Catalogue des appareils cinématographiques de la Cinémathèque française et du CNC

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Caméra film 35 mm

N° Inventaire : CNC-AP-96-529(1/3)

Collection : Centre national du cinéma et de l'image animée

Catégorie d'appareil : Prise de vues cinématographiques

Nom du modèle : Cinématographe Pathé

Numéro de fabrication : n° 618

Lieu de fabrication : Paris, France

Année de fabrication : 1905

Fiche détaillée

Type de l'appareil

entraînement du film 35 mm par deux griffes ; cadre porte-griffes mu par une bielle reliée à une came excentrique pour le mouvement vertical et par des ressorts pour la pénétration dans les perforations ; deux débiteurs dentés ; obturateur réglable à deux fentes ; objectif à diaphragme ; compteur de métrage ; viseur à prisme ; deux magasins débiteur et récepteur intérieur pour 60 m. de film ; poignée cuir ; boîtier acajou ; système perforateur pour poinçon ; trépied bois type léger avec plate-forme panoramique à bille ; étui cuir pour le transport du trépied

Auteurs

Informations non disponibles

Fabricants

Pierre Victor Continsouza
Paris, 403 rue des Pyrénées

Etablissements Pierre Victor Continsouza
Paris, 403 rue des Pyrénées

Utilisateurs

Informations non disponibles

Distributeurs

Compagnie générale de phonographes, cinématographes et appareils de précision
Paris, 98 rue de Richelieu

Sujet du modèle

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Objectif

Héliar 51 mm f : 4,5 Voigtlander

Taille de l'objet

Ouvert :
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Fermé :
Longueur : 35 cm
Largeur : 19 cm
Hauteur : 37.5 cm

Diamètre :
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Taille de la boîte de transport

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Remarques

Marque métallique : "Cinématographes Pathé Frères 8 rue Saint-Augustin, Paris".

"Cinématographe Pathé. Appareil de prise de vues. Cet appareil se compose essentiellement : 1° d'un objectif, 2° du mécanisme d'entraînement, 3° de deux boîtes magasin contenant la pellicule. Le tout est renfermé dans une boîte rectangulaire en acajou verni, sans saillie extérieure, sur le dessus de laquelle est fixée une poignée de cuir pour la commodité du transport. A la partie antérieure, se trouve la lentille du viseur et immédiatement au-dessous une porte à charnières supportant le parasoleil de l'objectif. Sur le côté droit de la boîte on voit le viseur, le compteur et la manivelle d'entraînement. Sur le même côté, deux boutons de cuivre permettent l'ouverture d'une grande porte mettant à nu le mécanisme. Le mouvement intermittent de la pellicule est produit par un cadre porte-griffes animé d'un mouvement rectiligne alternatif de haut en bas. Les griffes pénètrent dans les perforations du film et les entraînent dans leur mouvement de descente ; à l'extrémité de leur course, elles abandonnent les perforations et remontent sans entraîner la pellicule. Le cadre porte-griffes reçoit son mouvement alternatif d'un mécanisme tel que la vitesse du cadre soit maximum dans le milieu de sa course et nulle à l'instant où les griffes prennent ou abandonnent la pellicule. L'obturateur [...] est constitué par un disque portant, opposées l'une à l'autre, deux échancrures semi-circulaires. Ce disque, placé en avant de l'objectif, est visible lorsqu'on ouvre la porte antérieure de l'appareil. La position d'un second disque portant les mêmes échancrures, permet le réglage de l'admission de la lumière. L'ensemble obturateur reçoit un mouvement de rotation continu par l'intermédiaire de piognons réglés de telle sorte qu'il fasse une demi-révolution pendant le mouvement d'aller et retour du cadre porte-griffes. [...] Sous le cadre-presseur et fixées à la porte, deux fentes élastiques nommées ressorts contre-griffes assurent le passage des griffes après leur pénétrtaion dans la perforation et concourent au maintien de la pellicule. Les griffes affleurent très légèrement le velours du couloir et font suffisamment saillie pour entraîner la pellicule ; mais leur articulation au cadre porte-griffes ainsi que leur taille en biseau provoquent leur retrait et leur glissement sur la pellicule pendant le mouvement ascensionnel du cadre. Pour éviter les effets d'une traction intermittente sur un grands poids de pellicule, celle-ci est débitée d'une façon continue par un cylindre denté situé à la partie supérieure du couloir. Un même dispositif, à la partie inférieure, permet d'obtenir la régluarité du rembobinage. Nos appareils sont livrés munis des objectifs Voigtlander du type Héliar, de 51 mm de foyer et travaillant à F : 4,5. Leur grande luminosité permet d'opérer même par un temps sombre. [...] Chaque appareil renferme deux boîtes ; l'une contient la pellicule vierge (un rouleau de 60 m. y tient aisément) l'autre sert à l'emmagasinage de la même pellicule après son impression. [...] A sa sortie de la boîte magasin, la pellicule vierge passe dans un système perforateur dont le poinçon fait saillie sous la poignée de l'appareil. Entre la glace dépolie du viseur et la manivelle se trouve le cadran du compteur, son aiguille indique le métrage de pellicule impressionnée. Construction : grande platine et porte en aluminium ; platine d'aluminium supportant le train d'engrenages avec chatons en bronze ; pignons d'acier et roues de bronze avec denture hélicoïdale pour réduire les jeux au minimum ; tambours débiteurs en bronze. Tous organes d'entraînement en acier poli" (Compagnie générale de phonographes, cinématographes et appareils de précision, anciens établissements Pathé frères, Appareils & accessoires, Paris, avril 1905, p. 14-20).


Bibliographie

Compagnie générale de phonographes, cinématographes et appareils de précision, anciens établissements Pathé frères, Appareils & accessoires, Paris, avril 1905, p. 14-20.

Cinematografos aparatos & accesorios Pathé Frères 1905, Barcelona, Luis Macaya, 1905.

Jacques Kermabon, Pathé premier empire du cinéma, Paris, Centre Georges Pompidou, 1994, p. 145.

La plus importante manufacture du monde, Compagnie générale des établissements Pathé frères, phonographe et cinématographe, appareils & accessoires, catalogue confidentiel, Paris, 1913, p. 71 (trépied).