Catalogue des appareils cinématographiques de la Cinémathèque française et du CNC

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Caméra film 16 mm

N° Inventaire : AP-98-2065(1/2)

Collection : La Cinémathèque française

Catégorie d'appareil : Prise de vues cinématographiques

Nom du modèle : Ciné-Kodak Model B

Numéro de fabrication : n° 71 148

Lieu de fabrication : Rochester, New York, Etats-Unis

Année de fabrication : 1927

Fiche détaillée

Type de l'appareil

entraînement du film 16 mm par deux griffes ; un débiteur denté ; emplacement intérieur pour deux magasins débiteur et récepteur parallèles (30 m. de film) ; moteur à ressort ; manivelle ; poignée ; compteur de pieds ; viseur clair à lentilles et pointeur ; sacoche en cuir

Auteurs

Informations non disponibles

Fabricants

Eastman Kodak Company
Rochester, New York

Utilisateurs

Informations non disponibles

Distributeurs

Eastman Kodak Company
Rochester, New York

Photo-Plait
Paris

Sujet du modèle

Informations non disponibles

Objectif

Kodak Anastigmat f : 1,9, F. : 25 mm

Taille de l'objet

Ouvert :
Informations non disponibles

Fermé :
Longueur : 24 cm
Largeur : 7 cm
Hauteur : 16 cm

Diamètre :
Informations non disponibles

Taille de la boîte de transport

Longueur : 13 cm
Largeur : 26.5 cm
Hauteur : 15.5 cm

Remarques

Marque métallique : "Cine-Kodak Model B. Made in USA at Rochester N.Y. by Eastman Kodak Co."

"Les Ciné-Kodak sont des appareils automatiques de prise de vues actionnés par un ressort moteur. La mise en marche s'effectue à l'aide d'un levier. Un compteur donne à tout instant la longueur du film disponible. Prise de vues à la main sans pied, sauf quand on désire figurer sur son film. Modèle B, capacité 30,50 m ou 15,25 m, se livre avec anastigmat 1:3,5 ou 1:1,9. Avec l'objectif 3,5 tous les plans sont nets de 2,50 m à l'infini ; pour les sujets placés de 0,60 m à 2,50 m se servir de la lentille à portrait toujours fixée sur l'appareil, vitesse 16 images. En noir ou en couleurs, 3160 fr." (Photo-Plait, Paris, 1933, p. 155).

"Le Ciné-Kodak modèle B est un appareil automatique de prises de vues cinématographiques 10 x 7,5 mm sur film spécial ininflammable de 16 mm de largeur. Il fournit des images dont la qualité égale celle des films professionnels. Son prix des plus avantageux. Du volume d'un Kodak, aussi simple à manipuler qu'un Brownie boîte, il est actionné par un ressort moteur, se remontant comme une horloge. [...] Il se charge en plein jour avec une bobine de 30 m (100 pieds) ou une bobine de 15,25 m (50 pieds). Les vues sont prises à la vitesse normale de 16 images par seconde. Pendant les prises de vues, l'appareil se tient en mains, mais il est essentiel qu'il soit tenu d'aplomb et immobile. La mise en marche s'effectue par un déclencheur placé sur le côté droit de l'appareil. Un levier maintient les spires du film serrées autour de la bobine après que le film exposé a été enroulé sur la bobine réceptrice. Le Ciné-Kodak modèle B est à mise au point fixe. Les objets éloignés et les objets proches (à condition qu'ils soient au moins à 1,20 m de l'appareil) donnent à la fois des images nettes, même à la plus grande ouverture (F. 6,6) du diaphragme. L'objectif spécial dont est muni le Ciné-Kodak, modèle B, a une distance focale de 2 cm. Un guide adjoint à la graducation du diaphragme indique l'emploi de chaque ouverture selon la nature du sujet et les conditions atmosphériques. Un compteur, fixé sous la poignée de l'appareil, donne à tout instant la longueur du film disponible exprimée en pieds. Les bobines, débitrice et réceptrice, placées respectivement dans leur logement, se chargent en plein jour. Le chargement s'effectue très rapidement. Une barre de guidage maintient le film en position convenable pendant son passage du tambour débiteur à la bobine réceptrice. Le couloir dans lequel le film passe pendant son exposition à la lumière le maintient rigoureusement dans le plan focal sans danger d'abrasion ou de déchirement. Si l'opérateur désire se cinématographier lui-même, il immobilise le déclencheur et se porte rapidement dans la région embrassée par l'appareil. Dans le prix d'achat de la bobine Ciné-Kodak sont compris le développement, l'inversion et le traitement complet du film par nos experts. Après la prise de vues, la bobine Ciné-Kodak est envoyée à Kodak-Pathé S.A.F., 17 rue François Ier, Paris (8e) et les opérations précitées ainsi que les frais de retour à votre adresse sont entièrement gratuits. [...] Le Ciné-Kodak modèle B, F. 1,9, vient de faire son apparition sur le marché. Il a naturellement conservé toutes les qualités qui ont fait la réputation de ses prédécesseurs ; il comporte le même mécanisme précis, son volume est demeuré identique et son fonctionnement est tout aussi simple que celui des Ciné-Kodaks déjà connus. Mais il a sur ce dernier une supériorité incontestable : son optique. Il est en effet équipé avec le plus récent produit des Laboratoires de recherches Kodak, de Rochester, produits à la découverte duquel nos savants et nos techniciens se sont employé pendant de longues années : l'anastigmat Kodak F. 1,9. Ce merveilleux objectif a l'avantage d'être plus de trois fois plus rapide que le F. 3,5 et plus de dix fois plus rapide que le F. 6,5. Cette extraordinaire rapidité lui permet de réussir au-delà de toute espérance la prise de scènes dans une rue très ombragée, sous un proche sombre, sous la pluie ou dans un intérieur sans l'aide d'aucun éclairage artificiel. [...] Le Ciné-Kodak F. 1,9 comporte encore un viseur à hauteur d'oeil, un guide des diaphragmes à employer selon la nature du sujet et l'intensité de la lumière, et un levier de réglage du diaphragme se déplaçant sur ce guide " (Le cinéma chez vous : Ciné-Kodak, Paris, s.d.).

"Lorsque la société Eastman Kodak Co crée le format réduit 16 mm en 1923, elle met également sur le marché une caméra destinée à ce format. C'est au départ la caméra Ciné-Kodak, appelée Modèle A par la suite, actionnée par manivelle, comme la petite Pathé-Baby de Charles Pathé. Cette caméra recevra des évolutions (modèles B, BB) et en 1930, le modèle K vient combler l'amateur" (Jean-Claude Laubie, "Encore un peu de Kodak", Cinéscopie, n° 44, décembre 2016, p. 8-21).