Catalogue des appareils cinématographiques de la Cinémathèque française et du CNC

Type de l'appareil

entraînement du film 35 mm par deux griffes ; débiteurs dentés ; magasins débiteur et récepteur pour 120 mètres de film logés l'un à côté de l'autre sur le dessus de l'appareil, sous boîtier en bois ; obturateur réglable une pale ; compteur de métrage

Auteurs

Prévost Théophile-Joseph-Lucien
Paris

Fabricants

Prévost, Etablissements Lucien
Paris, 54 rue Philippe de Girard

Utilisateurs

Prévost Théophile-Joseph-Lucien
Paris

Distributeurs

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Sujet du modèle

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Objectif

4 cm Ø (absent : à l'origine Anastigmat Zeiss 40/50 mm)

Taille de l'objet

Ouvert :
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Fermé :
Longueur : 20.7 cm
Largeur : 19.5 cm
Hauteur : 41.7 cm

Diamètre :
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Taille de la boîte de transport

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Remarques

"C'est le véritable appareil de prise de vues qu'attendent depuis si longtemps nos professionnels (...). Son mécanisme très accessible et très robuste est isolé de l'espace réservé au passage du film. Il porte normalement deux objectifs interchangeables de foyers différents. Un dispositif pouvant être monté instantanément permet de faire des premiers plans à 50 mètres. Ses commandes de diaphragme et de mise au point sont logées dans les parois du carter, jusques et y compris le parasoleil. (...) Les magasins, en aluminium, sont fixés côte à côte sur le dessus de l'appareil par un dispositif spécial supprimant toute chance de voile et enfermés dans un carter qui les met à l'abri des intempéries et des chocs. L'appareil fonctionne dans les deux sens sans aucune manoeuvre préparatoire (...)". (Catalogue Fabrique d'instruments d'optique et de projections lumineuses, Paris, F. Larcher, 1912). "L'appareil avec 2 anastigmats Zeiss de foyers différents et boîtes magasins, 2000 francs" (Catalogue Etablissements J. Demaria, 35 rue de Clichy, Paris, s.d.).
"C'est le véritable appareil de prise de vues qu'attendent depuis si longtemps nos professionnels possédant toutes les qualités du précédent dont la réputation de grande fixité n'est plus à faire. Son poids ne dépasse pas 8 kg 1/2 avec les magasins et ses dimensions 19 x 20 x 23 n'en font certainement pas un appareil de poche, car elles sont restées fonction de certaines règles absolues qui lui assurent son homogénéité avec les autres machines concourant avec lui à l'exécution d'une bande parfaite. Son mécanisme très accessible et très robuste est isolé de l'espace réservé au passage du film. Il porte normalement trois objectifs interchangeables de foyers différents. Un dispositif pouvant être monté instantanément permet de faire des premiers plans à 50 mètres. Ses commandes de diaphragme et de mise au point sont logés dans les parois du carter, jusques et y compris le parasoleil. L'écrou, au pas du congrès, qui sert à le fixer sur son pied, se trouve dans le même plan que l'axe optique de l'objectif. Les magasins, en aluminium, sont fixés côte à côte sur le dessus de l'appareil par un dispositif spécial supprimant toute chance de voile et enfermés dans un carter qui les met à l'abri des intempéries et des chocs. L'appareil fonctionne dans les deux sens sans aucune manoeuvre préparatoire, placé dans son sac prêt à marcher : il s'y trouve encore la place d'un troisième magasin chargé, ce qui porte à 240 mètres le film disponible. [...] Appareil avec trois objectifs de foyers différents, trois boîtes magasin en aluminium, loupe de mise au point, viseur à loupe et glace dépolie, tour de manivelle, 2000 fr." (Catalogue Société d'exploitation des brevets Dupuis, Anciens établissements Prévost, 54, rue Philippe-de-Girard, Paris, Mécanique de précision, machines pour l'industrie cinématographique, Paris, 1912).

"Les appareils du constructeur Prévost. Sa nouvelle caméra. Le Rêve - c'est ainsi qu'on le nomme - sera le véritable appareil de prise de vues qu'attendent depuis si longtemps nos professionnels, possédant toutes les qualités de son aîné dont la réputation de grande fixité n'est plus à faire. Il affecte la forme d'un cube parfait et ne pèse pas 5 kg" (Ciné-Journal, n° 87, 23 avril 1910).

Lucien Prévost, né en 1875 à Outrille (Cher), meurt en juillet 1911 ; les établissements Prévost sont repris par le mécanicien Paul Guignard, son beau-frère (Ciné-Journal, n° 151, 15 juillet 1911).

Bibliographie

Catalogue Fabrique d'instruments d'optique et de projections lumineuses, Paris, F. Larcher, 1912.
Catalogue Etablissements J. Demaria, 35 rue de Clichy, Paris, s.d.
Ciné-Journal, n° 87, 23 avril 1910.
Catalogue Société d'exploitation des brevets Dupuis, Anciens établissements Prévost, 54, rue Philippe-de-Girard, Paris, Mécanique de précision, machines pour l'industrie cinématographique, Paris, 1912.
Léopold Löbel, La Technique cinématographique, Paris, Dunod et Pinat, 1912, p. 129-130.
Jacques Ducom, Le cinématographe scientifique et industriel, Paris, Geisler, 1911, p. 115-121.