle

Informations non disponibles

Objectif

Apochromat Kinoptik 1/1.8 F= 18 mm, n° 67434 ; un objectif Apochromat Kinoptik ½ F= 25 mm n° 65636

Taille de l'objet

Ouvert :
Informations non disponibles

Fermé :
Longueur : 59 cm
Largeur : 27 cm
Hauteur : 20.5 cm

Diamètre :
Informations non disponibles

Taille de la boîte de transport

Informations non disponibles

Remarques

Marque : "Made in France. Matériel cinématographique Etablissements André Debrie, 111-113 rue Saint-Maur, Paris. CX 232".

"La nouvelle caméra Debrie 16 mm. Directeur technique D. Daugny. Il s'agit d'une caméra légère pesant environ 5 kg avec magasin de 60 m et 6 kg avec magasin de 120 m ; c'est évidemment une caméra silencieuse, le niveau de bruit annoncé est de l'ordre de 35 à 37 dBa mesuré à une distance de 1 mètre ; la caméra est équilibrée sur l'épaule, son chargement est automatique [...], la caméra est munie d'une tourelle à 3 objectifs à montures Debrie, Arriflex ou Caméflex par intermédiaire sur demande. Le système de visée est du type reflex sur obturateur, 3 viseurs interchangeables peuvent être montés : œdroit, œgauche et visée arrière. Bien que la caméra soit prévue pour être épaulée, il est toutefois à remarquer que le magasin débiteur peut être accroché sur le récepteur de deux manières différentes afin de permettre une autre position de prise de vues. L'angle d'ouverture de l'obturateur est prévu normalement à 180° mais sur demande, il peut être ouvert à 220° ; il peut être fixe ou variable de 0 à 180° ou de 40 à 220° même en marche. Le chargement des magasins est de type classique, le débiteur se charge au noir, le récepteur en plein jour ; les magasins 60 m peuvent utiliser les bobines du commerce ; les magasins de 120 m des flasques tournants, la boucle se fait automatiquement lors du chargement, et est maintenu mécaniquement tant que le magasin n'est pas encliqueté dans la caméra. Les moteurs sont de type à courant continu à la vitesse de 24 ou 25 im/s. Il existe trois types de moteurs : A. Moteur classique à régulation centrifuge avec sortie du signal pilote à 50 ou 100 Hz. B. Moteur à courant continu piloté à partir d'une base de temps précise (quartz, diapason ou secteur), conservant la précision du pilote (de 10-4 à 10-7). Ce dispositif permet, grâce à l'adjonction d'un même pilote en entrée de pilotage magnétophone, de fonctionner sans fil de liaison. C. Moteur à courant continu avec le même dispositif de régulation que précédemment mais sans collecteur. La synchronisation avec le magnétophone portable est réalisée par les pilotes (quartz ou diapason) mais il est nécessaire d'avoir un " top " de démarrage ; pour cela, il existe deux solutions : - un " top " radio envoyant simultanément un signal sur la bande pilote du magnétophone et voilant une image, - un " top " radio envoyant simultanément des numéros de séquences sur le bord du film (de 0 à 9) et des signaux codés correspondants sur le magnétophone. Synchronisation de plusieurs caméras et d'un magnétophone. Le dispositif pilote peut être incorporé, soit dans le bloc de batterie d'accumulateurs d'alimentation, soit dans le bloc moteur de la caméra ; dans ce dernier cas, on peut considérer que chaque caméra contient en elle-même une véritable horloge. Si l'on peut faire démarrer en même temps les horloges des caméras (sans que la caméra tourne) et si l'on inscrit - grâce à un dispositif optique - le temps en bordure du film, on a réalisé finalement l'inscription du même temps à partir du même zéro sur plusieurs films. Sur la nouvelle caméra Debrie 16, il est possible d'inscrire 9 999 secondes sur le bord du film ; comme on peut totaliser les impulsions lors du report de son 6,35 sur bande magnétique 16 mm et coder cette bande 16 mm chaque seconde (c'est-à-dire tous les 50 ou 100 cycles), on a finalement le même temps à partir du même zéro sur les films et sur la bande son ; ceci est vrai si le magnétophone a évidemment démarré au même moment que les caméras ; on gagne ainsi du temps et on évite l'emploi de la claquette. Accessoires : Il existe plusieurs types de poignées, un parasoleil avec glissières, filtre 76 standard ou dégradé. La caméra est bâtie sur une semelle plane d'un centimètre d'épaisseur, permettant toutes adaptations. Il existe un coffret permettant la recharge de la batterie d'accumulateurs et le fonctionnement du moteur continu sur secteur, le pilotage étant alors réalisé pour le secteur lui-même. La source d'alimentation (9 piles au mercure d'un poids total de 450 kg) peut être incorporée dans la caméra, évitant ainsi tous fils extérieurs. En version normale, la caméra démarre par des températures de - 10° ; pour les températures encore inférieures, un dispositif spécial assure le chauffage par résistance électrique du mécanisme. Housse de tournage très légère, étanche, diminuant les bruits. Un magasin de 360 m est en cours de réalisation. Il existe également un moteur variable " (La Technique l'exploitation cinématographique, n° 266, septembre 1965).


Bibliographie

La technique l'exploitation cinématographique, n° 266, septembre 1965.

Pierre Brard, Technologie des caméras, Manuel de l'Assistant-Opérateur, Paris, Éditions techniques européennes, 16 quai de la Marne, 75019 Paris, 1975-1977.