Catalogue des appareils cinématographiques de la Cinémathèque française et du CNC

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Accessoire pour développeuse

N° Inventaire : AP-17-3132

Collection : La Cinémathèque française

Catégorie d'appareil : Matériel de laboratoire

Nom du modèle : Pin-belt Technicolor

Lieu de fabrication : Hollywood, California, Etats-Unis

Année de fabrication : 1950

Fiche détaillée

Type de l'appareil

support en métal souple large de 35 mml comportant des deux côtés deux rangées de dents ; support contrecollé d'une toile noire

Auteurs

Kalmus Herbert T.
Boston, Massachusets

Fabricants

Technicolor Motion Picture Corporation
Boston, Massachusets

Utilisateurs

Kalmus Herbert T.
Boston, Massachusets

Distributeurs

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Sujet du modèle

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Objectif

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Taille de l'objet

Ouvert :
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Fermé :
Longueur : 11.7 cm
Largeur : 35 cm

Diamètre :
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Taille de la boîte de transport

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Remarques

"Behind the lens of the camera is a square block of glass, made from two prisms. The inner faces of these prisms are glod-sputtered, to make a partially reflecting mirror. One-third of the light passes through this mirror, then through a green filter, to record on a strip of panchromatic film the green-component image. The remaining two-thirds of the light are reflected to the right-hand side of the camera, where after passing through a magenta filter which excludes the green components, they expose a pair of bipack films, producing the red and blue negatives. Printing subtractively by the Imbibition method, each of the matrices made from the three separation negatives is printed with a dye of a color complementary to that recorded in its particular negative. Thus, the red-record negative is printed with cyan blue-green ; the blue negative prints with yellow, and the green, with magenta. This seems, at first sight, contradictory, but it is very logical if you look more slosely into the working of the process. Consider the image of a red object. In the red-filtered, red record negative, the image of this red object is very dense. When the matrix is printed, the image of this portion is not affected by the printing-light, and so is represented by a depression in the relief-image. If we simply applied a red dye to this matrix, our red area wouldn't print at all, while the other parts of the picture, which were of different colors, would be printed in red. Instead, we use a dye of a color complementary to red with this matrix. Thus the adjoining areas which contain no red, but may contain some blue-green, are printed in that color, while our red object remains unprinted. Since this object did not register on the blue and green negatives, the other two matrices will show it as a high spot. Printing from them, first with magenta (which transmits red and blue) and next with yellow (which in projection filters out the blue), the image of that particular area on the screen will be red - which was what we wanted all along" (Howard C. Brown, "Movies in Color : From an idea to Technicolor", International Photographer, juillet 1936, p. 26).

"Les procédés jusqu'alors utilisés par Technicolor étaient bichromes, c'est à dire qu'ils n'enregistraient que le rouge et le vert, qu'ils ne pouvaient par conséquent rendre exactement que ces teintes et la couleur jaune supplémentaire. L'enregistrement trichrome posait un problème fort complexe qui a été finalement résolu. La caméra de prise de vues enregistre trois films élémentaires sur lesquels l'objectif projette l'image respectivement à travers trois filtres colorés : la difficulté consistait à obtenir trois enregistrements à l'aide d'un seul objectif, condition essentielle pour éliminer tout phénomène de parallaxe. [...] Derrière l'objectif se trouve un ensemble de deux prismes à 90° accolés par leurs grandes bases ; sur ces bases a été préalablement projetée une fine couche d'or divisé : cette couche semi-transparente se laisse traverser directement par une partie des rayons lumineux, tandis qu'elle en réfléchit une autre partie en jouant le rôle de miroir à 45°. Les rayons issus de l'objectif et traversant la couche d'or divisé poursuivent leur trajet rectiligne jusqu'à la fenêtre et impressionnent le film panchromatique, après avoir traversé un écran vert qui ne laisse donc passer que les rayons verts : le film enregistrera donc les images élémentaires correspondantes. Des rayons issus de l'objectif, une partie réfléchie à angle droit par le miroir en or divisé vient former une autre image sur une seconde fenêtre disposée derrière un filtre de couleur violette et laissant donc passer les rayons rouges et bleus. Or derrière la fenêtre passent deux films accolés de telle sorte que leurs émulsions se touchent : le premier film possède une émulsion sensible uniquement au bleu et colorée dans sa masse de façon à absorber ces rayons bleus et à ne laisser arriver sur l'émulsion panchromatique du film que les rayons rouges. Nous avons donc enregistré par ce moyen trois films sur lesquels se trouvent les images élémentaires vertes, bleues et rouges ; des objectifs spéciaux permettent de conserver aux images rouges qui sont enregistrées à travers le film toute leur netteté, et les émulsions des trois films ont été choisies de façon à obtenir au développement des bandes négatives de densité équivalente ; par ailleurs ces films ont été choisis spécialement avec un très favorable retrait (1/8 à 1 %) de façon à ce que, après traitement, les images restent rigoureusement superposables. Des négatifs élémentaires, trois positifs sont tirés sur une émulsion spéciale de façon à obtenir des images en relief sur la couche de gélatine durcie : ces matrices, semblables à celles d'un cliché d'impression, vont servir à imprimer réellement la bande de projection en couleurs ; en effet les trois films positifs sont imprégnés d'encres de teinture spéciales et les trois teintures sont reportés par imbibition sur un film vierge qui, après avoir reçu les trois transferts colorés, est prêt à être projeté. Les teintures de transfert sont évidemment des couleurs complémentaires jaune, réséda et violet, et des machines spéciales ont été mises au point pour assurer la concordance absolue des trois transferts, ainsi que le temps d'imbibition qui est de plusieurs minutes. [...] Le procédé trichrome Technicolor tient autant de la photographie que de l'impression ; et quand on songe aux difficultés rencontrées, on ne peut que féliciter les ingénieurs américains du travail de mise au point qu'ils ont parfaitement mené à bien : aucune bavure, aucune frange, aucun décalage ne se révèle au cours de la projection du premier film Becky Sharp." (Jean Vivié, "Le procédé Technicolor trichrome est présenté en France dans le film Becky Sharp", La Gazette cinématographique, n° 9, octobre 1935, p. 133-134).