Catalogue des appareils cinématographiques de la Cinémathèque française et du CNC

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Caméra sous-marine film 16 mm

N° Inventaire : AP-01-2310(1/6)

Collection : La Cinémathèque française

Catégorie d'appareil : Prise de vues cinématographiques

Nom du modèle : Caméra sous-marine 16 mm Spiro Film

Numéro de fabrication : n° 285

Lieu de fabrication : Paris, France

Année de fabrication : 1953

Brevet : Dimitri Issaiewitch Rebikoff, brevet n° 1 073 099, demandé le 19 mars 1953, délivré le 17 mars 1954, "Dispositif de passage é... +

Fiche détaillée

Type de l'appareil

caméra en caisson étanche en acier inoxydable contenant un mécanisme Beaulieu R 16 électrique étudié pour recevoir des bobines de 30 ou 60 m de film ; entraînement du film 16 mm par griffe ; défilement 2 à 64 images-seconde ; régulateur de vitesse ; tachymètre ; obturateur à guillotine ; chargeur incorporé ; six batteries Saft Voltabloc de 1,25 volts ; poignées ; lampe éclairage autonome 30 volts en caisson étanche et à ampoules Silvania 150 w / 350 w.

Auteurs

Rebikoff Dimitri
Paris, 11 rue du 29 juillet

Ivanoff A.

Fabricants

Beaulieu, Etablissements Marcel
Romorantin, 17 rue des Capucins

Spirotechnique
Paris, 11 rue du 29 Juillet

Utilisateurs

Rebikoff Dimitri
Paris, 11 rue du 29 juillet

Ivanoff A.

Distributeurs

Spirotechnic
Paris

Sujet du modèle

Informations non disponibles

Objectif

Angénieux fix-focus type R 21, 1 : 1,8 / 10 avec pré-objectif sous-marin A. Ivanoff Bté S.G.D.G. n° 285

Taille de l'objet

Ouvert :
Informations non disponibles

Fermé :
Longueur : 53 cm
Largeur : 29 cm
Hauteur : 29 cm

Diamètre :
Informations non disponibles

Taille de la boîte de transport

Informations non disponibles

Remarques

"Pionnier du flash électronique, Dimitri Rebikoff était un Russe de nationalité suisse, vivant à Cannes. Dans les années cinquante, il était à pied d'oeuvre pour mettre au point tout un matériel de plongée et d'exploration sous marine [...]. La Compagnie pour l'exploitation des procédés Rebikoff (11 rue du 29 juillet à Paris) a ainsi commercialisé à la fin des années cinquante un boîtier sous marin pour caméra 8, étanche jusqu'à 60 mètres, et même une Caméramarine-60 16 mm acceptant jusqu'à 60 m de film en bobine. Elle était basé sur une mécanique américaine Bell & Howell" (Patrice-Hervé Pont et Jean Loup Princelle, 50 ans de caméras françaises, Ondreville, Le Rêve édition, p. 121).

"Caméra 16 mm sous-marine étanche de forme tubulaire en PVC (version 100 m) ou en alliage d'aluminium (version 300 m). Mécanisme Beaulieu R 16. Utilisation des films en bobine de 30 ou 60 m. Objectif Angénieux fix-focus type R 21, 1:1,8/10 mm, avec pré-objectif Ivanoff (angle de champ dans l'eau : 60 degrés). Livrée sans système de visée. Alimentation par batterie Cd-Ni assurant une autonomie de fonctionnement de 30 bobines de 60 m sans recherche. Chargeur incorporé à la caméra. Compteur de métrage à l'arrière, pouvant être éclairé par action sur le levier de commande du diaphragme. Poignées latérales placées à proximité du déclencheur et du levier de commande du diaphragme. Valve pour le contrôle de l'étanchéité. Profondeur maximale d'utilisation : 100 m ou 300 m selon version. Poids hors de l'eau : 9 kg. Poids dans l'eau : à peu près nul. Accessoires : dispositif de fixation du posemètre Sekonic Marine L-164. Adaptation aisée par l'utilisateur d'un viseur à cadre ou d'un viseur optique (non indispensables). Adaptation télécommande" (Jean-Jacques Meusy, Le monde sous-marin et son image, photo et cinéma subaquatiques, Paris, Paul Montel, 1979, p. 129).

"Caméra sous-marine étanche, entièrement autonome, permettant les prises de vues en conditions extrêmes : eau, froid, poussière, sable, atmosphère polluée ; peut être commandée à distance, télécommandée ou radio-commandée" (Ensemble reportage professionnel, notice technique n° 611-2, Paris, s.d.).

"L'objet de la présente invention est un boîtier étanche de protection, en particulier pour les appareils de photographie, de cinématographie, d'éclairage et de transmission sous-marins, caractérisé par ce que tous les organes à protéger et toutes les liaisons extérieures et intérieures de commande et d'alimentation des divers organes, sont uniquement en liaison avec une platine les recevant, l'étanchéité des organes à protéger étant assurée par une enveloppe fermée par ladite platine, avec interposition d'un joint d'étanchéité, et amovible sans avoir à déconnecter aucun organe autre que ceux destinés à assembler l'enveloppe et la platine, en l'absence de pression extérieure les appliquant l'une sur l'autre. Un tel boîtier permet une construction simplifiée, combinant la résistance avec la simplicité de fabrication et dans lequel le positionnement réciproque des divers organes, optiques ou mécaniques, est indépendant de l'assemblage de l'enveloppe d'étanchéité avec la platine, les déplacements, les déformations de l'enveloppe et les variations du joint d'étanchéité n'intervenant pas dans ce positionnement effectué seulement par rapport à la platine elle-même" (Dimitri Issaiewitch Rebikoff, brevet n° 1 078 874, demandé le 17 juin 1953, délivré le 12 mai 1954, "Boîtier étanche de protection sous-marine pour appareils d'optiques et électriques").

"Un bon boîtier de caméra moderne doit remplir les conditions suivantes : 1. Etre absolument étanche, même après avoir reçu un choc violent, et quelle que soit la profondeur de la plongée. 2. Avoir un fonctionnement aussi automatique que possible. Il est tout à fait impossible en plongée de s'occuper d'un grand nombre de manettes et de boutons. 3. Etre en parfait équilibre entre deux eaux, le poids immergé ne devant pas dépasser 100 à 200 grammes. Cela est essentiel pour permettre une manoeuvre aisée en plongée. Une caméra trop lourde a pour effet de faire basculer le plongeur pendant une prise de vue, de telle sorte qu'il se trouve bientôt la tête en bas et les pieds en l'air. 4. Même dans le boîtier le plus simple, le hublot doit être en glace optique, protégé par un long parasoleil, essentiel dans l'eau qui se comporte optiquement comme un brouillard. Pour compléter l'effet du parasoleil, l'intérieur de la boîte doit être peint en gris ou en noir. 5. La résistance à la pression aux essais doit être au moins 3 fois la profondeur maximum de plongée. Etant donné que la profondeur limite moyenne est de 40 m et la profondeur extrême de 60 m, correspondant à 6 atmosphères, une boîte étanche doit être éprouvée au moins à 18 atmosphères. 6. Dans la pratique, la seule possibilité pour combiner une légèreté suffisante pour permettre l'équilibre neutre de la boîte dans l'eau avec la résistance à la pression, est de faire une boîte cylindrique ou mieux sphérique, comme la coque d'un sous-marin. Heureusement, c'est également la forme cylindrique qui assure la meilleure étanchéité au joint de fermeture du couvercle. 7. Il doit être possible d'ouvrir ou fermer la boîte rapidement avec un petit nombre de vis de fermeture. 8. Tous les joints doivent être exclusivement en caoutchouc synthétique spécial, le caoutchouc naturel étant rapidement attaqué par le soleil et l'eau de mer combinés. 9. La caméra doit être fixée de façon parfaitement rigide dans l'intérieur du boîtier, l'objectif étant parfaitement centré avec la fenêtre du hublot. [...] 10. Le boîtier doit posséder un viseur aussi simple que possible qui permette la visée à travers un masque. [...] 11. La caméra doit être munie d'un objectif grand angulaire, de focale aussi courte que possible [...]" (D. Rebikoff, "Le cinéma sous-marin", Bulletin de l'AFITEC, n° 14, 1955, p. 21-32).

Bibliographie

Ensemble reportage professionnel, notice technique n° 611-2, Paris, s.d.

Dimitri Rebikoff, "Prises de vues sous-marines en couleurs", La Technique cinématographique, n° 131, avril 1953, p. 95-98 et 135.

Dimitri Rebikoff, "Le cinéma sous-marin associe le relief à la couleur", Science et vie, juillet 1954, n° 442, p. 45.

A.P. Richard, "La cinématographie sous-marine", La Cinématographie française, 17 juillet 1954, p. III-IV.

D. Rebikoff, "Le cinéma sous-marin", Bulletin de l'AFITEC, n° 14, 1955, p. 21-32.

Jean-Jacques Meusy, Le monde sous-marin et son image, photo et cinéma subaquatiques, Paris, Paul Montel, 1979, p. 129.