Catalogue des appareils cinématographiques de la Cinémathèque française et du CNC

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Projecteur de film 35 mm et plaques de verre

N° Inventaire : AP-15-3016(1/6)

Collection : La Cinémathèque française

Catégorie d'appareil : Projection lumineuse cinématographique

Nom du modèle : Chrono série CM Gaumont

Numéro de fabrication : n° 19 302

Lieu de fabrication : Paris, France

Année de fabrication : 1913

Brevet : Société des établissements Gaumont, brevet français n° 399 170, demandé le 14 avril 1908, délivré le 15 avril 1909, "Perfecti... +

Fiche détaillée

Type de l'appareil

entraînement du film 35 mm par croix de Malte à bain d'huile ; trois débiteurs dentés ; obturateur une pale ; bras débiteur et récepteur 400 m avec carters pare-feu ; volet coupe-feu ; objectif à crémaillère réglable en hauteur ; volant ; manivelle ; lanterne de projection avec passe-vue pour plaque de verre, coulissant latéralement pour passer de la projection fixe à la projection animée ; rhéostat Roche-Grandjean ; tableau électrique avec résistances ; moteur électrique

Auteurs

Informations non disponibles

Fabricants

Gaumont, Société des Etablissements
Paris, 57 rue Saint-Roch

Utilisateurs

Informations non disponibles

Distributeurs

Gaumont, Société des Etablissements
Paris, 57 rue Saint-Roch

Sujet du modèle

Informations non disponibles

Objectif

double condensateur 8,5 cm, objectif 4 cm

Taille de l'objet

Ouvert :
Informations non disponibles

Fermé :
Longueur : 125 cm
Largeur : 53 cm
Hauteur : 176 cm

Diamètre :
Informations non disponibles

Taille de la boîte de transport

Informations non disponibles

Remarques

Marques : "Gaumont Paris" ; "Société des Etablissements Gaumont Paris Chrono série CM Bte S.G.D.G. n° 19 302".

Appareil trouvé à Vierzon.

La première version du Chrono CM Gaumont est à croix de Malte à air libre ; ici, elle est à bain d'huile. Le brevet de la croix de Malte à bain d'huile est déposé par Gaumont le 6 février 1913 (n° 465 497, délivré le 7 février 1914, "Cinématographe projecteur à croix de Malte".

"Aussi robuste que son prédécesseur le Chrono VII, le CM s'en différencie par son dispositif d'entraînement par croix de Malte qui donne à la projection une fixité absolue. La croix de Malte est réglable et tous les organes d'entraînement sont facilement accessibles, afin de permettre le nettoyage et le graissage sans qu'il soit nécessaire de démonter aucune pièce. C'est l'appareil professionnel par excellence, dont le rendement satisfait à toutes les exigences d'une exploitation intensive" (Catalogue Cinématographie, Société des établissements Gaumont, Paris, 1913, p. 31).

"[...] Notre projecteur série VII, bien que très apprécié de notre clientèle, se trouve distancé par le nouveau "Chrono C. M." qui a sur son aîné de multiples avantages. C'est l'appareil professionnel par excellence, robuste, simple, d'entretien et de maniement faciles, et dont le rendement satisfait à toutes les exigences d'une exploitation continue, même intensive. Le "Chrono C. M." se distingue surtout de nos anciens modèles par le mode d'entraînement de la pellicule. Nous avons adopté l'entraînement dit à Croix de Malte, mais en prenant des dispositions pour annuler complètement les funestes effets de l'usure auxquels est soumis tout organe mécanique en mouvement. [...] Croix de Malte. Ainsi dénommée à cause de sa forme, cette pièce principale, que nous faisons en acier, rectifiée après trempe, est l'âme du mécanisme qui détermine l'avancement intermittent de la bande. Les quatre fentes radiales qui forment la croix, servent successivement de coulisse à un doigt fixé sur un plateau voisin tournant d'un mouvement uniforme. A chaque tour de plateau le doigt pénètre dans une des fentes de la Croix de Malte et entraîne celle-ci dans son mouvement, de façon à lui faire exécuter un quart de tour : le doigt s'échappe alors de la fente pendant qu'une portion du disque cylindrique, faisant corps avec le plateau, vient s'appliquer exactement contre la partie concave qui termine chaque branche de la croix et assure ainsi l'immobilité rigoureuse de cette pièce entre deux entraînements successifs. Si l'on analyse le mouvement de la Croix de Malte, on se rend compte que la vitesse de rotation croît progressivement à partir du moment où l'attaque commence, pour atteindre un maximum et puis décroître ensuite. Lorsque nous aurons dit que le cylindre denté entraînant la bande est monté sur le même arbre que la Croix de Malte et qu'il est solidaire de son mouvement, on comprendra l'utilité de cette vitesse, accélérée d'abord et retardée ensuite [...]. L'écran de sûreté automatique est destiné à protéger à la pellicule contre tout danger d'incendie dû à la chaleur de la source lumineuse, pendant les arrêts d'entraînement. Actionné par un dispositif dans lequel la force centrifuge est en jeu, l'écran démasque seulement lorsque la vitesse de l'appareil atteint à peu près son régime normal et reprend sa place dès que la vitesse devient trop faible" (Société des Etablissements Gaumont, Nouveau Chrono à croix de Malte Série C. M., Paris, Gaumont, mai 1912).

Bibliographie

Société des Etablissements Gaumont, Nouveau Chrono à croix de Malte Série C. M., Paris, Gaumont, mai 1912.

Cinématographie, Société des établissements Gaumont, Paris, 1913, p. 31.