entraînement du film 12 cm par deux doubles griffes ; came ; vis sans fin sur lequel se déplace le porte-objectif ; rideau opaque suivant le déplacement du porte-objectif ; obturateur à boisseau ; manivelle ; volant
Proszynski Kasimir
Paris
Kasimir Proszynski
Paris
Proszynski Kasimir
Paris
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absent
Ouvert :
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Fermé :
Longueur : 13 cm
Largeur : 22 cm
Hauteur : 13 cm
Diamètre :
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Prototype évoquant l'appareil "Oko" du Polonais Casimir de Proszynski. Il pourrait s'agir aussi de l'appareil proposé par la Rotary Photographic Company Ltd (Carl Forch, Der Kinematograph und das Bewegende Bild, Wien & Leipzig, 1913, p. 166).
Cet appareil sert à prendre des photographies successives sur un négatif perforé de 12 cm de large, mais les images ne sont pas placées verticalement. Un objectif se déplace horizontalement de droite à gauche et inversement pour balayer la largeur du film. Il est solidaire d'une bande de tissu opaque noir qui s'enroule de chaque côté sur des rouleaux verticaux. Cet ensemble est chargé d'assurer l'étanchéité à la lumière externe (il faut supposer aussi que l'appareil entier est disposé dans une boîte, ou que sa partie arrière comportant le film négatif est protégé de la lumière). Le film est déplacé verticalement par deux doubles griffes commandées par une came ; poussées par des ressorts, elles s'effacent pour laisser le film immobile lors de la prise de vues. En même temps que se produit le déplacement de la pellicule de bas en haut, on constate le mouvement horizontal de l'objectif sous l'action d'une vis sans fin placée horizontalement. Les filets de cette vis ne sont pas symétriques, la partie droite de chaque filet est creusée et verticale alors que la partie gauche comporte un bossage qui emêche le passage du doigt lecteur, il est alors impossible de faire revenir l'optique à son point de départ en tournant la vis dans l'autre sens. La seule solution pour ramener l'optique à son point de départ est de la faire glisser à force le long de la vis en sautant les filets et cela grâce au bossage. Une tige fixée à l'optique assure ce retour ; elle doit être manoeuvrée par l'opérateur avec adresse si l'on veut une prise de vue continue.
La prise de vues des images s'effectuerait donc ainsi : une image est prise (par exemple à droite), la pellicule étant immobile, grâce aux griffes la pellicule se déplace verticalement d'une hauteur, en même temps l'optique est poussée à gauche par la vis, une nouvelle image est impressionnée. Pour chaque impression, il y a deux mouvements croisés qui vont entraîner une disposition des images en une diagonale plus ou moins pentue jusqu'à l'autre bord de la pellicule. Ce n'est pas un système très satisfaisant pour optimiser le remplissage du film.
De plus, si lors de la prise de vue le film est bien immobilisé, il n'en est pas de même de l'optique qui continue d'avancer par la rotation de la vis. Cela va produire un flou sur le pellicule. Il y a un obturateur à boisseau à deux lampes de grande dimension couvrant toute la largeur de la pellicule, mais il ne sert qu'à couper le flux lumineux au moment du déplacement de la pellicule.
Ce prototype intriguant est accompagné d'un autre prototype de la même famille, qui sert cette fois à la projection (AP-17-3202).