Catalogue des appareils cinématographiques de la Cinémathèque française et du CNC

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Caméra film 8 mm

N° Inventaire : CNC-AP-97-669

Collection : Centre national du cinéma et de l'image animée

Catégorie d'appareil : Prise de vues cinématographiques

Nom du modèle : Camex Ercsam Reflex 8 RI

Numéro de fabrication : n° 16 506

Lieu de fabrication : Paris, France

Année de fabrication : 1955

Fiche détaillée

Type de l'appareil

entraînement du film 16 mm (double 8 mm) par une griffe ; emplacement intérieur pour deux magasins débiteur et récepteur ; moteur à ressort ; viseur ; variateur de vitesse 8-16-24-32-64 images seconde ; prise de vues image par image ; tableau d'exposition en langue allemande ; poignée

Auteurs

Informations non disponibles

Fabricants

Ercsam
Compiègne, 50 rue Jeanne-d'Arc

Utilisateurs

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Distributeurs

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Sujet du modèle

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Objectif

Som Berthiot Paris n° 711 931 Cinor 1 : 3,5 F : 35

Taille de l'objet

Ouvert :
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Fermé :
Longueur : 17 cm
Largeur : 6 cm
Hauteur : 13.5 cm

Diamètre :
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Taille de la boîte de transport

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Remarques

Marque "Camex Ercsam Made in France" & "Reflex 8".

"La Camex RI. Première caméra 8 mm à visée reflex totale. A popularisé le système reflex dans le monde entier. Deux caractéristiques uniques : 100 % de lumière sur le film. 100 % de lumière dans le viseur. L'image transmise par l'objectif est renvoyée dans le viseur par un miroir mobile qui s'escamote à chaque vue. Rien, entre l'objectif et le film, ne peut altérer la qualité de l'image. Un oculaire grossit l'image 22 fois pour que l'opérateur puisse voir le sujet grandeur nature à la focale de 12,5. La mise au point s'effectue sur réticule en fil de 1/100e. L'image aérienne permet ainsi l'utilisation facile des longs télés à tous les diaphragmes et elle est indispensable pour les observations précises : micro, macrocinéma, endoscopie. Seule la visée reflex incorporée assure le cadrage parfait à toutes les distances et pour tous les objectifs interchangeables" (Notice Camex 8 Reflex & J3, Paris, Ercsam, s.d.).

"Robert Mascré (1903-1985), négociant photographe à Compiègne dans les années trente, se lance dans la fabrication du matériel cinéma en 1937 avec le projecteur Senior. Pendant l'Occupation, il conçoit une caméra 9,5. En 1946, il fonde la SARL Ercsam (anagramme de Mascré), 63 avenue Phlippe-Auguste, Paris, et lance sa caméra (inspirée de la National de Pathé) sous le nom de Camex. Ercsam se transforme en société anonyme (1949) et déménage au 221 rue Lafayette, Paris Xe. Dans les catalogues de 1948, la Camex est livrable en 4 versions : DS et ES (les successeurs de la Camex B), et G.S et H.S., deux nouveaux modèles avec nouveau boîtier injecté par Aluvac et recevant la gamme d'objectifs à baïonnette spécifique Ercsam. [...] 1955 voit la création de la première caméra 8 mm à visée reflex continue (l'entreprise comprend alors plus de 130 personnes) et en 1960, la première à contrôle d'exposition TTL. Les Camex 9,5 n'auront jamais de version reflex et leur production cessera au début des années soixante. En 1962, Robert Mascré s'associe à Pathé-Cinéric pour former EPC dont il prend la direction. A partir de 1965, les Auto Camex Reflex-8 sont rebaptisées Pathé Royal ou Impérial. En 1968, EPC cesse la fabrication des caméras Ercsam, mais celle-ci est reprise encore quelque temps par Formoflash" (Patrice-Hervé Pont, Jean-Loup Princelle, 50 ans de caméras françaises, Ondreville sur Essonne, France, 2007, p. 60).