Catalogue des appareils cinématographiques de la Cinémathèque française et du CNC

Type de l'appareil

disque en métal à douze fentes obturatrices, servant d'obturateur au disque en verre zoopraxiscope peint à la main de Muybridge, numéroté 8, représentant un cheval au trot

Auteurs

Muybridge Eadweard
Pennsylvanie, Philadelphie

Fabricants

Eadweard Muybridge
Pennsylvanie, Philadelphie

Utilisateurs

Muybridge Eadweard
Pennsylvanie, Philadelphie

Distributeurs

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Sujet du modèle

course du cheval

Objectif

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Taille de l'objet

Ouvert :
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Fermé :
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Diamètre :
44.5 cm

Taille de la boîte de transport

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Remarques

"La lanterne Zoopraxiscope de Muybridge est conservée au Musée de Kingston on Thames. Les premières projections publiques du Zoopraxiscope ont lieu le 16 janvier 1880 devant quelques notables de San Francisco. Le 4 mai, Muybridge donne des conférences avec son appareil (baptisé aussi "Magic lantern zoetrope" dans la presse) au San Francisco Art Association. Il fabrique également lui-même de nombreuses plaques positives en verre pour montrer des gravures anciennes et "fautives" sur la représentation du cheval. [...] Au mois d'août 1881, Muybridge revient dans son pays natal puis arrive à Paris. Il est accueilli comme une personnalité importante. Le lundi 26 septembre 1881, le physiologiste Etienne-Jules Marey organise pour lui une soirée, dans son appartement du 11 bd Delessert. Muybridge, avec son Zoopraxiscope donne une séance devant une élite d'artistes et de savants : le physicien allemand Hermann von Helmholtz, Arsène d'Arsonval, Gabriel Lippmann, le colonel Emile Duhousset, le photographe Nadar, Gaston Tissandier, Mme Vibort, etc. Un article signé "The Devil" paraît dans Le Globe au lendemain de cette soirée historique : "Après nous avoir montré les vingt-quatre photographies représentant les mouvements d'un cheval au pas, au trot et au galop, pendant son passage devant les vingt-quatre objectifs, M. Muybridge met en mouvement l'animal lui-même par le procédé zootropique. C'est la reproduction - mais projetée, c'est à dire agrandie et visible pour un plus grand nombre - de la curieuse expérience qu'on fait au zootrope sur les tables de salon... Nous voyons passer ainsi devant nos yeux de longues files de chevaux au galop, s'assemblant, s'étalant avec la plus surprenante souplesse. Pluis des chiens les suivent, courant entre leurs jambes, la queue au vent. [...] La galerie de M. Muybridge n'a pas de limites" (L. Mannoni, Le grand art de la lumière et de l'ombre, Paris, Nathan, 1995, p. 293-294).

Bibliographie

[Eadweard Muybridge], The Muybridge Work at the University of Pennsylvania, The Method and the Result, Philadelphia, J.B. Lippincott Company, 1888.

Eadweard Muybridge, Descriptive Zoopraxography of the Science of Animal Locomotion, University of Pennsylvania, 1893.

Gordon Hendricks, Eadweard Muybridge, The Father of the Motion Picture, London, Secker & Warburg, 1975.

Robert Bartlett Haas, Muybridge, Man in Motion, Berkeley Los Angeles London, University of California Press, 1976.

Eadweard Muybridge, Muybridge's Complete Human and Animal Locomotion, All 781 Plates from the 1887 Animal Locomotion by Eadweard Muybridge, 3 vols., New York, Dover Publications Inc., 1979.

Stephen Herbert, Eadweard Muybridge, The Kingston Museum Bequest, Hastings, East Sussex, The Projection Box, 2004.