Catalogue des appareils cinématographiques de la Cinémathèque française et du CNC

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Appareil photographique panoramique à pellicule

N° Inventaire : AP-95-1239

Collection : La Cinémathèque française

Catégorie d'appareil : Prise de vues photographiques

Nom du modèle : Panoram - Kodak n° 1

Numéro de fabrication : n° 5003 ; n° 254

Lieu de fabrication : Rochester, New York, Etats-Unis

Année de fabrication : 1900

Brevet : U.S.P., 25 septembre 1894 Frank A. Brownell, assignor to the Eastman Kodak Company, Rochester, USP n° 693 583, application fi... +

Fiche détaillée

Type de l'appareil

boîtier en bois gainé de cuir ; pellicule 55 mm de largeur ; objectif couvrant un angle de 112° ; images 21/4 x 7 ; objectif pivotant rectiligne rapide ; obturateur à mouvement circulaire ; viseur ; niveau d'eau

Auteurs

Eastman George
Rochester, New York

Fabricants

Eastman Photographic Materials Company Limited - Eastman Kodak Company
Rochester, New York

Utilisateurs

Eastman George
Rochester, New York

Distributeurs

Eastman Kodak Company
Rochester, New York

Sujet du modèle

Informations non disponibles

Objectif

rectiligne rapide

Taille de l'objet

Ouvert :
Informations non disponibles

Fermé :
Longueur : 11.5 cm
Largeur : 19.5 cm
Hauteur : 12.5 cm

Diamètre :
Informations non disponibles

Taille de la boîte de transport

Informations non disponibles

Remarques

Imprimé sur le bois à l'intérieur de l'appareil : "N° 1 Panoram - Kodak Pat. Sept 25, 1894. Other pats. applied for. made by Eastman Kodak Co., Rochester, N.Y., U.S.A".

Appareil fabriqué de 1900 à 1926 ; en 1900-1901 il est équipé d'un objectif rapid rectilinear et de 1902 à 1926 d'un objectif type ménisque. Il utilise une pellicule n° 105 donnant des images 6,5 x 18 cm.

"La compagnie Eastman vient de construire un Kodak très portatif [...]. L'objectif placé au centre de la paroi ayant la plus grande dimension, est monté sur un pivot passant par le point nodal d'émergence ; une peau souple ferme complètement l'ouverture pratiquée dans cette paroi pour son logement et lui laisse toute liberté pour décrire une demi-conférence. Il est terminé à l'intérieur de la chambre par une sorte de pavillon aplati de façon à empêcher les rayons obliques d'aller frapper la surface sensible. Celle-ci est constituée par une pellicule enroulée sur une bobine placée sur l'un des côtés de l'appareil à l'intérieur de la chambre ; une seconde bobine, placée symétriquement de l'autre côté, reçoit l'extrémité libre de la pellicule et sert à l'enrouler après la prise du cliché. Dans son parcours pour se rendre d'une bobine à l'autre, elle passe sur deux guides cintrés qui la maintiennent, en haut et en bas, de façon qu'elle présente, une fois en place, une surface semi-cylindrique ayant pour centre le pivot autour duquel tourne l'objectif. Il n'y a pas d'obturateur, c'est l'objectif lui-même qui en fait fonction. En effet, lorsqu'il est disposé de façon que son axe soit dans le plan de la planchette qui lui sert de support, aucun rayon ne peut pénétrer dans l'appareil ; mais il est monté sur un ressort qui le sollicite à accomplir autour du pivot une révolution de 180° ; il suffit donc d'appuyer sur le bouton qui le maintient en position pour le libérer. Dans sa course, il parcourt tout l'horizon et l'image, ou plutôt la série ininterrompue des images, vient se peindre au foyer, c'est à dire sur la surface sensible. Pour obtenir un autre cliché, on enroule la pellicule et la quantité voulue sur le rouleau magasin ; cette quantité est indiquée au moyen d'un chiffre qu'on voit de l'extérieur en regardant au travers d'un verre rouge. [...] Un viseur placé à la partie supérieure de la boîte ne renseigne l'opérateur qu'imparfaitement" (G. Mareschal, "Le Kodak panoramique", La Nature, n° 1429, 13 octobre 1900, p. 316-317).

"Les Kodaks panoramiques ont ouvert aux amateurs un nouveau champ d'opérations du plus haut intérêt. Comme leur nom l'indique, ils sont destinés à la photographie de grandes étendues : paysages, montagnes, bords de la mer, etc. Les vues sont prises sous un angle de 112 degrés pour le n° 1 et de 142 degrés pour le n° 4. La possibilité d'avoir un angle aussi étendu est due à un mouvement circulaire donné à l'objectif au moment de l'exposition, par un obturateur spécial. Un mécanisme lui assure, à ce moment là, une vitesse très uniforme, pour qu'il donne une parfaite régularité d'éclairage sur toute l'étendue du cliché. L'appareil possède un viseur qui n'est là que pour montrer l'emplacement occupé par le ciel ou par les premiers plans, la véritable étendue de l'image étant indiquée par deux lignes gravées sur le maroquin et divergeant de l'arrière de l'appareil. En outre de leur emploi pour les vues horizontales, les Kodaks panoramiques peuvent très bien s'utiliser dans le sens vertical. Des vues, prises ainsi, telles que chutes d'eau, cimes de montagnes, etc., présentent une très grande originalité. Des groupes importants peuvent être aussi pris en largeur, mais toutefois, en plaçant les personnages en demi-cercle de façon que chacune d'elles soit à la même distance de l'objectif. Kodak Panoramique n° 1 : format des clichés 6 1/2 x 18 cm. Contenance : 3 ou 6 poses. Volume de l'appareil : 84 x 108 x 185 mm. Poids : 730 grammes. Objectif spécialement combiné pour long foyer. Obturateur à mouvement circulaire. Viseur clair. Pas de vis pour pied. Emploie les bobines du Kodak pliant n° 1" (Petit-Bof, 10 octobre 2018).

Bibliographie

G. Mareschal, "Le Kodak panoramique", La Nature, n° 1429, 13 octobre 1900, p. 316-317.