Catalogue des appareils cinématographiques de la Cinémathèque française et du CNC

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Folioscope

N° Inventaire : AP-95-1792

Collection : La Cinémathèque française

Catégorie d'appareil : Visionnement du mouvement

Nom du modèle : Mutoscope Gaumont

Lieu de fabrication : Paris, France

Année de fabrication : 1898

Brevet : Herman Casler, U.S.P. n° 549 309, 21 novembre 1894 : "Mutoscope"

Fiche détaillée

Type de l'appareil

feuilleteur de photographies montées en roue ; corps en fonte peinte ; un oculaire ; manivelle ; système monétaire

Auteurs

Casler Hermann
New York, Canastota

Fabricants

Gaumont, Société des Etablissements
Paris, 57 rue Saint-Roch

Utilisateurs

Casler Hermann
New York, Canastota

Distributeurs

Gaumont, Société des Etablissements
Paris, 57 rue Saint-Roch

Sujet du modèle

Informations non disponibles

Objectif

lentille rectangulaire 5 x 11 cm

Taille de l'objet

Ouvert :
Informations non disponibles

Fermé :
Longueur : 55 cm
Largeur : 29 cm
Hauteur : 104 cm

Diamètre :
Informations non disponibles

Taille de la boîte de transport

Informations non disponibles

Remarques

Moulé sur la fonte : "Mutoscope Trade Mark. L. Gaumont et Cie Paris" et "Mutoscope Patent". Au dos, affiche peinte avec photographie pour "Charlie Chanplin [sic], en una de sus grandes creaciones : Eche V. Una ficha 0'50. El aparato fonctiona para una persona solmente".

"Le mutoscope ; par M. L. Gaumont (communication faite à la séance du 4 novembre 1898). Le mutoscope que nous avons l'honneur de vous soumettre est un appareil américain, construit pour la France par nos ateliers. Il donne automatiquement la vision du mouvement par l'intermédiaire de la photographie. Les images, au lieu d'être tirées à la suite l'une de l'autre, sur une bande pelliculaire, sont tirées sur papier, séparément, une à une. Elles sont toutes réunies par la base, au nombre de mille environ, sur un axe monté dans une boîte métallique et que l'on peut faire tourner de l'extérieur par une manivelle. Intérieurement et à la partie supérieure de la boîte un doigt métallique accroche et retient un instant chaque image. En cet état d'arrêt l'image se trouve juste en face d'un oculaire permettant au spectateur de la voir durant ce moment d'arrêt. En tournant la manivelle on substitue une image à une autre, et cette substitution est suffisamment rapide pour que, persistant sur la rétine, les impressions successives donnent l'illusion du mouvement. Au reste le spectateur demeure absolument libre de la vitesse de rotation et peut, en conséquence, le ralentir ou l'arrêter, soit qu'il veuille se rendre compte de la décomposition d'un mouvement, soit qu'il veuille en examiner un détail à loisir. Une lampe à incandescence, alimentée par des piles enfermées dans l'appareil, fournit l'éclairage, s'allumant au moment où la rotation commence et s'éteignant au moment où la rotation finit. Cet appareil peut être abandonné à lui-même dans un lieu public, grâce à un dispositif qui rend la manivelle immobile tant que le spectateur n'a pas introduit une pièce de dix centimes dans la fente réglementaire" (Bulletin de la Société française de photographie, 2e série, tome XV, n° 3, 1899, p. 73-74).


Bibliographie

La Nature, n° 1336, 31 décembre 1899, pp. 79-80.

Bulletin de la Société française de photographie, 2e série, tome XV, n° 3, 1899, p. 73-74.

Marie-Sophie Corcy, Jacques Malthête, Laurent Mannoni, Jean-Jacques Meusy, Les premières années de la société L. Gaumont et Cie, Correspondance commerciale de Léon Gaumont 1895 - 1899, Paris, AFRHC, 1998.