Catalogue des appareils cinématographiques de la Cinémathèque française et du CNC

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Fer à cheval à interrupteur électrique

N° Inventaire : AP-95-1835

Collection : La Cinémathèque française

Catégorie d'appareil : Méthode graphique

Nom du modèle : Explorateur électrique pour l'enregistrement des aillures du cheval ; explorateur électrique des appuis

Lieu de fabrication : Paris, France

Année de fabrication : 1889

Fiche détaillée

Type de l'appareil

fer à cheval avec pédale à ressort pouvant basculer sur son axe ; contacts électriques et bornes pour fils électriques

Auteurs

Marey Etienne-Jules
Boulogne sur Seine, Parc des Princes, Station physiologique

Barrier G.
Paris

Fabricants

Graillot
Paris, 4 boulevard Saint-Martin

Utilisateurs

Marey Etienne-Jules
Boulogne sur Seine, Parc des Princes, Station physiologique

Barrier G.
Paris

Distributeurs

Informations non disponibles

Sujet du modèle

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Objectif

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Taille de l'objet

Ouvert :
Informations non disponibles

Fermé :
Longueur : 13 cm
Largeur : 11.5 cm
Hauteur : 4 cm

Diamètre :
Informations non disponibles

Taille de la boîte de transport

Informations non disponibles

Remarques

Afin d'étudier la locomotion du cheval, Marey a imaginé de placer sous les sabots de l'animal, des boules en caoutchouc bourrées de crin. Lorsque le pied frappait le sol, la boule était comprimée et chassait l'air dans les appareils inscripteurs de la méthode graphique, puis reprenait sa forme initiale lorsque le pied se relevait. Ici, le fer à cheval ne fonctionne pas à l'air comprimé, mais à l'électricité. Ce modèle est dû à G. Barrier, qui le présente à la Société centrale de médecine vétérinaire, en 1889 : "...J'étais tellement convaincu de l'utilité de reprendre les recherches de M. Marey que, dès le milieu de l'an dernier, je me mis à étudier la construction de mon explorateur électrique. Vers le mois de janvier de cette année, je me rendis, en compagnie de mon collègue M. Kauffmann, et de M. Verdin, le constructeur chargé du cylindre enregistreur et des signaux, à la Station physiologique du bois de Boulogne, chez M. Marey, pour lui présenter mon explorateur et lui faire part de mes projets. (...) Vous voyez qu'il consiste tout simplement en un interrupteur qui ouvre le courant lorsque le pied arrive à l'appui et qui le ferme, au contraire, dès qu'il cesse son contact avec le sol. Il reste maintenant à recueillir et à enregistrer ces ouvertures et fermetures du circuit. Cette opération comporte une nouvelle série d'appareils, sur le point d'être achevés et dont j'ai confié la construction à M. Verdin" (G. Barrier, "Chaussure exploratrice pour l'enregistrement des allures par les signaux électriques", Bulletin de la Société centrale de médecine vétérinaire, 28 mars 1889, p. 158-163).

Bibliographie

G. Barrier, "Chaussure exploratrice pour l'enregistrement des allures par les signaux électriques", Bulletin de la Société centrale de médecine vétérinaire, 28 mars 1889, p. 158-163.