Catalogue des appareils cinématographiques de la Cinémathèque française et du CNC

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Visionneuse de disques

N° Inventaire : AP-10-2633(1/19)

Collection : La Cinémathèque française

Catégorie d'appareil : Visionnement du mouvement

Nom du modèle : Héliophore ; ciné héliophore ; cinéhéliophore

Lieu de fabrication : Paris, France

Année de fabrication : 1932

Fiche détaillée

Type de l'appareil

caisse en bois recouverte de toile marron, contenant un porte-disque rotatif mu par un moteur électrique et éclairé par quatre ampoules électriques

Auteurs

Dufay Louis
Paris

Fabricants

Louis Dufay
Paris

Utilisateurs

Dufay Louis
Paris

Distributeurs

Informations non disponibles

Sujet du modèle

Informations non disponibles

Objectif

Informations non disponibles

Taille de l'objet

Ouvert :
Informations non disponibles

Fermé :
Longueur : 22 cm
Largeur : 52.5 cm
Hauteur : 57 cm

Diamètre :
Informations non disponibles

Taille de la boîte de transport

Informations non disponibles

Remarques

L'Héliophore a été mis au point par Louis Dufay (1874-1936). Grand amateur de papillons, il voulait reproduire l'irisation des Morphos, papillons bleus du Brésil. En les observant à la loupe, il a vu que les ailes étaient striées. Il a reproduit ensuite cet effet de manière industrielle avec des feuilles d'aluminium. Enrico Campagnola, peintre, dessinateur, est à l'initiative de ces images. Eric Duvivier (neveu du cinéaste Julien Duvivier) utilisa des feuilles d'Héliophore pour le film qu'il fit avec Henri Micheau, Images du monde visionnaire. Henri Georges Clouzot vit le film et voulut utiliser l'Héliophore pour son film L'Enfer avec Romy Schneider. Duvivier proposa à Clouzot de faire des essais à l'OCI, la société qui exploitait l'Héliophore. Ce sont ces premières images de Romy Schenider sous les lumières tournantes d'un Cinéhéliophore qui resteront célèbres. (Informations communiquées par Edouard Hollande).

"Représentante du procédé héliophore (en 1963-1964), je l'avais présenté à Eric Duvivier. Enrico Campagnola, collaborateur de Louis Dufay, lui avait proposé de former une dessinatrice afin qu'il ait toute liberté pour créer des animations en fonction du sujet traité, et non pas à être limité à l'utilisation des décors existants. Faute d'entente, ce sont ces décors qui ont été utilisés dans le film L'Enfer. C'est l'appareil conçu par Louis Dufay et conservé par Enrico Campagnola qui me l'a confié, que j'ai à mon tour, offert à la Cinémathèque française" (Suzanne Bret, 7 décembre 2019).

Bibliographie

Edouard Hollande, documentaire Louis Dufay, la couleur et l'Héliophore, 2014.