Catalogue des appareils cinématographiques de la Cinémathèque française et du CNC

Type de l'appareil

boîte cylindrique mobile autour d'un axe ; boîte prismatique avec objectif tournant autour et à l'extérieur du cylindre qui contient le film sensible ; miroir argenté incliné à 45 degrés ; deux bobines pour film 90 mm, longueur 15 m. (pour 20 vues panoramiques différentes de 70 cm) ; obturateur à robinet composé d'un cylindre en laiton percé et mobile autour de son axe ; prise de vues panoramiques à 360° ; moteur à ressort

Auteurs

Lumière Louis
Lyon-Monplaisir, 21 rue Saint-Victor

Fabricants

Société des plaques et papiers photographiques Antoine Lumière et ses fils
Lyon-Monplaisir, 21 rue Saint-Victor

Utilisateurs

Lumière Louis
Lyon-Monplaisir, 21 rue Saint-Victor

Distributeurs

Société du Photorama et Périphote
Paris, 33 rue Joubert

Sujet du modèle

Informations non disponibles

Objectif

absent (3 cm Ø)

Taille de l'objet

Ouvert :
Informations non disponibles

Fermé :
Longueur : 38 cm
Largeur : 30 cm
Hauteur : 26 cm

Diamètre :
Informations non disponibles

Taille de la boîte de transport

Informations non disponibles

Remarques

Le tambour cylindrique est mis en mouvement sur son axe au moyen d'un mécanisme d'horlogerie. Ce tambour porte extérieurement un objectif muni d'un miroir redresseur. Un obturateur découvre l'objectif pendant un tour complet de l'appareil et le referme immédiatement dès que ce tour est achevé. "Pour prendre une vue, il suffit de disposer l'appareil au centre du panorama à photographies, et de le faire tourner à la vitesse convenable ; on aura, après développement de l'épreuve, une image parfaitement nette et continue du paysage environnant" (Bulletin de la Société française de photographie, Paris, 1902, p. 121). On peut ensuite projeter les vues avec un appareil (dit "Photorama") à douze objectifs.

"Le Périphote est l'appareil servant à la prise des vues destinées à être projetées par le Photorama. Le principe appliqué dans cet appareil est le même que celui du Photorama, mais ici nous n'avons qu'un seul objectif tournant autour de la surface sensible alors que dans le Photorama, pour avoir le maximum d'éclairement et le minium de vitesse angulaire de l'appareil, en emploie douze objectifs. (...) Comme la bobine peut supporter environ 15 mètres de bandes et que la circonférence du tambour est d'environ 65 centimètres, on peut donc, sans entrer dans le laboratoire, obtenir environ 20 vues panoramiques différentes. Mais il serait impossible d'enrouler exactement la partie impressionnée, puisque rien à l'extérieur ne permet de connaître la quantité de bande enroulée. Nous avons donc eu recours à un dispositif breveté constitué comme suit : la bande sensible porte, tous les 70 centimètres, une perforation rectangulaire ; de plus la pièce coudée F porte à son extrémité un doigt d capable de traverser cette perforation au moment où le trou se présentera devant lui. (...)" (Brevets Lumière. Périphote et Photorama, 33 rue Joubert, Paris, s.d.).

"L'appareil a été employé depuis plusieurs mois par MM. Lumière et a donné d'excellents résultats ; les images sont parfaitement nettes. Elles sont obtenues en plaçant l'appareil au centre du panorama à obtenir, sur un pied solide et au besoin sur un échafaudage un fort mouvement d'hrologerie à vitesse constante et réglable à volonté, met l'appareil en mouvement ; on règle la vitesse du déplacement de l'objectif autour de la pellicule suivant l'intensité lumineuse, c'est en somme de ce réglage que dépend le temps de pose ; on peut même, si cela est nécessaire, faire varier insensiblement la vitesse de déplacement pendant la rotation, de façon à poser un peu plus du côté de l'ombre que du côté de la lumière" (G. Mareschal, "Le photorama, appareil servant à prendre les vues panoramiques", La Nature, n° 1500, 22 février 1902, p. 188).

Bibliographie

Brevets Lumière. Périphote et Photorama, 33 rue Joubert, Paris, s.d.

Bulletin de la Société française de photographie, Paris, 1902, p. 121.

G. Mareschal, "Le photorama, appareil servant à prendre les vues panoramiques", La Nature, n° 1500, 22 février 1902, p. 187-189.