Catalogue des appareils cinématographiques de la Cinémathèque française et du CNC

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Caméra film 65 mm

N° Inventaire : AP-13-2819(1/3)

Collection : La Cinémathèque française

Catégorie d'appareil : Prise de vues cinématographiques

Nom du modèle : M.C.S. 70 Field Camera Superpanorama ; MCS 70

Numéro de fabrication : n° 100 / 1 ; magasin n° 100 / 6

Lieu de fabrication : Munich, Allemagne

Année de fabrication : 1962

Fiche détaillée

Type de l'appareil

entraînement du film 65 mm à 5 perforations par griffes et contre-griffes ; un débiteur denté ; format image 52,5 x 23 mm ; magasin débiteur et récepteur extérieur pour 300 m. de film ; moteur électrique incorporé ; obturateur 160° réflex à miroir ; visée reflex ; support pour compendium ; compteur de mètres ; trois objectifs Canon lens 100 mm 1 : 3,5 n° 89 370 Canon Camera Co. Inc., lens made in Japan / Tele-Ennalyt 1:2.8/135 mm 3207043 Enna München / MCS 70 Superpanorama 1:4/24 n° 240 - 002

Auteurs

Jacobsen Jan

Fabricants

Jan Jacobsen

Utilisateurs

Jacobsen Jan

Distributeurs

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Sujet du modèle

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Objectif

Canon lens 100 mm 1 : 3,5 n° 89 370 Canon Camera Co. Inc., lens made in Japan ; Tele-Ennalyt 1:2.8/135 mm 3207043 Enna München MCS 70 Superpanorama 1:4/24 n° 240 - 002

Taille de l'objet

Ouvert :
Informations non disponibles

Fermé :
Longueur : 50 cm
Largeur : 24 cm
Hauteur : 52 cm

Diamètre :
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Taille de la boîte de transport

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Remarques

Marque : "MCS-70 Nr. 100/1" ; "MCS-70 Kasette 200/15 Kam. 100/6".

Caméra fabriquée à six exemplaires. Deux caméras ont été livrées à la NASA notamment pour filmer les images d'Apollo 11. Une caméra a été modifiée pour le procédé 3D HIF-FI Stereo 70 avec lequel un seul film a été réalisé. Avec une caméra MCS-70 a été réalisé Flying Clipper en 65 mm. La société MCS-Production existe toujours et appartient à l'actrice Hannelore Bollmann-Cantor ; c'est cette société qui a acquis en 1961 l'une des caméras auprès du norvégien Jan Jacobsen. Un autre exemplaire d'une caméra MCS-70 à la Kinemathek Coburg, Jürgen A. Brückner, Coburg.

"The Norwegian Jan W. Jacobsen (1916-1998) had already developed various anamorphic camera lenses designed for the filming of CinemaScope films, including the UltraScope system marketed by Arnold & Richter [...]. Jacobsen had also built an experimental Technirama camera with horizontal 8-perf movement, as well as various other 65 mm cameras designed for use in various 65/70 mm processes. [...] The film historian Gerhard Fromm tells of how the M.C.S. system arose as as variation on the succesful Todd-AO process : "At the time Jan was trying to invent something he called the Dynamic Frame for use in 70 mm, in which a movable screen masking was used to enlarge or reduce the image size, depending on whether just individual people were to be seen on screen or a whole panoramic image. He did some experiments with a litlle 65/70 mm camera he had built himself and needed, of course, somewhere to look at his own test footage. He went to Rudolph Englberth (who ran the Royal Filmpalast). He looked at all that a few times together with Jan and finally he said : "Look here, Jacobsen, don't waste your time with these games anymore. Why don't you just get down to it and build us a German 70 mm camera ? Then he got Rudolph Travnicek involved in the discussions. He was married to the actress Hannelore Bollmann and had some ambitions in the area of film production. Travnicek had made a heap of money representing Caterpillar at the time, and he financed the whole thing". [...] The problem was that there existed no independant European 65/70 mm technology. All that was available was American camera systems [...]. The fist device to emerge from Jan Jacobsen's drawing board was the M.S.C. Filed Camera, a compact, high-precision piece of equipment which weighed only about 12 kg. It was no hand-held camera, but still significantly lighter than the massive Mitchell apparatuses which were usually used in Todd-AO and Super-Panavision production. Jacobson selected high-quality lenses originally designed for medium-format still photography which easily covered also the 65 mm format camera film gate without vignetting. [...] The maximum speed was 40 frames a second [...]. Film professionals were especially impressed by the compact rotating mirror reflex viewfinder which showed with absolute precision the image that was about to be shot. [...] It is a little-know fact that M.C.S. teams were also involved in the making of Stanley Kubrick outer-space epic 2001 A Space Odyssey (1965-1968). They contributed, to the final phases of the film's famous 'Stargate' sequence certain aerial shots of sunrise in America's Monument Valley which were then processed in post-production so as to alter and distord their natural colours" ("Dream Journeys : the M.C.S. - 70 Process and the European Cinema of the 1960s", by Christian Appelt, in 4. Todd AO 70 mm Film festival, Karsrühe, 2008, p. 6-27).

"Le bloc-obturateur réflex n'est ni en verre (comme c'est le cas pour l'Arriflex 35 mm) ni en métal (comme dans le Cameflex), il est constitué par une matière synthétique analogue au plexiglass mais qui est aluminisée sur sa surface réflexe (comme la Konvas 1 KCP). L'obturateur est fixe à 160°. Le bloc griffes, contre-griffes est amovible instantanément. Le chargement est classique puisque les magasins sont en ligne et qu'il existe un seul tambour débiteur-récepteur. Le réenroulement est également classique (par friction et courroie). La mise au point s'effectue directement sur l'objectif ou par bouton arrière lorsque la caméra est utilisée hors de son blimp et par l'intermédiaire du bouton arrière lorsqu'elle est utilisée avec blimp. Une originalité est constituée par le système moteur qui est en un seul bloc et qui comprend un moteur synchrone classique triphasé sur 220 volts et un moteur continu avec générateur d'impulsion permettant d'obtenir le synchronisme avec les magnétophones du type Perfectone. Lorsque le moteur continu est utilisé avec rhéostat on peut obtenir les vitesses variables au-dessous de 24 images par seconde. Un des mérites de cette caméra est sa simplicité et sa légèreté lorsqu'elle est utilisée en muet ou 'son témoin' c'est à dire sans blimp. Il y a lieu de remarquer que l'utilisation du 65 mm (à 5 perforations par image au lieu de 4 dans le film 35 à défilement vertical) ne fait perdre en capacité que seulement 20 %. Les magasins ont les contenances classiques 300 ou 120 mètres et les compteurs de pellicules sont gradués en pieds anglais (feet)" (Pierre Brard, Technologie des caméras, manuel de l'assistant opérateur, Paris, Editions Techniques, 1969, p. 207).

"Superpanorama 70. Les Laboratoires français ont le plaisir de vous rappeler leur tout nouveau procédé de fabrication Superpanorama 70 mm. Il vous apportera : - une exceptionnelle qualité de l'image ; - une définition inconnue à ce jour ; une profondeur de champ remarquable ; une absence de distorsion latérale ; une exceptionnelle qualité sonore dûe à l'utilisation de 6 pistes magnétiques permettant tous effets de sétéréophonie. Le Superpanorama 70 mm vous permet pour votre exploitation en profondeur, d'obtenir les copies de vos films en tous formats (35 et 16 mm). Les Laboratoires français mettent à votre disposition les caméras MCS 70 dont ils se sont assurés l'exclusivité. Ces caméras ont été utilisées pour les prises de vues de la première production française tournée en Superpanorama 70, Sheherazade" (La Cinématographie française, mai 1963).




Bibliographie

Der Deutsche Kameramann, n° 4, 1962.

Pierre Brard, Technologie des caméras, manuel de l'assistant opérateur, Paris, Editions Techniques, 1969, p. 206-207.

"Dream Journeys : the M.C.S. - 70 Process and the European Cinema of the 1960s", by Christian Appelt, in 4. Todd AO 70 mm Film festival, Karsrühe, 2008, p. 6-27.